Chapitre 12

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** point de vue de Marco **

Cela fait exactement un mois que j'ai invité Patricia à déjeuner. Un mois jour pour jour et depuis lors, je pense constamment à elle. Avant de dormir, il faut absolument que je l'appelle pour lui souhaiter bonne nuit. Quand j'arrive à l'entreprise, je cherche d'abord à la voir afin de prendre de ses nouvelles et quand on finit le travail, je vais obligatoirement lui dire au revoir.

Je deviens dingue. Patricia est constamment dans ma tête. C'est impossible de penser à quelqu'une d'autre qu'elle. J'ai beau essayer mais je n'y arrive pas. J'en ai parler à Fernando et ce dernier m'a affirmer que j'étais amoureux d'elle.

Mais est ce vrai ? Ressens je vraiment de l'amour pour Patricia ? Non ? Oui ? Presque ? Je n'en sais rien.

Steven aussi m'a dit que j'étais amoureux d'elle mais pourquoi suis je le seul à en douter ? Avant, Fernando et Steven me répétaient sans cesse que j'étais amoureux de Marisa et maintenant, ils sont certains que celle que j'aime c'est Patricia.

J'adore Marisa mais je ne pense pas être amoureux d'elle. C'est vrai qu'elle a beaucoup de qualités mais cela suffiraient-il pour en être amoureux ? Quand je l'ai rattraper lui évitant ainsi une chute, j'ai eu l'occasion de la voir de plus près, d'observer chaque trait de son doux visage et surtout m'imprégner de son parfum aux odeurs de bébés, j'aurais bien voulu que ce moment dure mais j'ai finie par la relâcher. C'est aussi vrai que c'est une femme facile à aimer mais même si je l'aimais, serait ce réciproque ? Non, je ne pense pas. Je préfère arrêter de fantasmer sur Marisa, de toute les façons, elle ne m'aime pas et cela je l'ai entendu de sa propre bouche.

Je l'ai surprise en pleine conversation avec Rosa, je n'ai vraiment pas pour habitude d'écouter les conversations des autres mais une fois de plus la porte était entrouverte et elles parlaient de moi. Je n'ai vraiment pas pu m'en empêcher. Marisa disait à son interlocutrice c'est à dire Rosa qu'elle ne tomberait jamais amoureuse du cousin de Michaël et Raymond.

Elle disait aussi qu'elle me considère comme un ami. Je me demande de ce qui a bien pu se passer entre mes chers cousins et Marisa. Je voudrais bien savoir la raison de cette haine qu'elle porte envers eux car, ce n'ai las la première fois que je l'entends parler de mes cousins avec un tel ressentiment. Je ne sais pas et je ne préfère pas lui poser la question. Je préfère oublier Marisa tout de suite, ce n'ai pas une femme pour moi. Comme si une femme comme Marisa pouvait s'intéresser à moi. C'est impossible ! Je dois arrêter de penser à Marisa et peu être me donner une chance avec Patricia, elle est belle et je ne vois pas de raisons de ne pas l'aimer. Je me perds une fois de plus dans mes pensées. J'hésite de proposer à Patricia de sortir avec moi. Selon Fernando je devrais, mais est ce vraiment ce que je veux ? Non. Oui. Je n'en peux plus de toutes ces réflexions qui s'entremêlent dans ma tête.

Je suis dans mon bureau perdu au milieu de toutes ces pensées, mais ce qui me surprends encore plus ce sont les lettres qu'affichent l'écran de mon ordinateur. Depuis le jour où pour la première fois j'ai écris le nom de Patricia je le refais constamment sans m'en rendre compte. Cela prouve une fois de plus que je suis toujours en train de penser à elle. Je sais à présent ce que je dois faire, il suffit d'en parler à Marisa. Je lui fais entièrement confiance et je suis sûr qu'elle va m'aider à conquérir Patricia car je compte bien la conquérir et faire d'elle ma petite amie.

Je me lève alors et je me dirige vers le bureau de Marisa qui est très proche du mien. Je frappe et elle m'autorise à entrer, je m'assois sans sa permission mais Marisa ne me le reproche jamais.

Marco: coucou.

Marisa: salut. Sa voix est bizarre, je lis très bien l'inquiétude sur son visage.

Le triomphe de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant