Chapitre 5

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Le bonheur, la joie, l'entrain étaient les mots qui définissait l'état d'âme de Daouda. Il avait du mal à croire Djina, quand celle-ci lui avait tourné le dos un peu plutôt, il avait vraiment perdu espoir, mais là, il était au sommet de la gaîté.
Ceux qui lui arrivait semblait idiot, mais celà lui était arrivé, il était tombé amoureux de cette fille, aux premiers abords. Ceux qu'il ressentait pour elle était vraiment fort, pourtant il ne se connaissait même pas. Mais c'est aussi ça aimer! On peut tomber amoureux de quelqu'un au cour du temps comme celà peut nous arriver au premier rencontre, aux premiers regards, aux premiers contacts, il est juste imprévisible, l'amour.

-Alors, parle moi de toi!

Dit Djina mettant fin à se silence où chacun était plongé dans ses pensées.

-D'abord mon nom de famille c'est Traoré. J'ai trois frères et cinq soeurs même mère même père, mais j'ai d'autres demi frères et demi soeurs. Ma mère, c'est la deuxième femme de mon père, il en a quatre. Y'a aussi des cousins et cousines chez nous, des belles soeurs, beaux frères... Une très grande famille, tu ne t'ennuyeras pas là-bas.

-C'est sûr!

-Mon père possède une mine, c'est un grand monsieur de notre village. Et je te laisse le soin de me découvrir encore plus, ceux que je peux te dire, c'est que suis un vrai emmerdeur tu verras!

-Je le sais ça!

Disait elle en souriant, Daouda haussa les épaules en faisant de même.

-Et aussi j'ai vingt-ans, j'ai arrêté mes études en dixième année, pour travailler dans la mine de mon père. Ici on accorde pas trop d'importance aux études, chez moi y'a que six personne qui ont fait les bancs et deux qui continue toujours. Ooook à toi maintenant...

-Quoi?

-T'es en quel classe, t'es dans quel école? T'a quel âge?...

-Tu rigole n'est ce pas?

-Qu'est ce qu'il y'a?

-Je t'ai dit que je ne me souvenais pas de mon passé?

Disait-elle d'un air triste.

-Oh désolé, j'avais oublié!

-C'est pas grave.

-Allez fait pas cette tête ça viendra.

-Je vais y aller, je vais en parler à Saran.

-ok, demain je viens te chercher pour te présenter à ma famille... Ne t'inquiète pas tout vas bien se passer.

-C'est d'accord, bay!

-bay, à demain.

Lorsque Djina s'éloigna, Daouda souffla un "yes" de satisfaction et se mit à danser comme un fou. Il se précipita chez lui et sa mère fut la première personne à qui elle annonça la nouvelle.

-Je l'ai trouvé nah!

S'était-il écrié.

-Tu as trouvé quoi mon fils!

Répondit-elle.

-Ma femme! Eh nah si tu la voyait, on dirait une djinn, elle est tellement belle, quand elle parle nah, j'ai juste envie qu'elle reparle et reparle et reparle, sa voix sonne comme le son d'un lyre, son sourire tchieee, ses dents comme celle d'un bébé...

Sa mère était morte de rire, elle avait l'habitude des farces et conneries de son fils et se disait que ça n'était qu'une de plus. Elle ne prenait pas aux sérieux les mots de son fils. Après celà Daouda se dirigea à la mine trouver son père. Lorsque ce dernier l'aperçut, il eu un visage noir.

La Femme Du DjinnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant