Appartenance au Bad Boy

Chapitre 10

-"Mais merde c'est quoi ce truc dans ton cou là ?!"

OK. C'est Edward.

Vu que je ne répondais pas et que j'avais toujours les yeux fermé, il resserre son emprise autour de mes poignets et me dit, avec plus de rage dans la voix :

-"Quand je te parle tu ouvre les yeux et tu me répond !"

J'ouvre les yeux doucement et son regard me glace le sang. A ce moment, je dois l'avouer, Edward me fais plus peur que mon propre père lorsqu'il est sous.

Je tremble comme une feuille tandis que Edward continue à me maintenir fermement les poignets et d'un coup sec, il arrache le pansement me provoquant un cris strident.

Il me lâche et avant de partir, il me crit une dernière fois dessus avant de se diriger dans la classe :

-"Que je ne t'y reprenne pas ! Tu m'appartiens Leila."

Pour une fois qu'il m'appelle Leila, j'en profite. Je baisse la tête et je le suis dans la classe jusqu'à nos places habituelles.

Tandis que Edward s'assoit brutalement sur sa chaise, je m'y installe doucement, la tête baissé, comme à mon habitude quoi.

Edward était assez énervé. Il tapait du pied sous la table et joué nerveusement avec ses mèches de cheveux. Je baisse la tête encore plus, rouge de honte, jouant nerveusement avec mes mains sous la table.

Le cours à commencé dans la bonne humeur générale tandis que l'ambiance à ma table était froide, voir même glacial.

-"Edward .. Je suis désolé ..."

Mais pourquoi je lui parle moi ? Et pourquoi je suis en train de m'excuser ?

-"Tu as intérêt à l'être ouais ! À la pause, on sort, il faut que je te parle sérieusement !"

-"D-D'accord."

Après cet échange assez mouvementé, les deux heures de cours sont passés assez rapidement, pour mon plus grand malheur.

Quand la sonnerie de la pause retentit, Edward se lève en furie en m'entraînant derrière lui à l'aide de sa main droite autour de mon poignet droit. Le cours n'étaient pas terminé, le prof a été aussi choqué que le reste des élèves. Je vais avoir le droit à beaucoup de question quand je reviendrai. Si je reviens un jour.

Quand la froideur du mois d'octobre pointa le bout de son nez sur nos corps meurtri, Edward me plaqua contre le mur, me faisant poussé un cri de douleur dû au choque contre ma tête.

Je guis son regard glacial qui me fixe maintenant depuis vingt secondes sans avoir prononcer de parole. Pris d'une légère confiance, mais alors vraiment toute petite, je lève les yeux vers lui et mes yeux gris se mélangent aux yeux chocolat d'Edward. Mais ce moment ne dure que très peu car la forte voix d'Edward résonne dans mes oreilles et aussi dans la cours.

-"Quand je te mets des marques de possession sur le corps, tu as interdiction de les enlever ! C'est clair ou il faut que je sois plus explicite ?!"

-"Je ... Heu ... De ... Oui."

Que voulez-vous répondre à ça sérieusement ? Je n'ai pas vraiment envie de me faire taper dessus ni aujourd'hui et ni les autre jours.

Doucement, il vient coller son corps au mien, écrasant celui-ci contre le mur derrière lui par la même occasion, et déposer sa tête dans le creux de mon cou.

Je suis totalement paralyser contre son emprise sur moi et ses bisous dans mon cou me donne quelque frissons, car je dois l'avouer, je suis très chatouilleuse à cette endroit. Mais vite, ses chatouillement sont remplacés par des mordillement. Il est en train de faire un autre suçon dans mon cou.

Après quelque secondes il se décolle et il me dit, sérieusement :

-"C'était ta punition."

J'étais rouge de honte et je ne savais plus où me mettre. Je ne préfère pas répondre et baisser la tête.

Après cette petite altercation, il remonte en cours, suivi de près par moi, toujours la tête baissée.

Finalement, le reste de la matinée s'est passé dans le calme et Edward a passé le plus clair de son temps à observer l'oeuvre d'art qu'il a fait dans mon pauvre petit cou.

À midi, il m'a forcé à déjeuner avec lui, et je dois bien avouer que je me sentais moins seule et que plus beaucoup d'élèves nous regardait, vu que je me trouve en compagnie de Edward, un Bad Boy.

Le reste des cours est passé assez rapidement et c'est en cette minute que je suis en compagnie de Edward, près de sa moto, il se prépare à partir et moi j'attends qu'il parte pour partir, c'est ma logique, ne la critiquez pas s'il vous plait.

Alors que je pensais qu'il allait partir et que je pourrai enfin rentrer chez moi, une fille, non une femme, s'approche de nous avec une démarche aguichante. Je jette un coup d'oeil vers Edward et je vois qu'il reste de marbre face à cette femme plus que provocatrice.

Pour ne pas avoir affaire à cette femme, je tire sur la manche de Edward pour qu'il me regarde, je me met sur la point des pieds et je lui chuchote à l'oreille :

-"J'y vais. Cette femme ne m'aspire pas confiance."

Il hoche de la tête et je le lâche pour tourner les talons et rentrer chez moi le pas lent. Avant que je ne disparaisse définitivement de son champs de vision, j'ai entendu la fille dire "t'es libre ce soir bébé ?". Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin pour savoir ce qu'ils vont faire hein ?

Quand j'ai pénétré dans ma chambre, je me suis directement installé à mon bureau et j'ai travaillé pendant près d'une heure.

Ma soirée s'est plutôt bien déroulé en compagnie de ma mère et je suis allé me coucher, soulagé que ce soit la fin de cette journée.

Quand j'ai pénétré à l'intérieur de la salle de classe, mes yeux se sont directement posé sur la carrure imposante de Edward. Contrairement à lui, tout les élèves me regardait en souriant. Il pensait qu'il y avait quelque chose entre nous et on a eu le droit à une montagne de question en rentrant de nouveau de la classe après qu'Edward m'est fait une autre marque dans le cou, signe d'appartenance.

Je pars m'installer à ma place en saluant Edward d'un signe de tête, qu'il ne me rendit pas. Comme naturellement, je commence la conversation avec lui :

-"Alors comment c'était hier soir ?"

J'aurais pu trouver mieux comme sujet de conversation vous allez me dire. Mais il faut avouer que je n'ai pas d'autre idée et que c'est sortit presque tout seul. Mes joues sont enflammés par la honte et il me répond :

-"J'ai rien fais hier soir si c'est ce que tu veux savoir."

Je me contente de hocher de la tête en détournant le regard. Malheureusement pour moi, avec sa main il attrape mon menton et retourne ma tête vers lui et me dis, un peu déçu Surement :

-"Tu ne me demandes même pas pourquoi ?"

Je hausse les épaules et détourne le regard de ses beaux yeux couleur chocolat.

-"C'est parce que tu es là maintenant que j'ai pas baisé avec cette pute."

-"On est au moins d'accord sur le fait de la qualifier de pute."

Oh non ne me dites pas que j'ai dit ça ?!

Edward se contente d'esquisser un léger sourire avant de lâcher mon menton et de se retourner pour être dos à moi. Je fais de même ne voulant pas faire face à son imposant dos.

Les cours de la matinée se sont plutôt bien déroulé et la pose à l'Inter cours, Edward m'a laissé lire mon livre tranquillement pendant qu'il fumait tranquillement, les coudes en appuie sur le rebord de la fenêtre.

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Un chapitre sans fin à suspense ! Youpi ! XD

Sinon, merci d'avoir lu ce dixième chapitre et désolé pour les fautes ^^