Je suis allongée sur mon lit, les yeux dans le vague. Je n'ai pas quittée ma chambre depuis... Je ne sais plus. La culpabilité m'en empêche. A chaque fois que je pose mes yeux dessus, les regards accusateurs de mes amies me reviennent en tête et les derniers mots de Judge Angel aussi. Je ne pense pas qu'ils me considèrent encore comme une amie. Le bilan de cette opération a du s'alourdir depuis que je me suis enfermée. Personne n'est venue toqué à ma porte. J'en ai conclue qu'ils ne voulaient plus me voir, que je serais mieux morte.
La nuit, je ne dors pas. Soit je la passe à regarder le plafond ou le mur, plongée dans mes sombres ruminations. Soit je m'endors, à bout de force, et cauchemarde. Toujours le même songe, celui que Judge Angel se relève du sol de la salle d'entrainement et me bombarde de coups ainsi que d'accusations. Elle me dit que tout est de ma faute, que j'aurais pus la sauvée, que si je ne m'étais pas obstinée à vouloir faire au plus vite pour sauver Aria et Slender, je n'aurais pas tuée mes propres amis.
Mes journées, elle, se résumait en des sanglots et des larmes jusqu'à ce que je ne puisse plus en produire. Des fois, je me trainais jusqu'au lavabos de ma salle de bain ou mon tiroir pour grignoter une barre de céréale périmée. Je n'ai plus que la peau sur les os et j'ai constamment faim. J'en suis consciente mais je m'en fiche. Plus rien n'as d'importance puisque je devrais mourir. Pourtant, peut importe mes tentatives, rien n'y fit. J'avais pourtant tout essayée. Me couper les veines, mettre ma lampe de chevet avec moi dans mon bain, me planter un couteau dans le ventre, me pendre,etc... Pourtant mon corps refusa.
A chaque fois, je perdais connaissance, pensant avoir enfin réussit mais je me réveillais et j'étais encore là. Mes draps bleus pâle s'étaient teintés de rouges mais j'étais toujours vivante. Je haïssais ce sentiment encore plus que mon propre reflet qui me donnais des hauts le cœurs. Je goûtais à l'amer désespoir et c'était horrible. Si dieu existait, déjà je ne serais pas de son monde. Mais surtout : il me laisserais mourir.
Un léger bruit me tira un peu de mon état de léthargie. La poignet de ma chambre venait de se tourner doucement. La personne derrière essayai de pousser la porte mais le verrou l'en empêcha. L'inconnu n'insista pas et s'en alla. Je retourna donc à mes songes. La culpabilité me revint avec la douleur et la tristesse, je me mis à pleurer. Lentement, je me recroquevilla sur moi même, je pouvais sentir mes os lorsque je saisis mes jambes pour les coller à ma poitrine. J'étais devenue qu'un squelette, l'ombre de moi même. Je ne réagis même pas lorsque le personne mystère tourna à nouveau la poignet avant de la forcée.
//Changement de point de vue//
Je fut surpris lorsque je vit Anne dans cet état. Je n'avait pas prévue que la jeune femme soit ainsi. Aucun des creepypastas n'avaient voulut voir comment elle allait. Ils pensaient que c'était sa faute si Jeff, Judge Angel, Smile Dog, Lost Silver et Pupetter étaient morts. Je le pensais aussi au départ mais j'étais fou de tristesse et de regrets. J'aurais voulue me rendre comte de mes sentiment envers Diane plus tôt, être heureux avec elle. J'aurais voulue que ma dernière discution avec Jeff ne soit pas une dispute. J'aurais voulue faire plus connaissance avec Pupetter et Lost Silver. Faire des caresses à Smile Dog...
Tout les habitants du manoir avaient des regrets comme les miens. Eux avaient préférés les mettre sur le dos d'Anne plutôt que d'accepter qu'il ne pourrait étouffés leurs peines. Aria avait eut plus de chance, ils se contentaient de l'ignorer pour la plupart. Les seuls à lui parler étaient les proxies, Jane, ClockWork, Liu, Eyeless Jack ainsi que Slender. Si ils n'avaient été là pour lui remonter le moral, elle aurait mal finit. Ceux cités plus hauts pensaient pourtant la même chose que les autres : C'était la faute de Anne. Pourtant, je pouvais voir que Aria souffrait lorsque quelqu'un disait cela de son amie.
