Le triomphe de l'amour

Chapitre 15

** Point de vue de Marisa **

C'était bien lui, il approchait très lentement et avait un carton à la main. Un fois qu'il se tenait devant moi, il s'arrêtait. Je baissais les yeux au sol, je ne savais pas pourquoi je ne pouvais pas m'en aller. Il fil deux fois mon tour en me regardant avec dégoût. Une fois le deuxième tour terminé, il revint devant moi et me dévisagea.

_ félicitations Marisa ! Tu as gagné ! Tu as eu ce que tu voulais !

J'ai eus ce que je voulais ? Mais de quoi pouvait-il encore parler ?
_ mais... Je ne vois pas de quoi tu parle.

_ je n'ai plus rien. Tu m'a tout pris. Tout le personnel a poser sa démission et l'entreprise est à présent vide.

L'entreprise est vide ! Je suis choquée et lève enfin la tête vers lui. Il posait un regard intense sur moi.

Marisa: tu...tu veux dire que tout...tout le monde est parti ?

Greg: ne fais pas semblant Marisa ! Tu as réussis à me prendre mon entreprise, la chose qui me tenait tant à cœur. Maintenant elle a fait faillite, je suppose que tu es contente. Il ne me reste plus qu'à vendre ma voiture pour être vraiment réduit à néant.

Les révélations de Greg viennent de me faire un choc terrible. Malgré tout, je ne suis pas heureuse de le voir dans cet état, il me faisait de la peine. Greg m'a beaucoup aider auparavant et maintenant je me sens si coupable.

_ mais... Je n'ai pas voulu te...ce n'était pas mon intention de...

_ ça suffit ! Ne fais pas l'ipocrite avec moi. Me coupa t-il sèchement.

_ adieu Marisa ! Reprit-il avec de la haine dans la voix.

Il passait près de moi sans un regard. Je reste là un moment, ébahie par tout ce que Greg venait de me dire. Je réussissais néanmoins à me reprendre et me dirigea vers mon lieu de travail.

Au secrétariat comme d'habitude la secrétaire était là. Je la saluai poliment avant de me diriger vers mon bureau. Une fois assise, à peine m'être saisit d'un papier que j'entends frapper à la porte. Je soupire longuement car je sais déjà qui c'est.

_ entrez !

Marco fit irruption dans la pièce avec son sourire si charmant. Immédiatement il se jette dans mes bras et me fit mille bisous sur la joue.

_ je t'aime tant Marisa.

Je t'aime Marisa... Si seulement cette phrase voulait dire ce que j'ai tant voulu entendre. Mais je sais à quoi il pense en disant cela et ce n'est certainement pas ce que je rêve tant d'entendre. Il me relâche enfin et s'assoit sur la chaise d'en face.

_ tout s'est merveilleusement passé. Patricia m'a dit qu'elle allait réfléchir mais je crois que sa réponse va être positif.

Mon cœur se déchire en entendant cela. Ça fait si mal. Je sens mes yeux se remplir de larmes prêtes à couler. Je me lève précipitamment de la chaise et m'approche de la grande vitre par laquelle j'ai une vue magnifique sur la ville. Sans le vouloir une larme goutte lentement sur ma joue. Je l'essuie précipitamment de mon doigt. Derrière moi, je sens Marco aussi se lever et s'approcher de moi. Il glisse lentement son doigt sous mon menton et m'oblige à le regarder.

_ qu'y a t-il Marie ?

Ses beaux yeux verts croisaient les miens. Ce regard bourré d'inquiétude me déstabilisait complètement mais j'essayais de garder mon sans froid et relâchais ses mains que je gardais dans les miennes.