*** point de vue de Marisa ***
Après m'être réveillée, je pris une douche bien froide pour me reprendre et je décidai de sortir pour prendre l'air. J'eus l'impression d'étouffer dans mon appartement, je fus confuse et les émotions se succédèrent dans mon cœur, colère, déception, satisfaction, surprise, et tristesse. Je ne sus pas si je dus être satisfaite d'être libérée des griffes de mon ancien patron ou triste d'être au chômage mais, je ressentis tout ça à la fois. Ce fut un mélange de colère et de tristesse à lesquelles s'ajoutèrent la frustration et l'inquiétude. Je m'engageai alors dans une promenade à pied, l'atmosphère fut assez bruyante cet après midi, cela me changea les idées de voir autant de monde, d'entendre de bruits diverses, de rires à gorges déployées, de cris d'enfants qui se poursuivent et vinrent effleurer ma robe. Je ressentis subitement un petit choc au niveau de la jambe gauche. Je me baissai et aperçus une petite tête ronde sur laquelle se dressèrent des cheveux blonds frisés, de grands yeux noirs, un petit nez rose et une bouche minuscule qui me sourit timidement. Un petit garçon à la peau aussi rose que celle d'un bébé se tint à mes pieds.
_ désolé madame, j'espère que je ne vous ai pas fait trop mal. Il a l'air d'un petit ange avec sa voix à l'accent espagnol.
_ non mon ange, pas du tout. Et moi j'espère ne pas t'avoir blessé.
_ non pas du tout, c'est superficielle. Vous avez les yeux rouges, vous êtes sûre que ça va ?
_ oui ça va, c'est juste la poussière.
_ d'accord, vous devez vous essuyer les yeux.
_ oui je le ferais. Mais tu devrais faire attention la prochaine fois et ne pas courir partout.
_ d'accord, je dois vous laisser maintenant au revoir madame.
_ au revoir mon petit ange.
Je l'aperçus partir cette fois ci sans courir après m'avoir gratifié d'un sourire. Un sourire radieux, si innocent, si insouciant et si joyeux qu'il fit disparaître ma tristesse et ma frustration pour un instant. Je me mit également à sourire sans raison particulière. Ma promenade se poursuivit et me conduisit dans un parc d'atractions où je pris place sur un banc. Il y eut du monde, des enfants criants et riants à la fois, complètement étourdis par les mouvements des manèges, mais aussi des adultes qui redevinrent des enfants par les actions qu'ils firent. Ils n'hésitèrent pas à se poursuivre eux aussi et à rire à pleine voix. L'air chaud fit voltiger les mèches bouclées de ma chevelure noire ainsi que des parties de ma robe jaune. Un beau ciel bleu pur, orné de nuages blancs où le soleil se cacha et tendit à disparaitre à l'horizon vers l'ouest, s'offrit à nous. Quelques feuilles suspendues aux branches d'arbres s'agitèrent au rythme du vent. Des rossignols perchés sur les branches d'arbres donnèrent une belle touche à ce temps en démontrant leurs belles voix par des mélodieuses chansons, tout parut joyeux, tout, sauf moi.
Mais malgré cette ambiance agitée et ce magnifique spectacle que nous offrit la nature, je n'arrivai pas à me distraire et me sentis toujours aussi triste. Des souvenirs lointains ressurgirent si vite, des souvenirs qui apparurent toujours aux mauvais moments. Un liquide chaud ruissela sur mes joues après avoir prit naissance dans mes yeux. Des larmes. Je ne pus me retenir et pleurai. Je pleurai pour tout. Pour le présent et surtout pour le passé. Un passé que je n'eus malheureusement pas réussi à oublier. Je sentis une présence près de moi, un parfum masculin qui s'introduisit dans mes narines et emplie les poumons. Un parfum envoûtant, une odeur délicieusement bonne.
Un mouchoir pointa sous mon nez, soutenu par la main d'un bras masculin enveloppée dans une manche blanche doublée d'une autre manche noir d'un costume. Je le pris timidement avec un peu d'hésitation sans prendre le temps de regarder cette gentille personne au délicieux parfum. Je le passai sur mes yeux et mes joues mouillées, le regard vers le sol.
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Le triomphe de l'amour
Romansa_ demande le moi et je ne le ferais pas. _ je..... Je ne peux pas, je....ne pourrais me le pardonner. Ma réponse la dévasté encore plus. Et une larme glisse lentement sur sa joue gauche tandis que les miennes coulaient abondamment déjà. Lui que je n...