Les cours...De maths, ou de français? je ne sais plus...Depuis que Zoé m'ai parlé, je ne savais plus quoi penser, la journée venait de commencer et on parlait déjà de sa fin..
Ne peut-on pas profiter des quelques instants que nous passons sur terre?non, il faut se presser, après tout le temps lui ,après nous avoir énormément donné, ne fais que de nous voler à chaque instants et je ne pu voir la journée défiler sous mes yeux que déjà la sonnerie retentit..Plus je m'approchai, plus je sentis mon cœur s'accélérer, mon cerveau reprendre le contrôle...
Je traversais la cour de long en large, telle une ombre, à chercher un visuel sur cette fille sans me faire remarquer. Arbre, buisson, rocher, cabane...tout me semblait alors être une bonne cachette. Ainsi, au fin fond de la cour, derrière une cabane délabrée, je trouvais refuge.
Mon "rendez-vous" arriva, seule et habillée pour plaire...Mais elle n'est en rien pareil à Kate! Rien n'est pareil entre les deux. Que ce soit de la manière qu'elles ont à se tenir ou de leur regard, rien n'est comparable...
Je préfèrerais fuir plutôt que d'affronter la réalité, moi qui d'avant aurait fantasmer d'une situation pareille étais alors dégoûté de moi-même, dégoûté d'avoir perdu le fil, d'avoir perdu le contrôle et de devoir assumer les conséquences d'événements me dépassant.J'ai fuis...j'ai fuis...
Et oui, après tout ce n'était pas moi qu'elle voulait voir, c'était celui qu'elle voit tous les jours et je ne suis pas ce moi... Mon moi est celui qui rêve, qui penses, qui avance et recule pour avoir ses réponses mais mon moi est surtout incomplet, incomplet de réflexion comme de compréhension, trouvant ses réponses dans un autre...
Dans une autre...
Je courais des les champs quand tout à coup le soleil me caressa de ses derniers rayons, il faisait maintenant nuit, nuit noire dans lesquels les pires cauchemars apparaissent, mes cauchemars, mes démons...
Chaque branche que je brisais semblait me répéter les mots doux de Kate, chaque feuilles que j'arrachais semblait me caresser comme Kate, tout me faisait penser à cette diablesse...Succube de mon cœur, maîtresse de mon conscient et dresseuse de mon inconscient...Mes instincts ressortaient tandis que je me perdais dans la verdure de la forêt, m'avalant petit à petit dans ses ténèbres, dans son royaume perdu. Ce royaume, emplis de bêtes aux cris assourdissant, me vole ma raison, il la suce et s'en nourris, il n'en restera bientôt plus rien et je le sais, je me mets à crier le nom de ma muse, comme si je la cherchais, comme si je lui demander de venir m'achever...
Des mains étreignirent alors mes épaules, caressant mes bras et descendant jusque mes mains pour les serrer aussi fort que des menottes. Je n'ai plus la force de me débattre, je dois me soumettre et laisser cette personne faire, je sais qu'elle ne me veut pas de mal mais son identité m'importe peu, la seule chose qui occupe mes pensées c'est de ne pas me perdre d'avantage dans la beauté de cette nature, la beauté de ce monde dans lequel je m'abandonne, la beauté des bras de Morphée...
Une poitrine se blottis dans mon dos, un souffle caresse ma nuque, un parfum enivre mon nez, une chaleur me rappelle sur terre. La douceur d'une fille, la force d'une femme, la présence d'une mère, tout n'est qu'amour et je le sais. J'en tomberais presque amoureux.
Non, j'en suis déjà amoureux, amoureux de cette âme perdue à mes côtés.
La voix de cette fille retentit dans tout mon corps, de sa voix qui me charma tant...
-C'est bien, respires, je suis de retour...
VOUS LISEZ
Faux Départ
RomanceMathew fête tout juste ses 17 ans et possède déjà bon nombre d'échecs amoureux à son compteur. Malgré tout, son objectif l'empêche de se résigner face à sa vie amoureuse désastreuse car la seule chose qui l'obsède est cette simple question ; "où se...