Chapitre 12 : Explications

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- Je serais curieux de voir la police et le SWAT quand j'appellerais le FBI pour leur demander de venir perquisitionner votre domicile. Je suis sûr qu'ils trouveront plein de document intéressant vous reliant au complot contre le colonel Carter. Avoua Jack.

Le visage de l'homme pâlit, il comprit alors qu'il n'avait aucune chance contre eux, ils savaient tout.

- Le téléphone se trouve dans la commode près du bureau. Dit-il.

L'agent Barrett alla regarder. Il ouvrit le tiroir de la commode et trouva effectivement le téléphone. Il jeta un rapide coup d'œil dans le journal d'appel et vit le numéro du téléphone de Darius s'affichait. C'était bien l'appareil qui avait servi à le contacter et à lui donner ses ordres.

- C'est bien celui-là. Affirma l'agent Barrett à l'attention de Jack.

- C'est bien, nous avançons. Maintenant, on va aller dans votre bureau et vous allez nous donner tous les documents que je vous ai demandés. Répliqua le militaire, qui fut soulagé.

Ils étaient bien au bon endroit et ils avaient suivi la bonne piste.

Le sénateur acquiesça et se tourna vers sa femme :

- Restez là. Je reviens.

Sa femme hocha la tête, elle était incapable de parler, la peur la paralysait.

Le sénateur se leva doucement et marcha en direction de la porte. L'agent Barrett passa en premier et Jack fermait la marche.

Les gardes furent étonnés de voir leur patron coopérer avec les intrus. Ils reculèrent pour s'éloigner pour éviter que leur supérieur ne soit blessé. Le sénateur les conduisit au rez-de-chaussée. Ils arrivèrent dans le bureau du politicien. L'agent Barrett prit place sur le siège face à l'ordinateur et l'alluma.

Il demanda :

- Le mot de passe ?

- Sonia1952. Répondit l'homme.

L'agent Barrett pianota sur le clavier et chercha les dossiers qu'il cherchait avec le militaire. Il mit une clé usb et copia les documents qu'il voulait.

- Vous n'y êtes pour rien, bien sûr. J'ai sous les yeux les copies des mails que Neil Gus a envoyés à Darius, les enregistrements des conversations entre vous et Darius, les notes concernant votre plan visant à inculper le colonel Carter, les transactions financière pour rémunérer Darius du travail qu'il a fait. Expliqua l'agent du NID.

- Merci pour tous ces documents cela nous servira à faire innocenter le colonel Carter. Mais pourquoi toute cette machination ? Qu'avez-vous à y gagner ? Demanda Jack.

- Je sais qui vous êtes, général O'Neill. Nous avons voulu piéger Carter dans le but de décrédibiliser sg 1, l'équipe phare, en qui le président à toute confiance. Vous n'êtes qu'une bande d'arrogant mettant en péril le sort de la terre. Dès que le colonel Carter aurait été emprisonné pour ce meurtre. Le président aurait dû suspendre toute l'équipe et ses missions et vous virer du programme porte des étoiles, puisque vous êtes relié à SG 1 et que vous êtes le chef de la base. Il n'aurait pas le choix et nous aurions pu etre débarrassé de vous. Mais, vous fourrez toujours votre nez dans les affaires des autres. Déclara le sénateur, en colère.

- Eh oui, c'est ma spécialité. Répliqua Jack, en souriant.

Il était content puisqu'il avait réussi sa mission. Il avait trouvé qui avait piégé Sam.

La police et le SWAT arrivèrent. Jack expliqua la situation et ils passèrent les menottes au sénateur qui serait jugé pour ce crime. Il était impliqué dans deux meurtres, celui de Mitch Logan, l'homme mort dans la chambre d'hôtel, et celui de Neil Gus, abattu à son domicile par Darius. De plus, il avait fait accuser un colonel de l'armée de l'air et drogué. Même en étant sénateur, il ne pourrait pas échapper à la justice. Jack et l'agent Barrett repartirent vers le commissariat où était détenue Sam.

Ils entrèrent dans le poste de police et Jack demanda à voir l'inspecteur Troy. Le militaire lui remit en main propre tous les documents disculpant Sam du meurtre. Il lui expliqua l'arrestation du sénateur Georges Quinn par la police d'un autre secteur. Il lui dit aussi que Darius était détenu à l'agence de détective de David pour des policiers puissent aller le récupérer. 

 Devant toutes ces preuves, l'inspecteur Troy n'avait pas d'autre choix que celui de relâcher Sam. Quelques minutes plus tard, Jack l'aperçut. Elle était dans un triste état. Jack lui sourit pour lui remonter le moral.

Sam se jeta dans ses bras et lui murmura à l'oreille :

- Merci d'être venu.

- De rien, ma chérie. Je t'avais dire d'avoir confiance en moi. Jamais je ne t'aurais laissé croupir en prison en te sachant innocente et en laissant un assassin en liberté. Répondit Jack.

Sam finit par relâcher le militaire et aperçut l'agent Barrett. Elle fut étonnée de le voir là. Jack lui dit :

- Il m'a donné un coup de main.

Puis en se tournant vers lui, il lui dit :

- D'ailleurs, à ce sujet, merci de m'avoir aidé.

- De rien, je n'ai fait que mon travail. Et puis, le colonel Carter est une amie. Je suis ravie de l'avoir aidée à se sortir de ce pétrin. Je vous laisse tous les deux. Expliqua-t-il en faisant un clin d'œil.

Il avait compris en les voyants tous les deux, les liens très forts qui les unissaient. Il sortit du commissariat.

- Viens, je te ramène à la maison. Dit Jack à sa bien-aimée.

Jack ramena Sam chez lui. Elle prit une douche car elle n'en pouvait plus de l'odeur de la cellule sur ses vêtements. Jack lui avait prêté un t-shirt en guise de pyjama. Il avait appelé la base en leur disant qu'il reviendrait le lendemain. Le colonel Reynolds lui assura que tout allait pour le mieux.

Une fois propre, il était cinq heures du matin quand Jack montra sa chambre à Sam et lui dit :

- Viens dormir avec moi. Nous avons tout les deux besoin de sommeil.

Sam lui sourit et ils s'allongèrent tous les deux dans le lit de Jack. Jack enroula son bras autour de sa taille et Sam s'endormirent dès que sa tête avait touché l'oreiller. Jack sombra aussi dans le sommeil. 

Amnésie meurtrièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant