II. Les Yakuzas

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⚠️ WARNING ⚠️ mots d'origine japonaise qui vous seront expliqués au fur et à mesure de l'histoIRe ne vous inquiétez pas

• Présent •
Shinjuku, Tokyo, Japon.

Le soleil n'avait pas encore fait son apparition dans le ciel que déjà Minori se trouvait prêt à entamer sa journée. Il ouvrit les yeux et fixa le plafond vide de tout, excepté un lampion rouge en mauvais état chancelant de gauche à droite. La seule fenêtre de la pièce était condamnée par des planches en bois mais un des carreaux présentait une fissure béante, on pouvait sentir de manière constante un léger courant d'air passé dans la chambre.

C'était dans ces moments-là qu'il se demandait si refuser de loger dans le domaine familiale avait été une bonne idée.

Ses yeux finirent par s'habituer à la pénombre. Il jeta un coup d'oeil à la montre attaché à son poignet. Elle affichait cinq heures et deux minutes. Il prit note qu'il lui restait un peu moins d'une heure pour entamer son habituelle routine. 

Il se redressa et balaya la pièce du regard. Les deux autres Kyodais* avec qui il partageait la chambre étaient encore profondément endormis. Le ronflement d'Akira, son ami, lui arracha un sourire alors qu'il se demandait quelle femme était venue partager ses rêves cette nuit. Il savait déjà qu'à son réveil il ne cesserait de lui en parler sans rater un détail aussi salace soit-il. 

Minori passa une main sur mon visage en retenant avec peine un bâillement. L'extirpation du lit se fit sans encombre, il attrapa son sac d'entrainement qu'il jeta sur son épaule et attrapa avec sa main libre ses pantoufles.

Il maudissait intérieurement le craquement du plancher qui s'affaissait à chaque pas qu'il faisait, attestant de l'ancienneté du bâtiment. Il se retourna juste à temps pour voir Akira changer de position en marmonnant dans son sommeil. Finalement, il atteignit la porte et la referma délicatement derrière lui. Une fois de l'autre côté il se dirigea d'un pas assuré vers la salle de bain commune. 

À cette heure-ci, il n'y avait pas une âme qui trainait dans les couloirs. C'est d'autant plus compréhensible lorsque tout le monde savait que l'eau chaude était activée à huit heures pétantes et pour une heure seulement. Quatre salles de bain communes pour une centaine d'hommes. Chaque jour, il restait une trentaine de vaincus qui finissaient par prendre une douche froide ou parfois préféraient retenter leur chance le lendemain. Quant à Minori, cela ne le dérangeait pas l'eau froide, au contraire, il connaissait les bénéfices des douches froides pour la circulation sanguine, mais également pour une récupération musculaire plus rapide. 

Malgré l'habitude pourtant, il ne put s'empêcher de grimacer lorsque l'eau glacée se renversa sur sa tête coupant sa respiration de plein fouet et l'aveuglant par la même occasion "P-Putain" cracha t-il.

Il résista à l'envie de s'enfuir, attendant patiemment que son corps s'ajuste à la température.

Après la douche, il se rendit dans les sous-sol où se trouvaient les dojos. Tout comme les douches communes, à cette heure-ci, ils étaient également déserts. Il s'arrêta en face de l'avant dernière salle, retira ses pantoufles et fit glisser la grande porte en bois massif. 

Elle comme Loyauté (AMBW)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant