Appartenance au Bad Boy

Chapitre 4

L'un d'eux se lève et commence à marcher dans ma direction. De réflexe, je baisse la tête. J'espère vraiment qu'il ne va pas venir me voir et me parler.

Malheureusement pour moi, l'inconnu s'installe sur le banc à ma droite à quelques centimètres de moi. Ne voulant pas sympathiser avec quelqu'un, et surtout, je n'en ai pas la capacité, je range mon livre dans mon sac et me lève du banc assez rapidement avant de partir dans la direction opposé à cet inconnu.

Après mon départ, je l'entends rire et chuchoter :

"-Alors comme ça veut faire son inaccessible, je serai encore plus fier de t'avoir quand je t'aurais alors."

Quand j'ai entendu ça, prise soudainement d'une montée d'adréaline, je me suis arrêté dans ma marche, je me suis retourné vers lui et je lui ai montré fièrement mon majeur avec un sourire pas du tout gentil. Ce à quoi, il m'a souris avec arrogance avant de se lever et de se diriger dans ma direction.

Oups.

Je fais demi-tour et accélère le pas, la tête baissé. Plus j'avançais, plus je l'entendais se rapprocher de moi.

Ça m'apprendra à prendre de la confiance. Pauvre conne de Leïla.

Je sursaute en sentant que sa main vient de m'arrêter dans ma course. Je me retourne lentement vers lui, toujours la tête baissée.

-"Beh elle est passé où ta confiance de tout à l'heure ?"

Je ne sais pas où regarder, donc, je regarde partout à part sa tête. Je ne préfère pas répondre, sachant pertinemment que quoi que je dise, cela ne me sauvera pas de cette situation.

-"Ho tu m'écoute quand je te parle ?!"

Je décide de prendre mon courage à deux mains et de lever les yeux vers lui avant de lui dire, sincèrement :

-"Je suis désolé d'avoir été une peste .."

-"Je ne sais pas si je vais te pardonner si facilement ..."

Et sur un coup de tête, et je vous jure que j'aurais préféré me faire frapper, je dis :

-"Je ferai tout ce que tu veux pour me faire pardonner."

Double oups.

Après, je ne voulais vraiment pas que les gens me voient comme une peste et qu'ils me jugent, ça m'était insupportable à penser.

-"Vraiment tout ?! Alors, viens."

Sans que je comprenne, il m'entraîne derrière lui en me tirant par la main jusqu'à un parc où peut de personne s'y trouve. Il s'assoit sur un banc et me dit, très sérieusement :

-"Viens t'asseoir sur moi."

Je m'éxécute, très hésitante dans mes mouvement et aussi gêné de la situation dans la quelle je me suis mise. Je m'assis lentement sur ses genoux, mon dos contre son torse mais il me dit un peu perplexe :

-"Dans l'autre sens."

Je me relève et m'assois une nouvelle fois sur ses genoux, mais cette fois, nos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Doucement, son souffle chaud vient chatouiller mon visage et il me dit :

-"Laisse moi t'embrasser, c'est tout ce que je demande."

Je ne fais rien tandis qu'il approche son visage du mien en posant une de ses mains dans ma nuque et l'autre dans le bas de mon dos. Et doucement, ses lèvres viennent se poser sur les miennes.

Je le laisse m'embrasser doucement en sentant mes larmes affluaient au coin des yeux, et sentant mes pommettes rougir à une couleur que je ne leur connaissais pas.