Deux jours étaient passés. Depuis plus aucune nouvelle d'Hoony, ni de l'inconnu. Pendant ce temps j'avais tenté de m'occuper l'esprit en créant et terminant des pièces. M'éloignant au maximum des gadgets électroniques. Me retrouver seule avec moi-même ne pouvait me faire le plus grand bien.
Quant à Jennie elle s'est trouver une passion pour la k-pop, bien qu'auparavant celle-ci trouver que c'était réserver aux plus jeunes. Alors je dois dire que ces temps-ci celle-ci m'a en quelque sorte lâché. Apparemment, selon ces dires, c'est pour notre bien. Personnellement je pense juste qu'elle ne peut s'empêcher de saliver devant chacun des membres, et que s'éloigner de ces écrans la rend totalement dingue. Il ne serait pas surpris de la voir débarquer avec des accessoires floqués.
Ayant marre de coudre, de regarder des séries, des films. En claire ayant marre de tout je me parterre. Un avant-bras cachant la moitié de mon visage. Telle une enfant je bouge mes jambes exprimant mon agacement. Durant tout ce temps j'ai repensé à ce que j'avais fait à mon ami et surtout ce que j'avais bien pu dire à l'inconnu. Il est donc tout à fait normal qu'aucun des deux ne veuille bien me parler.
_ Ça me fait chier ! Pleurnichais-je.
A un moment donné il va bien falloir que je reprenne contacte avec ces deux-là. D'une part car je veux faire le point avec Hoony et d'une autre car j'ai besoin de connaitre l'identité de mon pseudo admirateur secret.
_ Portable, mon beau portable dis-moi ce que je dois faire ! Traversais-je l'appartement en courant. À nous trois !
✉Jihyo : Coucou, Hoony. J'espère que tu te portes bien et que ta mère va mieux. Je te contacte car j'aimerais prendre de vos nouvelles mais aussi pour discuter du précèdent évènement. Si jamais tu souhaites en parler pourrais-tu passer à la maison demain ? En te remerciant et en m'excusant pour toute cette pagaille.
Je ne sais pas trop ce que j'attends en fixant notre conversation. Surement un quelconque signe de sa part. pourtant pas un seul « vu » ne s'affiche. Il ne peut guère m'avoir bloqué étant donné que mon message s'est parfaitement en envoyé. Je soupire.
_ Maintenant au suivant. Je clique sur la conversation avec l'inconnu. Oh putain !
Jamais ô grand jamais je n'aurais cru tomber sur ce genre de chose :
✉Jihyo :
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✉Jihyo :
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Mon portable fit un vol plané jusqu'à atterrir sur mon lit. Heureusement. Mes mains agrippent fortement mes cheveux. Je tire comme une folle dessus. M'infligeant une douleur physique.
_ Pourquoi faut-il que je fasse des nudes chaque fois que je suis bourrée ?
J'avais récemment constaté que sous l'emprise de la boisson une passion avait vu le jour. Enfin plutôt la nuit. De quoi me rendre dingue. A force d'agir ainsi voila que je commets des erreurs et m'affiche ridiculement. J'espère du fond du cœur ne pas avoir effrayée l'inconnu, que ce n'est pas ça qui l'a freiné pour me parler et puis qu'il n'a pas une mauvaise image de moi. Ce serait affreux s'il est arrivé à avoir pas mal de préjuger à mon égard.
✉Jihyo : Je m'en veux horriblement...
✉T. : Pourquoi ?
✉Jihyo : Je pense que je te dois pas mal d'excuses...
✉T. : Tu crois ?
Pourquoi avais-je l'impression qu'il me lancer une petite pique ?
✉Jihyo : Sincèrement je ne sais vraiment pas par où commencer...
✉T. : Sans doute par le début. Non ?
Ok. Il doit surement m'en vouloir un peu.
✉Jihyo : Très bien. Avant tout de chose il faut que tu saches que je t'en ai pas mal voulue pour le faux plan. Ça m'est longtemps restée en travers de la gorge. Bien que je me sois dit que tu devais bien avoir tes raisons et que notre rendez-vous n'était pas si important. Que le repousser ne pourrait que me faire du bien comme tu l'avais expliqué. Toutefois j'en ai fait qu'à ma tête.
✉Jihyo : La fois ou je t'ai dit que tu pouvais aller te faire foutre est en partie à cause du faux plan, mais aussi parce que la mère d'un ami proche a dû se faire hospitaliser. La colère et la tristesse ne font pas bon mélange. Etant la première personne qui est apparu sur mon portable c'est toi qui en à payer les frais. Bien que j'admette que j'aurais pu être plus trash. Une chance que ce ne soit pas arriver, sinon je serais venue m'agenouiller directement devant toi.
✉Jihyo : Ensuite en ouvrant notre conversation j'ai vu que je t'avais envoyé deux photos très particulières. Je ne vais pas te raconter ma vie, mais sincèrement les deux fois ou tu en a eu une j'étais sous l'emprise de l'alcool.
Je craignais le fait qu'il passe des lignes. Du coup l'idée d'envoyer un roman ne me disais rien de bon. Tant pis si je devais en envoyer dix ou vingt. Ce sera fait sans hésitation. J'espère sincèrement que tu n'as désormais pas une mauvaise image de moi. Et que mes photos ne t'ont pas traumatisé. Désormais je jure me tenir loin de mon portable chaque fois que je touche à de l'alcool. Je ne peux pas promettre de ne plus en boire parce que c'est trop bon.
C'est comme si envoyer ces trois messages m'ont enlevé un poids des épaules. En poussant un bruyant soupire de soulagement je me laisse tomber en arrière sur mon matelas. Priant tous les Dieux pour que tout ne soit pas fini ainsi. J'étais affreusement curieuse. Il fallait que je sache comme il se prénommait et surtout à quoi ressemblait-il.
✉T. : Je m'appelle Tae.
Il est tard mais je ressentais le besoin de sortir prendre l'air. Rester enfermer dans mon appartement depuis deux petits jours ne me plait pas des masses. Je sautille presque chaque fois que j'avance. Un sourire en coin depuis que j'ai découvert son prénom. Tae. Au départ je pensais à des noms ridicules. Ensuite lorsque ces trois petites lettres sont apparues je n'ai nullement pu m'empêcher de me demander si c'était un diminutif.
J'entends des bruits derrière-moi. Rapidement je me retourne pour jeter un œil. Pourtant personne ne s'y trouver. Mon imagination devait surement me jouer un tour. Afin de me redescendre sur terre. Toutefois les bruits reprirent de plus belle et cette fois-ci ils me paraissaient bien plus rapide. Je craignais le fait de retarder ma course folle en jetant un nouveau regard par-dessus mon épaule. Même si ma conscience hurle que c'était parce que j'avais peur d'apercevoir un individu.
