Parodie cliché 2: les faux raccords

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J'ai remarqué que dans beaucoup d'histoires, il y avait des faux raccords de temps, d'espace, de lieux et même de saison !
Bref, retrouvons notre Laura américaine (évidemment) dans cette parodie.

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Mdrrr salut les copains, comme vous savez, je suis nouvelle dans mon bahut, je suis toujours timide, et surtout, j'ai repéré le badboy du lycée : Charles Henri Robert Trump! Ça fait une heure que je le reluque dans mon coin et je viens de me rendre compte qu'il n'avait pas de tee-shirt. Il était tellement beau torse nu par ce petit -60°C de l'hiver. Il fait une bataille de boule de neige avec ses copains. Jean Baptiste lui lance une boule de neige qu'il évite aisément (parce qu'il est trop fort mdrrr). Mais Marc Édouard le venge en lui lançant une boule de neige sur le torse. La neige fondu coule sur ses abdos parfaitement. Mdrrr je fond sur place moi aussi.

Bref heureusement que ce n'est que le matin. Comme ça je pourrais l'admirer toute la journée.

Quelques secondes plus tard je rentrais chez moi après cette longue journée de cours interminable. C'était épuisant  les vendredis ! Mais heureusement que Charles Henri Robert Trump a égayé ma journée ! Je repense au moment où il a agressé Ashley, ma pire ennemie, à coup de boule de neige. Malheureusement, cette conne a évité le boule de neige et l'a poussé dans le parterre de neige en rigolant. Quelle pouffe! Non seulement elle touche les magnifiques abdos, mais en plus elles se moquent de lui! Arg si seulement je pouvais l'étrangler! Mais qu'est ce que je dis moi? Je n'aime pas du tout Charles Henri Robert Trump !

Une fois rentrée, je rentre dans un café pour me rafraîchir avec un rafraîchissement parce que le temps ne se rafraîchie presque jamais ici. Il fait si chaud!

J'aime avoir un corps sculpté et gracieux, comme celui de Bouddha, alors je décide d'aller me chercher une pizza 4 fromages anchois ananas avec supplément steak haché. Seulement, je n'aime pas ma tenue pour y aller. Du coup je me change et décide de me mettre en bikini en soie, par ce que je n'aime vraiment pas attirer l'attention et que je suis pauvre. Pour mon maquillage, j'opte pour quelque chose de simple, du fond de teint orange comme la couleur du visage de Charles Henri Robert (je comprends pas, ses bras sont blanc...), du fard à paupières violet à paillettes rouge fluo jaune pastel et un trait léger de crayon bleu pastel rose merde. Mon fard à joue est rouge et mon rouge à lèvres est vert moisi. Je l'adore c'est mon préféré!

Une fois dans mes Louboutin vert merde, je pars en direction de la maison Blanche. C'est la plus belle galerie marchande au monde. Elle possède pas moins de 160 magasins, avec pleins d'agences d'embauches pour faire de la politique ! En plus elle est vraiment bien située, à New-York, capitale des USA, juste à côté de central Park. J'adore faire mon shopping là bas. Devant la maison Blanche, il y a un petit vendeur qui fait les meilleures pizzas au monde. Je me dirige donc la boutique de pizza. Quel froid!

Je commande au beau vendeur une pizza 4 fromages anchois ananas avec supplément steak haché.

- Alors? On aime les mêmes pizzas que moi?

Oh. Mon. Dieu. Le beau Bad boy Charles Henri Robert Trump est au même endroit que moi! Et en plus, il aime les mêmes pizzas que moi ! Mais qu'est-ce que je dis...?

- Dégage !  j'ai pas envie de recevoir des poils de torse sur ma future pizza, dis-je froidement, pour lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu. Mdrr il faudrait pas qu'il se doute de quelque chose ! Heu... De quoi déjà...?

- Hé madmazelle, tu te calmes wesh, me dit-il avec sa belle voix sombre de castra, j'sais pas où tu t'es crue, mais on est pas chez mémé ici.

Je n'ose pas répondre et baisse le regard en partant loin de cet endroit maudit.

"Viiiiiiiiictiiiiiiiime" me répétais la voix de l'auteur dans ma tête. Je fis un tour dans le parc. Il faisaient encore beau, mais froid. Quelle idée d'avoir mis un bikini en soie. Je sors de mon mini sac, une polaire et des vêtements de ski. Le temps est très incertain ici. Je m'installe confortablement sur un banc et consulte le dictionnaire pour trouver la définition du mot "viiiiiiiiiictiiiiiiiime". En lisant ma définition, je reçois un ballon de rugby en pleine face, me laissant une trace de boue sur mon doux et reposant visage. Je m'apprêtais donc à casser la figure du type qui m'avait visé, quand je me rendis compte que le beau Charles Henri Robert Trump me regardait intensément.... Je ne comprends pas, je suis très banalement belle, et pauvre par dessus le marché. Lui, il est beau et riche. Pleine de confiance, je lui lance:

- Qu'est ce que t'as le mongole, je suis si belle que tu voudrais ma photo sur tes abdos ?

Il rigole. Ma colère déforme totalement mon visage en une espèce de grimace qui filerait la gerbe à un paresseux.

-Non, t'as une tache de boue sur le visage, c'est rigolo, on dirait mon chien quand il bouffe sa merde.

Non mais quel toupet! C'est pas parce qu'il est riche qu'il a tout les droits!

Mon regard descend vers ses magnifiques abdos oranges. Un filet de bave s'échappe de ma bouche tandis que tous les joueurs me fixèrent.

- Euh.... ça va? me demande Trump.

Je ravale ma salive et fais demi-tour pour rentrer chez moi. Il fait tellement chaud, je suis sûre qu'on pourrait faire cuire un poulet sur les beaux abdos de Trumpinou. Mais qu'est-ce que je raconte encore? Je déteste Trump et sa façon de me parler.

Une fois chez moi, je monte dans ma chambre et opte pour une tenue d'intérieur: Une belle robe en velours​ violette turquoise orangée, des talons aiguilles vert merde (mdrrr c'est vraiment ma couleur préférée). Cette journée aura été épuisante. Je ne mis pas longtemps à m'abriter dans les bras de Morphée.

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Après quelques semaines d'absence, c'est une parodie sur les faux raccords qui continue cet ouvrage.
J'espère que vous vous amuserez en lisant, parce que moi je m'amuse bien à l'écrire.

Bref, je vous le dis une seconde fois, les yeux se lavent à la javel après chaque lecture.
Kiss

DreamyWhiteMoon

La parodie des clichésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant