4. Blood is thicker than water.

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     "Le sang est plus épais que l'eau"

[Athéna]

J'attrape mon téléphone, parcours mes messages, mon téléphone s'ouvre directement sur la page de messages avec Adam.
Je lis la conversation et émet un petit rire sarcastique, ce petit con prétentieux se prend pour un roi.

Je ne suis qu'en peignoir dont je remarque la douceur de la soie qui est fort agréable.
Je vais d'abord m'habiller avant quémander des explications.

Je me dirige vers la pièce qu'il m'a indiqué tout à l'heure.
Un immense dressing me fait face.

Pourquoi un homme aurait un dressing de femme?
Cet homme serait-il marié?

Oh et puis ça ne me concerne pas.

Je parcours de mes doigts les nombreux tissus soyeux et m'arrête sur une robe rouge.
Une robe longue, fendue à la cuisse avec un joli décolleté mais pas provocant.

Je n'ose pas porter ce genre de tenue, alors je remets mes vêtements en empruntant juste une paire d'escarpins noirs discrets.

Je détache mes cheveux bruns et les laisse tomber en cascade dans mon dos.

Après quoi je rejoins Rayan qui lui a finit de se préparer.
Il est confortablement installé dans un fauteuil pianotant sur les touches de son téléphone.

Le bruit de mes talons résonnant sur le sol de marbre lui fait relever les yeux de son écran.

Un immense sourire parcourt son visage tout en me scannant de haut en bas.
Puis son regard dérive sur le téléphone que je tiens dans ma main.

«Tu éviteras à l'avenir de laisser traîner tes affaires dans mon bureau.»
M'ordonne t'il d'une voix indifférente en reposant son regard sur son écran.

«Vous éviterez à l'avenir de répondre à mes messages.»
L'incendiais-je irritée tandis qu'il lève de nouveau le regard sur moi avec un rictus aux lèvres.

«Tu es très belle ce soir.»
L'intonation de sa voix me fait comprendre que c'est de la simple moquerie, j'hausse les sourcils en signe de mépris.

Rayan se lève de son fauteuil et récupère une veste de costard qu'il enfile.

«Allons-y.»

Je le suis sans broncher jusqu'à la voiture.

21h30

Nous arrivons devant un hôtel, un somptueux hôtel dont les cinq étoiles éclairent la façade.

Un homme nous ouvre la portière et nous fait descendre, une autre personne nous accompagne jusqu'à la suite numéro soixante-huit.

Le milliardaire toque et aussitôt la porte s'ouvre sur un homme vêtu de noir avec à la main une coupe d'alcool.

«Entrez monsieur et madame Abdas. Nous attendons encore monsieur Edsert.»
Nous accueille l'homme en désignant la pièce de sa coupe.

Ce type vient de penser que je suis la femme de monsieur Abdas.

La blague.

STINKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant