FRENCH CONNECTION

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Bonjour à tous, ceci est ma première fanfiction aussi j'espère que vous prendrez plaisir à la lire, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, avec respect bien entendu, elles seront appréciées.

Cet univers et ses personnages ne m'appartiennent pas... Hélas, hormis certains zozos qui sortent tout droit de mon imagination dérangée.

PS: Je viens d'ouvrir un blog, siri-andersen:skyrock:com (mettre des "." au lieu des ":"), pour ceux qui souhaitent poser des questions, faire des remarques, suivre l'avancée de l'histoire...

FRENCH CONNECTION

Marre... Marre, marre, marre et remarre. J'en ai plein les bottes de ce pays ou il fait trop chaud,trop humide ou il y a trop de moustiques et puis ah oui trop de morts vivants aussi.

Bonjour moi c'est Siri Andersen, 24 ans, bretonne de son état, qui menait tranquillement une vie sans grandes aventures jusqu'à ce que... BAM ! Zombies, oui oui zombies, genre bien moches, bien puants, bien décomposés quoi et bien cannibales aussi.

J'étais arrivée aux États Unis il y a un bon moment déjà, j'ai le plus grand mal à tenir mon agenda à jour ces derniers temps, j'étais venue profitant des vacances, pour assister à une conférence à Atlanta, la cousine de ma mère habitant dans les environs je m'attendais à prendre un repos bien mérité à rien glander les doigts de pieds en éventail.

Mais voilà les choses étant ce qu'elles sont, après les premières semaines qui suivirent la panique, dû à l'annonce de la terrible épidémie zombiesque, je me suis retrouvée isolée et paumée dans un pays que même avant tout cela je peinais à comprendre.

J'ai bien tenté au tout début de m'intégrer à quelques groupes malheureusement soit ils se sont dissout suite à des attaques de zombies voire d'humains, soit justement les humains que je rencontrais devenaient de moins en moins net auquel cas je préférais discrètement m'éclipser avant que ça tourne au vinaigre.

Et me voilà donc, râlant intérieurement, les pieds en compote, la faim et surtout le manque de sucre me rendant hargneuse au possible, sans moyen de me défouler, pas même un 'tit zombie à éclater. 

Bon OK un peu de calme ça fait du bien mais là j'en suis au point ou le manque de contact laisse à mon cerveau un peu trop de liberté, j'en étais actuellement à imaginer des méthode de dressage zombie, j'me voyais bien leur lancer la baballe et qu'ils me la ramène tout content tel de gentils labradors... Et me voilà à rigoler seule comme une illuminée au milieu des bois.

Les bois... Quelle connerie d'être entrée là dedans mais il y a trois jours, poursuivie par une escouade de croque en bouche, le manque de sucre se fait sentir, je n'ai pas trop eu le choix. Dans le temps jadis, écoutez moi parler comme ma grand mère, si j'avais vu une scène pareille à la télévision, j'aurais pesté contre la nunuche, qui loin de savoir survivre à l'écart de quelques abris ou ressources que représentait les vestiges de civilisation actuelle, s'enfonçait dans un territoire hostile ou le moindre bruissement enflammait l'imagination et augmentait le rythme cardiaque.

Et la depuis un moment déjà j'avais ce sentiment d'être épiée qui me transperçait la nuque. Et ce calme qui, couplé à la fatigue et la faim, me mettait sur les nerfs me fit resserrer ma prise sur ma petite hache, maigre défense face à un humain mais n'étant pas natif de ce pays de fous de la gâchette je peinais à me servir des armes à feu et cette hache m'avait tenu compagnie sans faillir depuis mes début de zombie killer en solitaire, brave petite pensais je en souriant bêtement.

Bon pour en revenir à nos moutons mateurs des forêt, je commençais doucement à en avoir ras la culotte de me sentir collée aux fesses.

Sur une inspiration soudaine je démarrais un sprint en zigzaguant entre les arbres, me sentant l'âme d'une Indiana Jones des temps zombiesque, terminant ma course par une roulade dans un buisson digne d'un ninja, ça roule un ninja hein? Bref me voilà à zyeuter à travers les branches le moindre mouvement, les sens en éveil.

Ah le voilà, j'aperçois le buisson en face de moi qui bouge, je renforce ma prise sur mon arme, tend mes muscles, inspire un grand coup et m'élance en poussant un cri guerrier. Écartant les branchages je me retrouve face à l'intrus qui me fixe les yeux surpris semble t il avant de détaler comme un lapin, car lapin c'était en réalité. Nom d'une cacahuète mais qu'elle situation grotesque, décidément cette journée semblait placée sous le signe du ridicule, c'est le sourire au lèvre que je me retourne et... et merde.

Me voilà louchant sur la flèche pointée à quelques centimètres de ma tête puis sur le type à l'autre bout qui n'a pas l'air du genre à pousser la chansonnette entouré de Bambi et des 7 nains, mauvais point pour moi, d'autant que, malgré l'amour sans borne que je porte à ma hache, je savais que j'étais loin de faire le poids.

Seul moyen de survie: la communication, mais après tant de mois passés sans échanges il allait falloir choisir mes mots avec soins et tact. Aller ma grande lance toi...

-Euh... salut.

Une seule tête et trop d'arbres pour savoir lequel choisir pour me l'éclater. Deuxième tentative.

-Quoi de neuf?

Toujours trop d'arbres...

Grand sourire niai de ma part face à haussement de sourcil dubitatif de redneck des bois, le match semblait mal barré.

-Qu'est s'tu fout la, t'es seul?

-Et ben t'es direct comme gars, normalement on pose pas ce genre de questions avant le troisième rendez vous mais comme je suis de bonne humeur et de nature conciliante dans ma grande générosité je vais éclairer ta lanterne. Alors voilà je me promenait tranquillement dans les bois, ressentant cette connexion unique avec la nature...

Je le vis hausser encore plus les sourcils et contracter les mâchoire d'agacement, s'impatientant l'air de penser avoir affaire à une folle.

... et puis SOUDAIN ! M'écriais je en donnant un grand coup dans l'arbalète, qui vola plus loin, suivit d'un coup de pied dans les noix (non il n'y a pas de noyer dans l'coin désolée monsieur) et je pris mes jambe à mon cou, l'éternel « cours Forest, cours! » résonnant en moi, laissant un mâle grognant et jurant sur sa virilité fortement outragée.

Je courrais donc comme si ma vie en dépendait, ce qui était sûrement le cas aux vues de la situation, ne donnant pas chère de mon french popotin.

Hey, be cool take a kiss cool! (Daryl Dixon X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant