Chapitre 2

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Lorsqu'une étoile meurt entre milliers dans une constellation, elle continue de briller pendant un certain temps se qui nous donne l'illusion qu'elle existe toujours.

L'humain est pareil, lorsque nous rendons notre dernier souffle, les choses qui nous font exister sont les souvenirs qui eux à leurs tour finiront par s'évader et sombrer dans l'oublie.

Les souvenirs sont précieux, ils sont fragiles certes, mais ils nous font vivre.

Je n'ai pas peur de mourir.

Quand mon heure sera venu je me laisserai emporter.

Au contraire, j'ai peur de sombrer dans l'oublie, de sombrer dans une éternité qui n'est pas la mienne.

Lundi,

Une semaine est passée depuis ma rencontre avec Alex. Les journées sont longues et monotones. Je suis coincée dans une boucle infernale.

Je me rend au lycée, alterne entre quelques cours en divaguant dans les couloirs puis en fin de journée me rend vers mon local préféré, le seul endroit qui me permet d'oublier, d'oublier ma douleurs.

Le local de photographie. Là où j'expose mes photos uns par uns en taille réel.

Quand on sais que l'on va certainement mourir, la vie prend tout son sens, on attend jours pour jours que le moment fatidique arrive, car vivre en étant destinée à mourir est une des choses les plus durs à endurer.

Pourtant on tient bon, on fait en sorte de rassurer nos proches, de retrouver cet envie de vivre qui nous a été enlevé lorsqu'on a su.

La pièce est plongée dans une lumière rouge, orange. Je prend mes photos et les attaches au filet suspendu. Je les observe uns par uns. Chaque détaille.

Une fois finit, je décide de rentrer chez moi.

Lorsque je pousse les porte de la maison, je vois mes parents devant moi, mains dans la mains. Ils me regardent avec un sourire compatissant.

«- Olivia, on doit t'expliquer quelque chose.»

Je sais que c'est au sujet de ma maladie, je ne sais pas si c'est bon ou mauvais.

Une douleur empreigne mon cœur, une profonde douleur que seul le temps peut effacer, mais je me ressaisis rapidement et suis mes parents dans le salon.

«- Chérie, le docteur vient d'appeler, ils ont fait des analyses. Mon père prend la parole.

- Ils ont trouvés un moyen de me soigner?»

Une lueur d'espoir surgit en moi, il y aurai un moyen de me sauver?

«- On ne sait pas encore, on doit aller voir le docteur aujourd'hui pour avoir une confirmation.»

Quelques heures plus tard je me retrouve donc comme prévu chez le docteur, mon cœur remplie de joie que j'avais perdu depuis tant de temps.

Le docteur s'assoie en face de moi, le visage neutre , puis il commence son discours.

Bon ou mauvais?

Un seule pensée rode dans ma tête à cet instant.

«- Olivia, nous avons fait des analyses pour évaluer ta santé, je suis dans le regret de t'annoncer que nous avons encore rien trouver qui puisse te guérir.»

Et me revoilà à la case départ, projetée en arrière. La douleur s'intensifiant dans ma poitrine à chaque battement de mon misérable cœur...

«- Mais on te promet, qu'on trouvera une solution, tu va t'en sortir, on en ai sûr. On fera ce qu'il faut pour te garder en vie.»

Pourquoi faire une promesse que vous ne pouvez pas tenir? Je suis colère, déçue, mais par dessus tout désespérée. Je ne dit rien, je reste silencieuse. Mes parents, assis à chaque côtés de moi, partent dans une discussion sans fin.

Je vais m'en sortir.

Voilà une chose que je me répète en boucle depuis le jour ou on me l'a annoncée.

Une promesse, un rêve, un mensonge?

Aucun des trois, c'est un espoir.

Un espoir qui restera encré en moi.

En rentrant, je demande à mes parents de me déposer sur la plage.

Quant je sors de la voiture, mes jambes manquent de me lacher. L'épuisement se fait ressentir à chaque pas que je fait.

Aussi bien physiquement que mentalement.

le soleil tape sur mon visage et le vent salé fait voler mes cheveux.

Des familles sont assis un peu partout, les enfants jouent dans le sable, tout est calme et paisible.

J'affiche un sourire rassurant sur mon visage pour effacer toutes les pensées qui me hantent.

La vie est quelque chose de merveilleux.

Une chose difficile mais réel.

Elle nous fait traverser des océans sombre pour enfin trouver la lumière, le bonheur.

«- La fille sans nom?!»

Une voix m'interpelle. A l'entente de ce surnom je rigole et me retourne, les yeux pétillant de bonheur....

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Helloow,

Voilà le 2eme Chapitre,

Laissez-moi un commentaire pour me dire si sa vous à plu,

Dites-moi ce que vous avez ressentis,

Si jamais vous voyais des fautes dites le moi,

Sa m'aiderai énormément.

Merci d'avoir pris le temps de lire!

-A

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