Néanmoins, elle disait rien, se contentant d'agoniser en silence.
Je m'approcha de la jeune de femme prénommée Anne. Elle était dans un état pitoyable. Sa peau aussi blanche que celle de Jane ou Nina, deux grandes cernes soulignant son regard terne. La lueur de joie dans son regard semblait morte. Elle n'avait plus que la peau sur le les os, elle faisait vraiment pitié à voir. Quelque chose m'alerta soudain : Sa peau était recouverte de cicatrices encore récentes et ses draps étaient imbibés de sang séchés. Son expression était affligeante. Je poussa un petite soupire et retira mon masque, le posant sur sa table de chevet.
D'un geste lent et doux, je la pris en princesse. Elle tressaillit mais ne fit rien d'autres, ses bras pendant dans le vide. Si je ne voyait pas sa poitrine se soulever imperceptiblement, je penserais qu'elle est morte. J'ouvre tant bien que mal la porte de sa salle de bain. Le sol est maculé de sang encore frais et un bout de vers repose au milieu. Le miroir a été brisé en mille morceaux comme si son reflet était son pire cauchemar. Je posa mon regard sur son visage marqué par la douleur et la culpabilité. Je ne ressens aucune rancœur contre elle à présent. Suis-je le seul á avoir réalisé qu'elle n'est pas la fautive ?
Je la redéposa au sol, elle s'y écroula, ses genoux s'écrasant sur le sol. Elle ressemblais à une poupée de chiffon. Je retira ses vêtements et la souleva de nouveau pour la déposer dans la baignoire. Je ne suis un pervers, hein, mais elle est très sale et put autant qu'une décharge. Je lui frotte les cheveux sans qu'elle ne réagisse. Si j'avais été un violeur, elle aurait déjà été mon casse-croute. Je poussa un soupire et lui rinça les cheveux. Je fis bien attention à ce qu'elle soit bien propre et la ramena dans sa chambre. Je pris des sous-vêtements et des vêtements au hasard dans son armoire. Je le luis enfila et l'a rallongea. Soudain, elle éclata en sanglots, me faisant sursauter.
"Je suis horrible... sanglota-t-elle, le regard toujours dans le vague. C'est ma faute si mes amis me haïssent." La suite de sa phrase fut incompréhensible. Ses mots me firent un coup au cœur. Les autres creepypastas n'étaient pas les seuls à la pensée coupable. Je soulevai les cheveux qui cachaient ses yeux et les glissa sous son oreille doucement. J'attendis qu'elle eut finit de s'acharner ainsi sur elle même. Elle se blâmait pour tout, c'était horrible.
"Ce n'est pas ta faute, Anne. Ils se sont bravement battus, tu ne pouvais pas le faire pour eux." Elle ne répondu pas mais ses larmes redoublèrent, signe qu'elle m'avais entendu. Je lui frotta le dos pour la calmer, en vain, ce eut le résultat inverse. Elle finissait par s'endormir, fatiguée. J'en profita pour changer les draps et partir sur la pointe des pieds, mon masque de nouveau sur mon visage.
Dans le salon, l'ambiance était aussi morose que d'habitude. Ben ne jouait pas à la console, son regard fixé sur le plafond. Avant c'était Jeff ou Pupetter qui jouait avec lui. Mais aucun n'étaient là à présent. Beaucoup de creepypastas était à la table à manger, la tête dans les bras. C'était une scène déprimante donc je me glissa dans la cuisine. Slender avait l'aide de Eyeless faisait à manger tandis que le groupe de fille parlaient d'une série où je cite "Le mec au abdos est juste EJQCTBFREGXTRF". Au moins quelque chose de normale. pensais-je avant de prendre un sandwich et retourner dans ma chambre.
![](https://img.wattpad.com/cover/99198689-288-k932441.jpg)
VOUS LISEZ
Mascarade ( CreepyPasta tome 3)
FanfictionAria est détenue par les chasseurs et ses derniers attaques le manoir. Slenderman se laisse faire prisonnier pour sauver la mise aux autres mais que vas-t-il advenir d'eux ? Quel est cette personne à qui Anne veux présenter certains creepypastas ? e...