Chapitre 38

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Est-ce que je l'ai toujours été ? Est-ce que c'est Edward qui m'a fait devenir comme ça ? C'est dans ma nature d'être soumise ?

Pendant que je me pose mille et une question sur ce que je suis devenue, mes pieds se dirigent naturellement vers la maison d'Edward. Mon cœur s'emballe, mes mains deviennent moite. Est-ce que c'est ça que provoque l'amour ?

Je finis par arriver devant chez Edward. Il est 17h22. Ma main se porte jusqu'à quelques centimètres de la porte. J'hésite à frapper. Et si c'était juste une blague ? Et si il était avec une autre fille ? Ces mots au fond de moi, ça vient de casser quelque chose. Je sens tout d'un coup vidé de tous mes sentiments, toutes mes sensations, toutes mes émotions.

Je souffle, comme pour chasser mes mauvaises pensée et frappe de deux coups distinct à la porte. Quelque secondes après, la porte s'ouvre sur Edward.

Sa carrure imposante, ses yeux pétillants et me dévisageants de haut en bas, sa bouche légèrement souriante qui laissait apparaître le début de ses pommettes. Il ne faut pas être aveugle pour voir que Edward est un dieu vivant.

-"Tu en as mis du temps à venir."

-"En même temps à pied c'est plus long qu'à moto."

J'ai répondu du tac au tac, ce qui a fait un peu râlé Edward. Mais il m'a finalement laissé entré. Il m'a pris le manteau et l'a posé sur le canapé. J'étais assez gêné, comme si je n'étais jamais allé chez lui, alors que pas du tout.

-"T'as oublié ton parfum."

Ah bon ? Pourtant je crois me souvenir que j'en ai mis ce matin. Je suis un peu gêné, je crois que c'est une blague.

-"Pourtant j'ai mon parfum chez moi, j'en ai mis ce matin."

Edward a l'air de s'agacer et commence a taper du pied par terre. Il se gratte l'arrière de la tête et me dit, un léger sourire aux lèvres :

-"Dans mes draps, dans ma chambre, sur mon fauteuil, même sur les vêtements, ton parfum est partout chez moi."

Je me mets à rougir instinctivement, et pour ne pas faiblir devant lui, mes yeux se plongent dans les siens, et lui dis :

-"Je suis censé m'excuser de vouloir sentir bon ?"

-"Tsss.. Bon Beh je vais être plus explicite ... Je suis désolé, pour samedi matin."

Edward vient de s'excuser où c'est moi ? Je suis en train de rêver le grand Edward s'excuse ?

-"On avait passé un super moment et moi j'ai tout gâché ... Excuse moi."

Il est en train de lire dans mes yeux l'incompréhension qui s'y dessine. Les mots ne sortent pas et je sens les larmes montées.

-"Pourquoi t'excuses-tu ?"

Edward soupire, il a l'air de chercher tes mots.

-"J'aurais jamais dû forcer les choses entre nous. J'aurais dû comprendre que tu étais une fille sensible, timide, ingénu. Malgré ça, j'ai quand même essayé, j'ai voulu avoir quelque chose de sexuel avec toi, parce que je suis comme ça voilà. Mais au fur et à mesure j'ai appris à te connaître et je me suis dit que tu aurai pu être une amie formidable."

Au fur et a mesure que Edward parlait, il se rapprochait de moi. Quant à moi, je ne bougeais pas, je l'écoutais attentivement.

-"J'ai remarqué que tu avais des sentiments pour moi. Et en faites je dois avouer que tu me plais. C'est des mots sur je ne dirai plus. Alors regarde moi et écoute moi."

Il n'est plus maintenant qu'à quelques centimètres de moi. Sa main vient se poser délicatement sur ma joue, ce qui me fait frissonner. Je ferme les yeux, pour profiter de ce moment un maximum.

Appartenance au Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant