Royaume d'Elec.
Nous pouvons apercevoir au loin les montagnes aux sommets blancs d'Elec se dressaient. Ce paysage est vraiment impressionnant. Cela fait environ une heure que nous avons repris la route mais voilà que mon ventre crie famine. Je n'ai rien mangé depuis presque deux jours et le soleil indique midi.
- On devrait s'arrêter pour nous mettre quelque chose sous la dent, proposais-je.
- Bonne idée ! Je meurs de faim ! s'exclame Sarah.
Je pose pieds à terre et attrape mon arc.
- Je vais chasser.
- Quoi ? Mais vous avez pas quelque chose comme des sandwichs ?
- Des quoi ? s'interroge Celios.
- Ah je vois... Vous connaissez pas, vous ratez quelque chose... mormone Sarah.
Je lève les yeux au ciel et m'éloigne en direction d'une petite plaine. Je me positionne derrière un arbre et scrute les alentours. Sur ma droite se trouve un petit ruisseaux ainsi que quelques biches assoupis sous l'ombre d'un chêne. J'attrape aussitôt une flèche et brandis mon arc. Je suis prêt à tirer quand une main s'empare de mon poignet.
- Non ! Les pauvres ! Je ne les mangerai jamais !
Je soupire lourdement.
- Quoi alors ? Tu vas te laisser mourir de faim ?
- Non, j'ai trouvé ça !
Sarah me montre fièrement ses mains remplis de petites bais bleues.
- Tu veux te nourrir seulement avec ça ? Déjà que tu n'es pas bien grosse...
- Je suis très bien comme je suis déjà ! Et puis je préfère reprendre la route au plus vite. Allez, viens !
Sarah tente de me tirer par le bras. Elle y met toute sa force ce qui me fait bouffer de rire.
- C'est bon, c'est bon, je me lève. Sinon tu risques de t'arracher un bras, lançais-je tout en rigolant.
Avant de rejoindre Celios, nous récoltons d'avantage de bais. Il faut prévoir pour les jours à venir.
- La chasse était si mauvaise que ça ? me nargue Celios.
- Non mais madame est végétarienne.
- Pas du tout ! Je mange très souvent au KFC !
- Au quoi ?
- Ah oui, c'est vrai, il est pourrit votre monde... J'aurai préf...
Je ne parviens pas à comprendre ses dernières paroles puisqu'elle marmonne entre ses dents.
- Peu importe ! Nous avons ramassé des bais. Reprenons la route.
Je m'apprête à monter sur Astrid lorsque Sarah se jette dessus.
- À ton tour d'être mal installé ! dit-elle en s'écrasant de tout son long sur ma louve.
Je lui lance un regard assassin et grimpe sur Celios qui rit de la situation.
....
Quelques heures plus tard, nous voilà en train d'escalader les montagnes. Nous suivons un étroit chemin peu solide à plusieurs dizaines de mètres de haut. Le froid me gèle les pieds ainsi que les mains et quelques flocons viennent fondre sur mon visage. Il n'y a pas beaucoup de vent mais le ciel se fait extrêmement sombre.
- Où est-ce qu'on va comme ça ? demande Sarah, les joue rosis.
- Il existe un tunnel qui nous permettra de traverser toute les montagnes en une seule fois, indique Celios.
- Et tu es sûr de savoir où il est ? m'inquiétais-je.
- Oui... Du moins je l'espère...
- Ah super ! C'est très rassu-
Tout à coup, le sol s'effondre sous mon pied, je recule brutalement et percute Sarah.
- Aiie ! Mon pied !
- Faites attention ! s'exclame Celios.
- Désolé Sarah !
Celios est toujours devant et maintenant un énorme trou nous sépare. Il me tend la main. Je parviens ainsi à le franchir tout comme Sarah, Astrid nous suivant de près.
- Nous y sommes presque, m'informe Celios.
L'étroit chemin s'élargit et nous arrivons sur une grande étendu de neige. Au loin, je remarque l'ouverture du tunnel. Nous nous dirigeons vers celle-ci lorsqu'une voix grave et menaçante nous interpelle.
- Où comptez-vous donc vous rendre ainsi ?
Je me retourne précipitamment et reste bouche bée en voyant les deux géants qui nous font face. Ils sont armés d'énormes marteaux de guerre et leurs mains ainsi que leurs pieds font deux fois la taille de leur tête. Leur peau semblent de glace et leur torse sont recouverts d'une longue barbe blanche décorée de crânes de squelette. (Charmant !) Je sens Sarah se décaler derrière moi puis Celios murmure :
- Des géants des montagnes.
Puis il reprend d'une voix plus assurée :
- Nous souhaitons seulement traversé les montagnes.
- Et nous, nous sommes là pour vous en empêcher ! rigole l'un d'eux.
J'attrape instinctivement mon arc mais Celios me lance une épée récupérée sur l'un des gnomes et brandit à son tour la sienne. Néanmoins, les deux géants font de même avec leur marteau.
- Va te cachée, murmurais-je à Sarah.
Puis elle disparue derrière des rochers recouverts de neige.
- Nous ne sommes pas obligé de nous battre ! annonçais-je désespéré.
- Effectivement, vous pouvez très bien vous rendre sans résistance !
- Hors de question ! grogne Celios.
C'est trop tard maintenant, nous ne pouvons plus faire marche arrière car ces monstres nous foncent déjà dessus. Le contact du marteau contre mon épée produit un bruit assourdissant résonant à travers toute la montagne. J'esquive et intercepte ses coups tant bien que mal, je ne peux le vaincre par la force, il me faut réfléchir. C'est ainsi que me vint une idée, une très mauvaise idée, faire appelle au force de la nature. Je frappe son marteau à l'aide du fer de mon épée le plus violemment possible. Le sol se met à tremblé, j'ai me retourne, j'ai réussis : une avalanche se dirige tout droit sur nous.
- À l'abri ! hurlais-je à Celios.
Mais je reçois un violent coup sur la tête, mon corps vient s'écraser au sol et ma vision de trouble. Je vois Celios tirer Sarah à l'intérieur du tunnel puis plus rien.
....
Je peine à ouvrir le yeux, une horrible douleur à la tête. Je ne suis plus à l'extérieur, je ne vois pas grand chose, une faible lumière parvient jusqu'à mes pieds. Puis tout me revient en tête, les géants, l'avalanche et... Astrid ! Je ne sais où se trouve Astrid ! Je me relève, le sol est froid, même glacial. Je m'avance mais une chaîne me stoppe violemment. Ma cheville est accrochée au mur. (Merde ! Je suis où ?!)
À suivre...
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À travers deux mondes
FantasySarah, jeune fille de dix-huit ans, se retrouve perdue dans un monde dont elle ne connaît rien. Entre le danger qui la guette et les créatures surnaturelles qui croiseront son chemin, elle aura besoin d'aide pour parvenir à rentrer chez elle. Mais s...