L'été derrière la porte d'entrée sonnait
A l'orée d'un printemps doré flamboyant
L'automne et sa dure monotonie attendait
La mort des paysages toujours verdoyantEn sondant les saisons c'est encor l'hiver
que je trouve enfouis en mon cœur
Dans sa terrible violence et sa froideur
Grandi ma Haine pour le moins mortifèreLe soleil a honte, la lune est coupable
Il n'y a plus de juge dans ce système
planétaire. Je laisse le temps affable
s'écouler d'un pas lent, lourds, blêmeEt sombre. Je sombre dans un abime
de non-sens et d'absurde. Qui m'anime.Qui m'anime...
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Insomnia
PoetryPerdu dans la nuit, je cherche l'éphémère sommeil... Quand vos yeux se ferment, les miens restent ouvert. Attendant. Que la nuit aveugle jouissent de ce don qu'elle m'a offert De voir à travers ses yeux, jusqu'au plein éveil...