Mascarade ( CreepyPasta tome 3)

Chapitre 9

//Retour point de vue d'Anne//

Je sais que Bloody Painter était venu me voir. Malgré que je l'ignore, il était resté et m'avais même douchée. Sa gentillesse peu commune me faisais encore plu culpabilisée. Pourquoi fait-il ça ? Après tout, je suis celle qui a tuée sa seule amie et future petite amie. J'ai fais tellement de mal et sa pitié ne pourra pas réparer mes erreurs.

Les jours ont passés et chaque jours, Bloody venais me tenir compagnie. Il retirait son masque, le posait sur ma table de chevet en compagnie d'une assiette que Slender avait cuisiné puis se mettait à dessiner. Sa présence n'était pas gênante mais  je me sentais mal. Je ne mangeais qu'un tout petit peu du contenu de l'assiette, je n'avais pas le cœur à me nourrir convenablement.

Finalement, je me décida à lui poser la question qui ne me quittais plus depuis qu'il venait.

"Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? ma voix était éraillée, faute de n'avoir pas dit un mot si longtemps. Bloody sursauta doucement puis posa son carnet fermé sur ses cuisses. Il me jaugea du regard en silence un petit moment.

-Pourquoi ne le ferais-je pas ? rétorqua-t-il de son habituel ton égal.

-J'ai tuée tellement des nôtres... murmurais-je d'une voix rauque avant de laisser les larmes rouler le longs de mes joues. Je pensais pas qu'il m'avait entendue puisqu'il se contentait de me fixer.

-Anne... Tu as conscience que ce n'est pas de ta faute ? me demanda-t-il sans attendre une réponse de ma part. Si Diane est morte, c'est parce que son temps était venu. C'est pareil pour les autres.

-Qui d'autres ? crossais-je, mes larmes redoublant. Il prit une brève inspiration et commença à parler.

-Judge Angel, Smile Dog et Jeff sont mort durant l'assaut. Pupetter des suites de ses blessures tout comme Lost Silver. Dans son regard, je pouvais lire toute la douleur qu'il ressentait.

-J'ai besoin d'être seule." soufflais-je en me laissant tomber sur mon lit, allongée. Je ferma les yeux. Bloody ne répondu pas, se contentant de se lever. Il remit son masque en place et tourna les talons. Ce ne fut que lorsque la porte de ma chambre se referma dans un son presque imperceptible, que je rouvris les yeux. Lentement, je me redressa en position assise. Je ne reverrais plus Pupetter, Jeff, Smile et Lost Silver donc.... Au revoir, mes amis et... désolée. pensais-je amèrement. Je pris une grande inspiration et me leva de mon lit. Je manqua de retomber mais garda tout de même l'équilibre.

Mon corps semblais être à l'agonis. J'ouvris ma fenêtre et laissa le vent s'écraser contre mon visage, les yeux clos. Les paroles de Helen tournaient dans mon esprit à toute vitesse. " Tu as conscience que ce n'est pas de ta faute ?" Que voulait-il dire ? C'est moi qui avais commandée et lancée l'assaut ! C'est moi qui avait envoyée mes amis à la mort !

Je sentis à nouveau les larmes se former mais je ne les laissa pas faire. Je rouvris les yeux brusquement et sauta de ma fenêtre. J'atterris douloureusement deux étages plus bas. Je ne m'en formalisa pas et me mis à courir en direction d'une clairière au fond de la foret. Là-bas, je regarda le ciel. Mes péchés semblaient ramper le long de mon échine, rendant le poids de ma culpabilité encore plus dure à supporter. Je pris une grande inspiration et hurla. Je hurla comme si cela pouvait changer quelque chose à ce qu'il c'était passé. Je savais que rien ne changerais, bien sur, mais je n'en pouvais plus de me retenir.

Trop mal, j'avais trop mal.

Soudain, j'entendis des pas se rapprocher. Lorsque je releva la tête, je me figea net. Une jeune fille de peut-être quinze ou seize ans se tenait à quelques mètres de moi. Elle s'approcha de moi, sans peur, jusqu'à ce que moins d'un mètre ne nous séparent. Son expression était compatissante et douce.

