Un scientifique sous le pseudonyme de Zord, déchu de ses fonctions décida de faire ses expériences lui-même, au fin fond du monde, sur la terre Australe. Après plusieurs années de recherches et d'essais, il créa enfin la perle rare...
--Le gène d'in...
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Le mur du fond grinça, un peu de poussière glissa de celui-ci et la pierre se retira sur le côté droit.
Une pièce ultra moderne, similaire à celui de la SCS, apparut devant moi. Je m'aventurai à l'intérieur déterminée et ravie d'avoir découvert une pièce qui mènerait peut-être à un secret. Une vitrine longeait le long du mur à ma droite et des tenues de sport sophistiquées y étaient exposées. Des armes diverses reposaient sur une table et je vis Côle sur un tapis, vêtue d'une tenue en simili-cuire noir et argent, un casque de musique sur la tête. Il semblait plongé dans ses pensés. Puis il se mit en mouvement.
Il frappa contre une poutre solide, utilisant ses deux mains et ses jambes, faisant des figures très difficiles avec une rapidité surprenante. Je décidai alors de ne pas intervenir et de m'adosser contre la table. Il ne se retourna pas, trop occupé à se parfaire dans chacun de ses mouvements.
Quelques minutes après, il prit une épée et s'exerça avec. Lorsqu'il finit avec l'arme, il retira son casque et examina la lame avec finesse.
- Je pense que la lame est assez aiguisée pour trancher une tête. Lançai-je à son intention.
Surpris, il lança l'épée vers moi, mon instinct me prévint que la lame allait m'entailler la joue si je ne bougeais pas. Je penchais alors la tête de côté et la pointe brisa la vitrine derrière moi.
- Qui t'a permis de venir ici ?
- Moi. Je m'ennuyais donc je suis partie à la recherche des secrets de l'Ange Noir.
- Tu ne découvriras rien dans ce château.
Dit-il froidement en se dirigeant vers moi.
- Pourquoi ? Je suis bien dans la demeure principale, non ? Ou bien tu vis en réalité chez ton père, et tu fais croire aux autres...
- Je vis ici depuis que je suis née, mon père s'est acheté un appartement près de la SCS, quand j'ai eu l'âge d'avoir des responsabilités. C'est-à-dire à mes douze ans. Et tu ne découvriras rien... (il replaça son épée tombée par terre, sur la table, non sans me bousculer) Parce que tout est dans ma tête.
- Personne ne résiste à mes questions.
- Et personne ne résiste à mes ordres, sors de là.
Je croisai les bras et ne bougeai pas d'un poil.
- Très bien, donc tu dormiras ici.
Il sortit de la salle et referma derrière lui. Choquée, je me dirigeai vers le mur.
- Côle, Côle ouvre moi. Ah...Côle, Côle ? Il va me rendre fou...Côle ? C'est bon ouvre maintenant. Si je sors d'ici tu vas le regretter crois moi.
- Bonne chance pour trouver la sortie, dit-il à travers un interphone. C'est moi le propriétaire de cette maison, et je décide qui j'enferme et qui j'ouvre.
