Jeudi/Vendredi deux : Finalement on avance

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Hier je n'ai pas pu vous publier une partie, n'étant pas chez moi. Mais aujourd'hui je suis là, prêt à vous faire mon bilan de ces deux jours.

Alors tout d'abord commençons par jeudi : je n'ai pas fait de séance de sport ! Vous savez ce que cela veut dire ? Un rêve lucide ! Bon, calmons l'ardeur tout de suite, il n'était pas fantastique, j'en ai fait des plus intenses. Quoi qu'il en soit, voici ce que j'ai noté dans mon carnet :

Mon rêve lucide

Hors rêve ] Je me réveille et remarque que le soleil est levé. Toujours fatigué, je décide de me rendormir et pense, presque inconscient, à faire un rêve lucide.

Dans le rêve] Je suis accompagné des mes sœurs et nous suivons un chemin menant vers l'attraction Osiris du parc Astérix à Paris. Ceux qui connaissent le parc savent que les queues des attractions de ce parc sont pleine de décorations. J'ai donc l'impression d'être dans une maison. Je monte les escaliers et me retrouve, après avoir tourné sur ma droite, devant un second escalier descendant, donnant sur ce qui pourrait être un salon.

Une de mes sœurs me dit qu'elle voit, dans la pénombre de la pièce du bas, une silhouette accroupie en train de faire caca. Je prends mon téléphone et allume la lumière du flash. Comme je m'y attendais, c'était un démon : ces yeux jaunes brillant le trahissaient. Malgré un risque élevé, j'avais la sensation d'avoir la situation en main, que cette chose ne représentait pas de danger. Sans que je m'en rende compte, mon autre sœur avait pris une photo de la bête avec son téléphone. Elle a donc regardé le résultat sur son téléphone. Terrible erreur !
Je le savais, j'aurais dû les prévenir mais je ne l'ai pas fait, pensant que ne pas regarder une photo d'un démon dans les yeux relevé du bon sens. Je courus par la fenêtre, apercevant déjà sa face se démolir face à l'influence du démon : elle devenait un démon, tout comme lui.

Sans transition nette, je me retrouve dans mon lit, à moitié paralysé. Je suis allongé sur le dos, et vois une ombre en forme de main le poing serré. D'une certaine manière, elle veut m'absorber. Dans un premier temps, je pense qu'il me faut lever pour la tuer. Je saisis que c'est un cauchemar, que je suis en réalité dans mon lit. Alors, pour confirmer l'hypothèse, je me bouche le nez. Le test est positif. Alors, je me sens plus fort et arrive me lever plus facilement. Je touche la bête et elle disparaît.
Toute cette scène est très fade. Même si c'est un cauchemar, il n'est pas angoissant. Immédiatement, la menace étant éliminée et le rêve lucide enclenché, je pense à ma liste d'objectifs que je m'étais fixé. Voilà ce que j'avais prévu de faire :

1. Aller chercher de l'eau dans ma cuisine, pour voir si elle peut me permettre de rester lucide plus longtemps.

2. Prendre le katana qui est dans mon salon.

3. Aller chercher dans l'immeuble la fille dont je vous avais parler.

4. Passer par le sous-sol pour aller dans mon Lycée (ancien lycée du coup).

5. Profiter du voyage et improviser une fois au Lycée.

Je fais donc les deux premières étapes. Quand arrive le moment où je dois aller chercher la fille, je me dis que je devrais aller dans un appartement de l'immeuble où elle est. Je regarde sur les boîtes aux lettres, trouve son nom de famille, et me dirige au fond du couloir du rez de chausser. Je toque à la porte et après une longue hésitation à laisser le katana à l'entrée pour ne pas faire peur, ou rentrer avec, me décide à le prendre de peur qu'il disparaisse.
Ensuite, ce n'est franchement pas intéressant. Pour faire court - même si je raccourcis déjà - je me laisse emporter par le "scénario" et n'arrive pas à rester lucide. Au final, je perds ma lucidité.

Fin du rêve

Alors ? Que retenir de ce rêve ? Beaucoup de choses. Pour commencer, la lucidité en elle-même. Peut-être l'aviez-vous remarqué en lisant mes actions, j'ai perdu ma lucidité le long du rêve. J'aurais dû utiliser la technique que je pensais mettre en place où, utiliser celle qui consiste à se frotter les mains et se concentrer sur la sensation de friction. Aussi, j'étais trop moue. Il fallait que je dompte mon univers immédiatement. Je m'explique. Après avoir tué le monstre, tout ce que j'ai faits aurait pu être fait dans la réalité ; rien ne pouvait me prouver régulièrement dans mes actions que je suis dans un rêve. Normalement, on fait des tests de réalité pendant le rêve : j'en ai pas fait, grave erreur !
Ensuite, j'aurais pu aller au Lycée en passant par les airs. C'est rapide, pratique, moins dangereux (je n'aurais pas eu besoin du katana), agréable... Enfin vous avez compris, c'est mieux. Il m'aurait suffi de passer faire un tour par le sous-sol une fois arrivé.
Et le problème principal dans l'histoire, c'est que je sois allé chercher la fille, qui plus est, dans mon immeuble. C'est inutile, j'aurais pu la voir dehors ou au Lycée.

Enfin, ce qu'il faut retenir de ce rêve lucide c'est : (n'oubliez pas que je ne suis pas représentatif de toutes les personnes qui font des rêves lucides)

- Faire un peu de méditation avant d'aller dormir ça détend et on s'endort plus vite.

- Il faut que je me frotte les mains pour être plus lucide pendant le rêve.

- Faire des actions qui ne peuvent être exécutées que dans un rêve.

- Utiliser mon katana pour zigou... non, ça on l'dit pas.

- Abuser des tests de réalité.

- Ne pas, surtout pas, aller chercher la fille au début du rêve.

Bon, ce bilan est assez long. Parlons maintenant de vendredi, qui a été une journée beaucoup plus légère. J'ai fait du jogging ET des pompes - oui oui, ça travaille dur - parce que je n'ai pas fait de rêve lucide. J'avais faits de la méditation avant d'aller dormir. Une journée finalement très normale et simple.

On arrive bientôt à la fin de ces deux semaines. Je ne sais pas si l'objectif est loin, ni s'il est proche. Je fais des efforts, mais les rêves lucides, à mon stade en plus, c'est un peu au petit hasard la bonne chance. Toutes les mesures que je prends pour en faire, c'est un peu comme acheté pleines de ticket à la tombola. J'ai forcément plus de chances de faire un rêve lucide qu'au début du "défi". Mais j'ai peu être pris trop de temps pour me mettre en route.

Bon. Je garde quand même de l'espoir ! Aller, passez une bonne nuit.

Il est 22h56, c'est un peu tard, mais ça va encore...


Deux semaines pour faire un rêve lucideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant