-Dis moi Étoile qui luit au clair firmament,
Quels sont tes rêves et voeux du nouvel an?
Je les vois s'agiter les mêmes adulescents
Refusant de grandir, demandant tout et tant.Dis moi Étoile qui luit au clair firmament,
Pourquoi se battre quand on est bon à rien?
Depuis je n'espère plus et désir finalement
Que de survivre un peu à cette vie de chien.-Parmi les grandes promesses et les résolutions,
Me répondit l'Etoile qui luit au firmament,
Au coeur des promesses de grandes révolutions
Commencent tous nos rêves et nos obligations."Nos désirs les plus grands n'apportent que déceptions"
Penseront les plus tristes et les grands pessimistes.
"Ce n'est pas dans l'échec qu'on trouve satisfaction"
Se diront, effrayés, les anciens optimistes."A quoi bon commencer ce que je n'peux achever?"
Répèteront les mêmes épris de désespoir.
"J'ai beau viser la Lune jamais je n'l'atteindrait"
Se convaincront les âmes perdues dans le noir.Et quels changements se feront finalement?
Je te le demande avec compassion
N'est-ce pas toujours en soi que débute le changement
Dont on veut voir venir la réalisation ?N'est-ce pas d'abord en soi qu'il faut s'évertuer
À combattre les idées profondément ancrées?
N'est-ce pas cette petite voix en soi qu'il faut tuer
Se nourrissant des peurs et maux inavoués?C'est bien dans l'inaction que débutent nos defaites;
Dans nos passions éteintes que s'insinue l'échec.
C'est en passant à l'acte sans grandes salamalecs
Que l'on devient acteur de nos futures conquêtes.Les grands esprits n'ont pas connu que des succès !
Voilà une vérité qui permet d'avancer.
C'est leurs nombreux echecs qui ont renforcés
Chez eux la volonté de n'jamais renoncer .Alors toujours plus de choses promets !
Et chaque jour pense à ces engagements
Formulés naïvement le jour du nouvel an
Car le bonheur commence souvent par un souhait.
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Insomnia
شِعرPerdu dans la nuit, je cherche l'éphémère sommeil... Quand vos yeux se ferment, les miens restent ouvert. Attendant. Que la nuit aveugle jouissent de ce don qu'elle m'a offert De voir à travers ses yeux, jusqu'au plein éveil...