J'en ai vu défiler
Des parents, des enfants,
Tous des humains.Ils ont tout abandonné
Pour espérer
Plus de libertés
Ou être plus justement payé.À prier pour une vie meilleure
Là bas, sur l'autre continent.
À endurer mille souffrances
À se nourrir de choses rances
À pleurer, sous la douleur
De désespoir, aussi de peur.Ils ne sont pas des bêtes sauvages,
Ils sont parfois traités comme tel.
Ils se raccrochent à des mirages,
Que certains leurs vendent à la pelle.À la fin de leur long voyage,
Très dangereux,
Très périlleux.
Ils arrivent et obligés ils nagent,
Dans la poisse de leur droit d'asile.Mais il y a ceux qui les méprisent,
Ne leur rendent pas la vie facile,
Mais il y a ceux qui les exploitent,
Et font profit de leurs fronts moites.On les rejette loin du bonheur,
Loin de la paix, on brise leurs cœurs.
On leur dit que pour nous ce n'est pas simple,
En bons égoïstes que nous sommes,
On éloignent leurs problèmes,
On ignorent qu'ils sont morts.
On fait semblant de vivre autant
De malheurs qu'eux,
Pour leur faire croire
qu'on ne peut rien
Pour eux.Ils n'ont pas d'endroits où aller,
Certains leurs disent qu'il faut se débrouiller,
Et les regardent de leur salon,
Bien au chaud devant la télévision.#libredevivre
Merci AnneHonymeA pour tes conseils !