Planétaire

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L'été derrière la porte d'entrée sonnait
A l'orée d'un printemps doré flamboyant
L'automne et sa dure monotonie attendait
La mort des paysages toujours verdoyant

En sondant les saisons c'est encor l'hiver
que je trouve enfouis en mon cœur
Dans sa terrible violence et sa froideur
Grandi ma Haine pour le moins mortifère

Le soleil a honte, la lune est coupable
Il n'y a plus de juge dans ce système
planétaire. Je laisse le temps affable
s'écouler d'un pas lent, lourds, blême

Et sombre. Je sombre dans un abime
de non-sens et d'absurde. Qui m'anime.

Qui m'anime...

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