12. Your pretty face goes to hell.

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         "Ton joli visage va en enfer."

[Athéna]

Je suis totalement chamboulée par ses paroles.
J'ai beau faire semblant que la situation ne m'atteint pas, mais en réalité c'est une étrange et agréable sensation.

Pas de l'amour, mais une certaine inclination envers cet homme aux allures d'arrogant patron.

Je pose ma tête contre la vitre, et observe le paysage défilant de cette ville, dont je ne connais que le nom.

Je sens le regard insistant de Rayan de mon côté gauche.
Je finis par lever la tête vers lui.

«Qu'il y a t'il?»
Le questionnais-je poliment, m'attendant à l'un de ses sourires moqueurs et mesquins.

Il garde son regard sur moi pendant quelques instants avec une mine écœuré, puis il tourne la tête de l'autre côté.

Lunatique...

Nous arrivons à destination et Rayan paye le chauffeur du taxi, tandis qu'il m'offre sa main pour que je sorte.

Je repousse sa main d'un mouvement de bras, et sors du taxi sans lui jeter un regard.

Il inspire et expire bruyamment pour me montrer son énervement.

Nous commençons à marcher sur un boulevard, tout est animé la nuit, les boutiques sont pour la plupart encore ouvertes.

Nous continuons de marcher sur ce boulevard qui recèle des odeurs si différentes et dépaysantes.

Mais alors que nous continuons à admirer les vitrines éclairés des boutiques, dans un silence de mort à cause de la super ambiance, je reste plantée devant une vitrine.

C'est une magnifique parure qui d'abord retient mon attention, mais en m'arrêtant c'est une bague d'une beauté incroyable.

Lorsque je voit le prix exubérant de ce bijou, je m'éloigne de cette bijouterie.

Rayan est quelques mètres plus loin, il parle au téléphone et je décide de m'éloigner de lui, voir une autre vitrine.

De vitrines en vitrines, je me retrouve dans un tout autre endroit, ici les vitrines sont beaucoup moins éclairées, les passants plus rares, les rues plus étroites et des femmes se déhanchent devant une porte que je devine être une boîte de nuit.

Jamais je ne suis allée dans de genre d'endroit au préalable.
Un garçon me regarde de loin, il porte à première vue un tee-shirt noir simple et un jean noir.

Je ne détourne pas le regard et un duel de regard acec l'inconnu s'installe.
Le téléphone qu'il avait dans la main, il le range dans sa poche arrière sans me quitter des yeux.

L'homme s'approche de moi et me lance un sourire.

«Bonjour, c'est pas un endroit pour une fille comme toi. T'es pas d'ici.»

«Et alors?»
Répondais-je peut-être un peu méchamment.

Il me tend sa main avec toujours son sourire agaçant.

«Wyatt, enchanté.»
Se présente t'il dans un anglais parfait.

Je cherche rapidement un prénom dans ma tête.
Ne jamais donner sa véritable identité à un inconnu.

STINKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant