Chapitre 1

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** Point de vue de Marisa **

Un joyeux nouveau soleil vint de naître en cette belle saison de printemps sur l'étendu de la ville de Saō paulo au Brésil. De magnifiques rayons oranges traversèrent la paroi vitrée de la fenêtre de ma chambre avant de s'écraser sur le sol carrelé, le miroir ainsi que la coiffeuse, le petit bureau composé de deux chaises et d'une tablette où se trouvèrent mon ordinateur et quelques documents, et une partie du lit. Ces rayons me chatoyèrent le visage m'enlevant ainsi à mes doux songes.

Je me redressai  péniblement sur mon lit pour m'asseoir et jetai un coup d'œil autour de moi. Assise sur mon lit à deux places, j'essayai de m'habituer à la luminosité qui envahit ma chambre. Je me rendis ensuite dans la salle de bain où je pris une douche froide afin d'enlever toute trace de sommeil sous mes paupières. Ma douche terminée, je portai une simple robe violette à manches longues avant de me placer devant le miroir de ma coiffeuse où j'examinai mon visage avec soin.

Je pris le temps de passer un coup de peigne sur ma chevelure bouclée noir. Au dessus de mes paupières closes sous lesquelles se trouvèrent de petits yeux d'un bleu foncé, tellement foncé qu'ils se confondraient à du noir, j'appliquai du fond teint, je glissai ensuite le chiffon imprégné de poudre le long de mon petit nez aquilin, avant de descendre aux contours de mes petites lèvres sensuelles et de finir sous mon menton pointu. Ensuite j'appliquai légèrement du rouge à lèvres, arrangeai quelques mèches rebelles, un sourire étira mes lèvres et deux fossettes se creusèrent dans mes joues, satisfaite du résultat je mis des escarpins mauves, attrapai mon sac où j'y glissai mon téléphone ainsi qu'un mouchoir.

En même temps que je j'arrivai dans le salon j'entendis la sonnette de la porte retentir, je me précipitai pour ouvrir, ce fut Rosa ma meilleure amie qui fit irruption dans la pièce et s'écrit :

_ Marie, aujourd'hui c'est le grand jour, ce sont les soldes ! Alors tu es prête ?

_ oui ! Je suis plus que prête! Allons-y. Lui répondis- je avec une lueur d'enthousiasme dans les yeux.

Rosa sortit de l'appartement et je la suivis, je fermai bien la porte dernière nous. Rosa est l'une de mes meilleures amies, elle et moi sommes très proche. Nous partageâmes presque tout ensemble et elle fut toujours là lorsque j'eus besoin d'elle. Du haut de nos vingt cinq années nous marchâmes cote à cote vers la sortie. Malgré les années, Rosa conserva toujours sa taille et sa forme de mannequin même si cela fit déjà cinq ans qu'elle et moi n'exerçâmes plus ce métier. Nous prîmes ma voiture, une Mercedes nouveau modèle que j'eus fait repeindre en violet qui est ma couleur préférée.

Je pris le volant et Rosa s'assit sur la banquette avant près de moi. Tout le long du trajet Rosa fut surexcitée mais cela ne m'étonna pas car cela fit parti de son comportement habituel. Ses belles mèches brunes que j'enviai tant gigotèrent sur ses épaules de teints bronzés au rythme de ses fous rires suites aux blagues que nous nous racontâmes dans la voiture. Elle rit tellement que des larmes se reflétèrent dans ses iris gris, de belles dents blanches étincelèrent en dessous de ses lèvres pulpeuses roses qui affichèrent un magnifique sourire. Quelques minutes plus tard nous arrivâmes devant le centre commercial, je garai ma voiture dans le parking et Rosa et moi entrâmes toutes joyeuses.

À peine entrées, nous repérâmes  des sacs de grandes marques, nous nous dirigeâmes vers ces sacs, puis nous prîmes la direction des chaussures et enfin celle des vêtements. Après une heure d'achat Rosa et moi sortîmes du magasin et nous nous arrêtâmes dans un petit café les mains remplies de sacs. Une charmante serveuse blonde aux taches de rousseurs et aux cils très longs s'approcha de nous avec un charmant sourire tenant un petit carnet et un stylo dans sa main. Elle retroussa les manches de sa chemise blanche déboutonnée au niveau de la poitrine.

Le triomphe de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant