COTTON EYE JOE

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COTTON EYE JOE

Putain de sa mère la ... cette chienne de garce allait lui payer.

Voila grosso modo ce qui tournait en boucle dans ma tête alors que je courais comme un dingue après la gonzesse qui avait réussi à déjouer ma vigilance avec ses conneries, la douleur à mon entrejambe me faisant redoubler d'ardeur... garce...

J'avais toujours eu une plus ou moins mauvaise opinion de la gente féminine, mon frère aîné m'ayant depuis longtemps rabâché le fait que l'utilité d'une femme se limitait à la cuisine et au lit, mais depuis l'invasion des rôdeurs ces vagins sur pattes me tapaient vraiment sur le système, forcé de subir leur présence constante et leurs priorités existentielles débiles, seule Carole trouvait un minimum grâce à mes yeux sachant quand me laisser de l'air.

C'est pour me calmer les nerfs et avec un peu de chance ramener de la bouffe que j'effectuais mes sorties à travers bois, mais voilà que même sur mon terrain de prédilection je devais me taper une de ces grognasses... Et pas dans le sens agréable du terme.

Je l'avais observé de loin , épiant son comportement étrange, la voyant glousser sans raison apparente. Tarée... m'étais je dis sur l'instant avant de la voir détaller, courant dans tous les sens comme un putain de dindon bourré avant d'échouer tel un cachalot dans un buisson... Complètement jetée.

Je restais tapis derrière un arbre avant de la voir surgir d'un coup en beuglant à tout va dans la direction opposée agitant sa hache et effrayant la pauvre bête caché dans les buissons.

Bordel de merde cette conne allait rameuter tous les geeks alentours avec ses pitreries, ça se trouve cette folle n'était pas seule, elle avait l'air en plutôt bon état et aux vues de se que j'avais aperçu, se débrouiller seule et survivre semblait relever du miracle la concernant. Je devais en avoir le cœur net pour tenir les autres à l'abri...

C'est donc suite à un face à face surréaliste et admettons le légèrement douloureux que je m'étais retrouvé à pisté en jurant ce drôle d'énergumène.

Fait chier pensais je, elle courrait vraiment vite, je l'avais perdu de vue mais le sol remué sous ses pas et les branches cassées sur son passage m'indiquaient la piste à suivre et celle ci menait droit à la prison.

Merde, même s'il était à ¾ d'heure de marche de cette dernière, le risque qu'elle l'aperçoive de loin et qu'elle en informe ses éventuels compagnons était trop grand.

Je stoppais soudainement ma course, aux aguets, des bruits de lutte attirant mon attention. Reprenant un rythme plus soutenu je grognais en sentant mes bijoux de famille protester... Maudites femelles.

J'arrivais aux abords d'une clairière, écarquillant les yeux face à la scène se jouant devant moi.

La cinglée, entourée d'une dizaine de rôdeurs, plus quatre déjà à terre, se défendait vaille que vaille avec, il fallait le reconnaître, un certain style.

Mais le nombre et la fatigue semblaient doucement prendre le dessus sur la demoiselle... Grrrr demoiselle, me voilà qui parlait comme dans un putain de conte de fée,mais c'est vrai qu'au vu de la situation et des huit rôdeurs restant le terme demoiselle en détresse semblait s'imposer.

Si je n'intervenais pas elle allait se faire bouffer c'était certain... Et puis merde quoi, ça me ferai un problème en moins, elle l'avait bien mérité. Mais en y réfléchissant, la voyant se débattre sans un cri ou un appel à l'aide, peut être était-elle seule. Si c'était le cas elle pourrait être un atout pour le groupe me dis je en voyant la tête d'un geek volé en l'air suite à un violent coup de hache... Plus que six, elle avait l'air à bout et tentait péniblement de maintenir de ses bras tendus la tête du mort vivant qui claquait du bec à son intention.

C'est avec une certaine satisfaction que je vis son air éberlué face à la flèche sortant du crâne qui, quelques instant avant, tentait d'en faire son quatre heure.

-Eh la casse burnes, bouge un peu ton cul ou j'les laisse te bouffer!

Ma réplique sembla la réveiller et elle se releva en chancelant.

Nous avons continué notre petit massacre avec calme et sérénité, ce petit bout de femme m'impressionnant malgré moi, donnant ses dernière forces jusqu'à la fin.

Une fois terminé je la vis s'effondrer au sol, jambes et bras écartés, ses yeux fixant le ciel calmement alors que sa poitrine se soulevait à un rythme erratique. Je m'approchait sur mes gardes, sait on jamais avec ce phénomène, quand deux grands yeux vert me fixèrent avec sérieux.

-Rebonjour bô gosse.

Tarée...

Hey, be cool take a kiss cool! (Daryl Dixon X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant