Chapitre 17

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Ma mère entend mon arrivé et tourne le regard vers moi. Je pose mon sac dans l'entrée et m'avance timidement dans le salon.

Ma mère se lève et me prend dans ses bras.

La personne qui se tient sur la chaise du salon est un homme du quarantaine d'années. Il commence à perdre ses cheveux et il y a des lunettes, lui donnant un air très sérieux. Il est très bien habillé et sa coiffure est impécable.

L'homme se lève et en tendant sa main dans ma direction, me dit, un léger sourire aux lèvres :

-"Je suis maître Courtier. Je serai votre avocat à votre mère et vous contre votre père. Enchantée mademoiselle."

Je lui sers timidement la main et lui dis, la voix un peu fébrile :

-"Enchantée."

Nous nous installons tous les trois autour de la table, et l'avocat prend en premier la parole :

-"Je vous demanderai de bien vouloir me raconter ce qui s'est passé dimanche soir dans les moindres détails, et bien-sûr je ne veux que la vérité, même si elle joue en votre défaveur."

Nous nous regardons avec ma mère et je décide de prendre la parole en première.

-"Le week-end dernier, je suis allé faire un camping avec des amies, malheureusement, je n'ai pas pu prévenir mes parents, et quand je suis rentré dimanche midi, mon père était complètement ivre .. Et ma mère très énervé. Il ne parlait presque pas mais c'est que quand ma mère a arrêté de parler que j'ai d'abord reçu une claque, ce qui m'a projeté au sol et ..."

Je marque une pause, sentant les larmes montaient. Ma mère vient doucement me caresser le dos avec un sourire réconfortant. Je soupire et continue alors mon histoire.

-"J'ai reçu un coup dans le ventre, dans les jambes et la douleur était telle que j'ai finit par perdre connaissance. A mon réveil, j'étais à l'hôpital, et mon père en garde-à-vue, d'après ma mère."

L'avocat acquiesça et pris quelques notes durant mon discours. Il regarda ma mère pour lui faire comprendre que c'était son tour.

-"Mon mari et moi étions resté sans nouvelle de Leila tout le week-end. Il s'est donc mis à boire toutes les bouteilles qu'il trouvait dans la maison. J'étais complètement térrifié et j'avais peur qu'il s'en prenne une nouvelle fois à moi. Finalement quand Leila est rentré à la maison il n'a pas dit un mot, puis que j'ai arrêté de m'engueuler, mon mari lui as mis une énorme claque, puis a commencé à lui donner d'énorme coup de pieds dans le ventre et dans les cuisses. Leila a perdu connaissance tandis que j'essayais de stopper mon mari tant bien que mal. J'ai finis par appeler la police et elle est arrivé quelques minutes après puis à embarqué mon mari et a appelé une ambulance en urgence pour Leila. Mon mari à été mis en garde-à-vue et j'ai veillé sur Leila jusqu'à qu'elle se réveille."

L'avocat acquiesce une nouvelle fois de la tête et terminé de prendre des notes. Il pose ses lunettes sous la table, et nous dit, un peu soucieux.

-"Madame Trost, comment ça une nouvelle fois ? Il vous a déjà frappé ?"

Ma mère baissa la tête honteuse, et prononça un léger oui, à peine audible. Je posa ma main sur la tienne, pour lui montrer que j'étais là.

Elle se leva, et souleva son t-shirts pour montrer tous ses émataumes. L'avocat prit de nouveau des notes, et nous dit, très sérieusement :

-"Je vais travailler dur pour faire une pledoirie, et nous nous reverrons Samedi matin, heure du procés, et je vous assure que nous avons toutes les cartes en main pour le gagner. Sur ce, bonne soirée et à Samedi."

Nous saluons le maître et celui-ci quitta la maison.

Sans réfléchir, je pris ma mère dans mes bras, en la serrant de toutes mes forces, pour lui montrer que j'étais là. Elle me tendit mon étreinte et elle me propose de commander des pizzas, que j'accepte bien volontiers.