"Que fais-tu ici ? lui demandais-je, tête basse.

-Je suis venue faire ce que j'aurais du faire il y a bien longtemps. dit-elle en s'accroupillant devant moi. Je vais te détachée de mes souhaits.... de moi quoi. précisa-t-elle me faisant ricaner.

-Et comment veux-tu faire ça ? dis-je sarcastiquement. Je suis une de tes personnalité, je suis toi. Elle soupira et me força à la regarder dans les yeux, saisissant mon menton entre son pouce et son index.

- Je t'ai peut-être créée toi et les creepypastas mais ce n'est pas une raison pour se foutre de moi. grogna-t-elle avant de retrouver une expression rassurante. La culpabilité que tu ressens, je ne peux la faire partir mais je peux t'offrir le libre arbitre. J'ai libérée Maria et Aria durant leurs sommeils. Il n'y a plus que toi, Anne. Tu es la dernière de mes personnalités à encore ne pas être vraiment toi et non plus moi.

-Pourquoi maintenant ? soupirais-je tandis qu'elle séchait mes larmes.

-Parce qu'à présent, je comprends le monde qui m'entoure mieux que jamais. Vous avez le droit au libre arbitre, d'être ce que vous souhaitées. J'ai déjà plus de deux cent ans et .... Je m'en veux de me rendre de mon erreur que a présent." Elle me caressa doucement le crâne, je sentis une bouffée de chaleur me saisir au niveau du cœur. Je n'avais jamais ressentis cela...  La jeune fille venais de me libérée de son emprise. "Au revoir, Anne. dit-elle avant de tourner les talons.

-Au revoir, Léa." murmurais-je, inaudiblement. Je me mis un moment avant de trouver la force de me relever et de repartir en direction du manoir. Mes bras étaient trop squelettiques pour que je puisse remonter dans ma chambre par la façade. Je fis donc le tour du manoir et entra par la porte principale. A vrai dire, je me trainais plus que je marcha en direction des escaliers. Soudain, une voix m'interpella mais je l'ignora et commença à monter les marches. J'étais déjà fatiguée. Je longea le couloir et passa à côté de Sally sans la regarder.

Pourtant l'enfant essaya, en vain, d'apporter mon attention sur elle
Je n'en fis rien. À peine eus-je fermée ma porte derrière moi que je m'écroula sur le sol. Mon corps ne me répondais plus. J'etais à peine consciente de mon environnement lorsque la porte s'ouvrit à la volée. Je sentis quelqu'un me saisir et m'emmener hors de ma chambre. Soudain, je fus prise d'une quinte de toux horrible et ma tête un mal de chient.

Soudain, la personne qui m'avait prise dans ses bras dit quelque chose que je ne saisis pas. D'autres personnes parlent, ma vision est trop flou pour que je puisse voir qui parle. Pourquoi suis-je dans cet état ? Serais-ce à cause de mon nouveau livre arbitre ? Sans doute n'est ce que le résultat des morts que j'ai causée... Je le mérite après tout.

Avant même que je m'en rende compte, j'avais perdue connaissance. À mon réveil, je rouvris les yeux sur du parquet. Il y a plus agréable comme lit...  Je me redressa et me retrouva nez à nez avec Léa, la jeune fille que j'avais rencontrée peu avant de m'évanouir. Elle semblais dormir paisiblement. Je décida donc d'attendre qu'elle se réveille. Elle prit son temps, cette saleté.

En me voyant, Léa eut l'air abasourdie. 

"Anne ?! S'étrangla-t-elle. Mais qu'est ce que tu fous là ?

-Je pourrais te poser la même question ! Pourquoi je suis chez toi ?! Elle me jaugea du regard un moment.

-Ce n'est pas chez moi ici.

-Alors ou sommes nous ?  Lui demandais-je au bout de mon seuil de patience.

-C'est un endroit intermédiaire entre la vie et la mort. On appelle ça le Coma."