My Wave (Tome 2)

Chapitre 3

Harry.

Mes yeux s'ouvrent quand j'entends les griffes de Scott sur le parquet, celui-ci vient s'asseoir en face de nous. Je suis toujours sur les genoux de Louis, on s'est tous les deux endormis l'un contre l'autre. Je lève les yeux vers l'horloge, il n'est pas trop tard, je crois que trois heures sont passées. Les bras de Louis sont confortables et rassurants mais je commence à avoir mal au dos, même si je serais bien resté ainsi pendant encore longtemps, là il faut que je me bouge. Mes pieds touchent enfin le sol et je fais attention à ne pas le réveiller. Je lève les bras au-dessus de ma tête pour m'étirer et vais dans la cuisine. Il commence vraiment à faire frais et maintenant que Scott est rentré, je peux fermer la baie vitrée.
Je fais le tour du comptoir pour ouvrir son frigo et voir ce qui se trouve l'interieur. Un sourire fend mes lèvres et je manque d'éclater de rire. C'est Louis tout craché, ça me tord le ventre parce que c'est ça. Ca qui fait que je l'aime encore un peu plus.
Des bouteilles de sodas, des plats déjà préparés, des oeufs et... Une boite de conserve.
Je secoue la tête et prends la boite pour la poser sur le bord de l'évier, c'est pas là que ça se range. Je prends deux oeufs et les apporte sur le côté de la cuisinière. Je commence a fouiller dans les placards à la recherche d'une poêle.

- Mais où est-ce qu'il...
- Dans le placard à ta droite.

Je sursaute et me retourne précipitamment, la main sur la poitrine.

- Bordel... Tu m'as fait peur !

Il rit et vient vers moi, il a encore les yeux plein de sommeil. Il se penche pour attraper la poêle et la pose sur la gazinière. Puis, comme si c'était naturel il s'assoit sur le comptoir à côté de moi et croise les bras, appuyant sa tête sur les placards du haut.

- Tu comptes me regarder encore longtemps ?
- Tout à fait. Merci de vouloir nous faire un repas acceptable, sinon on aurait été obligé de commander une pizza. Tu as sans doute vu que mes placards ne regorgent pas de nourriture très saine.

Je lui sourit et casse les oeufs dans la poêle après que Louis y ai mit de l'huile.
Je prends une spatule et les mélange.

- Mais qu'est-ce que tu fais ??
- Bah, des oeufs brouillé, ça se voit pas ?
- Oh non. C'est du gâchis ça.
- Quoi ?
- Bouge tes petites fesses.

Il descend du meuble et me donne un léger coup de hanche sur le côté pour me faire bouger. Je lui tends la spatule et lui laisse la place.

- Tu sais faire la cuisine toi ? J'ai bien devant moi le même Louis qui range une boite de conserve dans son frigo et qui n'a pas un légume dans sa cuisine ?

Il me tire la langue et je deviens son commis dans les minutes qui suivent sa relève. Je suis surpris de voir qu'en fait, Louis sait faire la cuisine, peut-être uniquement des œufs, mais c'est déjà pas mal.
C'est la meilleure omelette que j'ai jamais mangé de toute ma vie.
Je pose ma fourchette après la dernière bouchée et m'appuie contre le dossier de la chaise.

- Alors ? C'est pas mieux que ton gâchis d'oeufs ?
- C'était pas du gâchis, tu n'as même pas goûté. Mais oui, tes omelettes sont succulentes.
- Je suis content que ça t'ai plu.