La soirée se passa calmement devant la télé, pizza sur la table basse, et ma mère et moi blottit l'une contre l'autre avec un plaid sur nous.

L'heure fut pour moi d'aller me coucher et je lui souhaita bonne nuit avant d'aller me coucher. Mais avant de dormir, je pris le temps d'attraper mon téléphone pour envoyer un message à Ismerie.

[De Moi :
Je viens de voir un avocat et il pense que le procès sera en notre faveur, et je le pense aussi, ou du moins je l'espère. Passe une bonne nuit ❤️]

Sa réponse ne tarda pas à arriver.

[De Ismerie :
Ah c'est génial ! Moi j'en suis sûr que vous allez le gagner, c'est vous les victimes pas lui ! Passe une bonne nuit, je pense fort à toi ❤️]

[De Moi :
Merci d'être là ❤️]

[De Ismerie :
❤️]

Je posa mon téléphone sur la table de nuit et ferma les yeux, m'endormant paisiblement, l'image d'Ismerie dans mon esprit.

Le lendemain matin ne tarda pas à arriver, et pour une fois, j'étais de bonne humeur.

Je descendit prendre un rapide petit déjeuner et remonta vite prendre une douche et me preparer.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte. Ça devait être Edward. Tiens, je crois qu'il est en avance aujourd'hui. Je descendis rapidement les escaliers pour me retrouver en face à face avec lui, car il avait pris l'habitude de rentrer après avoir frapper à la porte. Je le salua mais lui ne fit qu'un brèf signe de la main.

Je mis mes chaussures, puis un manteau et sortit de la maison en sa compagnie en n'oubliant pas de fermer la porte derrière moi.

Il me tendit un deuxième casque et nous partîmes en direction du lycée.

Une fois arrivé, nous descendîmes de sa moto et nous marchons en direction de nos salles de cours.

Nous nous installons à nos places habituelles et Edward commençait déjà à s'ennuyer, et je sais que quand Edward s'ennuie, il passe son temps à m'embêter.

Bingo, je ne m'étais pas loupé. Monsieur s'était amusé pendant deux heures à me faire des tresses avec mes cheveux et j'avais ordre de ne pas y toucher, car il voulait me voir avec les cheveux bouclés.

J'ai oublié de préciser que la seule matière pour laquelle Edward s'intéressait, c'était l'histoire. Allez savoir pourquoi, moi-même je ne le comprends pas.

Vu que les deux heures suivantes étaient de l'histoire, Edward ne m'embêtait plus et se contenter d'écouter le prof et de prendre des notes parfois, oui oui, prendre des notes.

À l'heure du déjeuner, Edward me proposa de venir chez lui cette après-midi car nous n'avions pas cours. J'accepta sans trop savoir pourquoi et il m'informa qu'il y aurait Ismerie et Pierre, ce qui me rassura un peu.

Je décide quand même de prévenir ma mère, qu'elle ne s'inquiète pas que je ne sois pas là si elle rentre avant moi.

[De Moi :
Je passe l'après-midi chez un ami pour réviser, à ce soir.]

[De Maman 😍 :
Pas de souci 👌]

Je souris et regarde Edward mangeait ses spaghettis quelques secondes en lui disant, sur le ton de l'humour :

-"Tu sais que t'es terriblement sexy quand tu manges des spaghettis"

Il me regarda quelque secondes et me dit, sérieusement :

-"Tais toi et bouffe."

Je soupire, et continue de manger. Décidément, il faudra que j'attende un peu pour plaisanter avec lui.

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Voilà la fin de ce nouveau chapitre, j'espère que malgré les problèmes de Leila et sa mère, les petites notes d'humour vous font rires aha !

Bon je vous dit à plus dans le prochain chapitres, merci de suivre l'histoire !

Appartenance au Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant