Chapitre 32

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Une fois de retour au lycée. Edward salue Alban et Arthur, puis m'attrape par le poignet discrètement et nous nous dirigeons vers l'intérieur du bâtiment pour l'après-midi de cours. Sa marche était rapide et je le suivais difficilement.

Une fois arrivé devant notre classe, Edward me plaque contre le mur, pose sa tête sur mon épaule. Sa respiration était rapide a cause de cette mini-course.

-"Il y avait une de mes anciennes plans cul qui était sur le parking c'est pour ça que je me suis dépêché d'entrer, je ne voulais pas la croiser."

Je déglutit, et comme pour chasser une mauvaise pensée, je lui dis :

-"C'est vraiment une ancienne ?"

Edward se redresse et me regarde sérieusement. Il pose une de ses mains sur le mur à côté de ma tête et me dit :

-"Beh Bien-sûr, je ne vois pas pourquoi je mentirai."

Je me plonge dans ses yeux noisettes. Ce gars arrive à m'hypnotiser avec seulement un regard.

Il soupire et finit par se reculer, sûrement voyant qu'il ne se passe rien.

Après quelques minutes, où Edward fumait à la fenêtre, le prof a finit par arriver et nous sommes rentrés dans le calme avant que deux heures d'histoire ne nous tombe littéralement dessus. Et encore, Edward était le seul à ne pas s'ennuyer puisqu'il était passionné par cette matière, mais ça je l'avais déjà remarqué.

À la fin des deux heures, il était 16h, fin des cours. Heureusement pour nous d'ailleurs, parce que tenir un vendredi toute la journée c'est dur.

Lentement, nous rangeons nos affaires et nous nous dirigeons vers sa moto. J'enfile mon casque puis monte derrière lui, pour aller récupérer des affaires chez moi et ensuite aller chez lui.

Une fois chez moi, je pars instinctivement dans la cuisine, mais Edward me dit d'une pièce à l'autre :

-"Pas la peine de préparer quelque chose, on mange chez moi."

Je ressors donc de la cuisine et pars prendre un sac pour mettre le nécéssaire d'affaire de beauté à l'intérieur. Je mets également un pyjama, même si Edward m'a dit qu'il m'en donnerait un.

Je redescend légèrement gêné et voit qu'il était devant le buffet en train de regarder les photos de famille, enfin du moins ce qu'il en restait. Je m'approche de lui et lui dit :

-"Depuis que mon père est allé en prison, on a enlevé toutes les photos où il était dessus, du coup c'est pour ça qu'il n'y en a plus que cinq."

-"D'accord."

Edward soupire et s'assoit sur le canapé et me fait signe de venir à côté de lui, ce que je fais.

Il me regarde sans un mot, commence à lever sa main vers moi, mais finalement la redescend. Je le regarde, perplexe.

-"Tu restes habillée comme ça ? T'veux pas te maquiller un peu ?"

-"Je n'ai pas de maquillage..."

-"Ismerie le fera alors."

J'acquiéce. Nous nous regardons encore un peu.

Sûrement qu'au début, je n'aurais pas dû m'embarquer dans cette histoire à tomber par terre, peut-être que je n'aurais pas dû aller à cette soirée. Mais si je n'avais pas fait ça, je n'aurais jamais connu l'amour de jeunesse, cette amour qui vous construit, qui fait de vous un adulte et qui peut parfois durer toute une vie.

Soudain, nous sommes coupé par la porte de chez moi qui s'ouvre sur ma mère. Edward est surpris, puisqu'il ne devait pas penser qu'il allait la croiser. Il se lève, et pars la voir.

-"Bonjour, comment allez-vous ?"

-"Bonsoir, plutôt bien, merci de t'en soucier."

Ma mère lui fait un tendre sourire qu'Edward a du mal à rendre, mais bon, il a essayé c'est déjà ça.

-"Leïla, tu as tout pris c'est bon ? Je ne serai pas a la maison ce soir je sors dîner avec une collègue."

-"Oui oui ne t'inquiètes pas, nous partons."

J'attrape mon sac, m'habille de mon gros manteau chaud, prends d'une main mon casque habituelle puis câline ma mère avant de quitter la maison en compagnie d'Edward.

Je mets mon sac sur mon dos, m'accroche derrière Edward et celui-ci démarre rapidement. Une fois chez lui, on se dépêche d'entrer puis il va déposer mes affaires dans sa chambre tandis que je l'attends au salon. Une fois qu'il redescend, il me dit :

-"Faut qu'on prépare la bouffe avant que les amoureux arrivent."

J'acquièce et le suit dans sa grande cuisine. Nous préparons pendant environ 35 minutes des pâtes carbonara, enfin j'ai préparé pendant que monsieur me regardait faire en mangeant des olives sur le comptoir.

Je mets ça au frigo, et soupire. Edward pose son paquet d'olive à côté de lui, se lève puis se rapproche de moi en disant :

-"Maintenant qu'il n'y a plus rien à faire et que nous sommes seul, je peux passer aux choses sérieuses."

Ça sent mauvais pour moi là.

Je me recule, tandis qu'Edward avance, et je finis par me coller contre le frigo, sous le poids d'Edward. Il vint mettre sa tête dans mon cou en y déposant de petits bisous sensuel.

-"T'sais que tu as une odeur vachement ennivrante, j'ai envie de te bouffer."

Je me mets à rougir d'un coup, ses mains se baladent de mes hanches jusqu'à en dessous de mes bras, de chaque côté de mon corps, me provoquant d'innombrable frissons. Il finit même par mettre mes bras au dessus de ma tête en les tenants avec une seule main et en continuant ses petits bisous dans mon cou. J'étais littéralement en train de me faire emporter, en train de me dévouer complètement à lui, ne pensant plus qu'à lui, et uniquement à lui.

J'entendais sa respiration s'accélérait et il finit par commencer à dire :

-"J'ai envie-"

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que nous fûmes interompu par la sonette de la maison. Sûrement Ismerie et Pierre.

Merde. C'est ce qu'il a dû se dire.

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Oh la la mais quels tensions mesdames Messieurs ! Je vous dit à mercredi Prochain ❤️

Appartenance au Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant