Il Suffit D'un Regard

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Rebonjour! J'espère que l'histoire vous plait jusqu'ici! C'est juste pour vous préciser que lorsque ce sera le point de vue d'Erfan, imaginez vous que tout est en anglais. Mais je l'écrirai en Français pour des raisons logiques xD Voilà! Je vous souhaite une bonne lecture ❤

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PDV Erfan

Au moment où elle claque la porte, je lâche un profond soupir. Qu'est ce qui ne va pas avec cette fille?! Elle prend tout de travers. Mais elle a du répondant, et il faut avouer que c'est assez drôle...
Je crois qu'elle ne comprend pas mon humour... Je suis vraiment drôle pourtant.

Elle m'avait fait sentir quelque chose de différent. Comme si, en me tenant tête, elle arrivait à me faire douter de moi et faire partir les écailles de ma carapace petit à petit.

C'est vrai que c'est précipité de penser ça, je la connais depuis très peu de temps. Mais ce qui me fait changer d'avis c'est le regard que l'on a échangé. J'ai rarement ressenti quelque chose de plus intense que ses yeux dans les miens. C'était tellement... honnête. C'était naturel, c'était beau. Et tout était embelli autour de nous. Je ne sais pas, c'était étrange. Elle est différente.
Mais elle m'énerve.

En ce moment je n'ai pas trop le temps de penser à ça de toute façon.
Je suis en France depuis peu de temps et je dois absolument me trouver un lycée. Je ne parle pas très bien français alors j'ai besoin de trouver un établissement avec un bon niveau d'anglais pour qu'ils soient capables de me faire comprendre les cours un minimum en enrôlant un des élèves en tant qu'interprète... Aucun ne m'acceptera, je n'y crois pas... Je vais avoir besoin surtout de beaucoup de chance. Mais on ne peut rien refuser au Grand Erfan, pas vrai?

Alors pour passer le temps je donne des cours d'Anglais. Peut être que ça aidera les directeurs des lycées à m'accepter dans leur établissement.

Je n'ai plus qu'à espérer.

Malgré tout, je me sens seul ici.

Mais je me suis toujours senti seul, j'ai toujours été considéré comme "isolé". Personne n'a jamais cherché à me comprendre. Ils jugeaient juste.
En fait ce qui me permettait de ne pas être trop seul était et est, le succès que j'ai auprès de la gente féminine. Je suis vraiment beau, et je le sais, et je ne peux m'arrêter de fixer mon visage dans le miroir chaque matin. Je suis très fier de moi, et j'ai beaucoup de confiance en moi.
Je suis parfait.

Alors quand j'en ai marre de refuser toutes les demandes, ce qui peut grimper jusqu'à plusieurs par jour, je ne dis plus non et je fais ce qu'elles attendent de moi.
Je sors avec elles.
Parfois je les fais un peu... crier... sur un lit. Et comme ça, j'oublie tout.
J'oublie surtout cette fille que j'aime. Que j'aime plus que tout.
À qui je pense avant de dormir.
Celle qui se trouve dans mes rêves chaque nuit.
Celle dont le sourire illumine mon esprit.
Celle que je ne pourrai jamais cesser d'aimer.
Celle qui m'a quitté il y a plusieurs mois, après un an et demi de relation.
Celle qui me ronge de l'intérieur quand l'image de son regard et de son visage revient.
Celle qui me rend triste chaque seconde de ma vie.
Celle à qui je ne cesserai jamais d'en vouloir.
Mais celle que je ne cesserai jamais d'aimer.

Celle à qui je pense quand tout dans ma vie me donne envie de partir.

Celle qui me sauve est aussi mon tueur, et je n'arrive pas à accepter que dorénavant elle ne m'appartient plus.
Je ne pourrai plus jamais la reprendre dans mes bras.
Jamais je ne pourrai ressentir ses lèvres sur les miennes une derniere fois.
Parce que c'est fini.
Pour toujours.