Elle avait l'impression que son coeur tapait contre sa poitrine, ne demandant qu'à en sortir. Les larmes ne tombaient pas. Elle arrivait encore à se contrôler. Les sanglots menaçaient d'éclater, si quelqu'un cherchait à lui parler. Mais non. Elle réussit à se maintenir. Elle était terriblement malheureuse, mais ne le montrait pas. Elle envoya une photo à de nombreuses personnes, montrant qu'elle n'allait pas bien. Trois d'entre elles réagirent. Une essaya de la faire rire, et réussit à la faire sourire.
Une autre demanda ce qui n'allait pas. Ana ne voulait pas en parler, seulement se changer les idées. Cette personne ne comprit apparemment pas et lui dit au revoir.
La dernière lui dit qu'elle était là pour elle, même si elles n'étaient plus rien l'une pour l'autre. Belle façon d'apprendre celà, en effet.
La curiosité est un vilain défaut, et quand vous envisagez, ou vous engagez à être présent pour une personne, faites le pour l'aider, et non pour avoir les derniers potins.
Ne faites jamais les égoïstes face à quelqu'un qui se trouve mal.
Aidez-le, ou ne le faites pas. Mais si vous ne le faites pas, ne revenez pas dans la vie de cette personne lorsqu'elle ira mieux.
Une personne malheureuse sera plus forte que vous, qui n'aurez pas su gérer sa tristesse, la rendre moins triste.
Vous qui aurez fui le problème.
Mais qui serez revenu l'air de rien une fois la catastrophe passée.