La nuit tombe sur mon regard noir...!
Mes yeux se ferment pour mieux y voir
Mes crocs sanguinaires, ton corps dormant...
Ô regard impur : mords comme un serpent !
Etre lunaire, la tristesse éclipse ma voix
A l'ombre de la mémoire les tourments
Poignardent mes souvenirs. Patiemment,
Les cauchemars grondent, trouvent leur voie
Ô rage ! Que je désespère des bras de Morphée !
La lune ivre ne fête plus que son ennui
Au soleil pourpre de l'aurore brûlant,
Qui s'en va, va, dans un terrible élan
Le jour se lassant de ses longues nuits...
Sur les conseils du Sommeil affable
Marchant sur l'infâme nuit misérable,
S'effaçant comme cette rime sur le sable
Les yeux ouverts fixant le ciel coupable
Perserve Insomnia ! Cesse ta douce mélopée !
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Insomnia
PoetryPerdu dans la nuit, je cherche l'éphémère sommeil... Quand vos yeux se ferment, les miens restent ouvert. Attendant. Que la nuit aveugle jouissent de ce don qu'elle m'a offert De voir à travers ses yeux, jusqu'au plein éveil...
