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Texte de princessedestextes , catégorie : Fanfiction (Versailles), titre: La police secrète du palais

Partie première.

​Versailles était un endroit fabuleux, qui faisait peur tout en donnant envie à toute la population et l'aristocratie. Tant de nobles y vivaient, s'y amusaient, faisaient la fête, sans qu'on ne puisse les y apercevoir. C'était une forteresse impénétrable.

​Fabien Marchal était le chef de la police du palais, il avait de la poigne et ne vivait pas comme les autres nobles. Il ne s'amusait pas comme eux et préférait de loin travailler et enquêter pour sa majestée Louis XIV.
Il ne parlait jamais de la vie qu'il menait avant d'entrer au château, ni même de sa famille. Il était très flou quand on voulait qu'il parle de son passé. Il ne désirait pas que l'on connaisse sa vie intime, la vie qui avit précédé son arrivée au poste tant convoité de chef de la garde royale.

​Pourtant, Fabien, qui ne devait désormais pas dépasser les quarante-cinq ans, avait une famille autrefois. Un monde dont il s'était échappé pour aider l'aristocratie du mieux qu'il pouvait. Dès son plus jeune âge il voulait aider les gens, les sauver des nombreux criminels qui rodaient dans les plus grandes villes de France. C'était son but, son destin.
Il avait une sœur, Martine, qu'il aimait beaucoup, malgré les nombreux vols qu'elle commettait régulièrement. Ce n'était pas une femme facile, elle était forte, belle et, surtout, indépendante. Jamais elle n'aurait laissé un homme lui dicter sa vie et sa manière d'agir, et jamais elle ne l'a fait, d'ailleurs. Elle avait un an de moins que Fabien et était devenue forgeron. Un métier impossible pour une femme mais, grâce à ses connaissances et compétences, elle était devenue reine en la matière.
Elle avait épousé un homme, un certain Charles, pour que la police ne l'ennuie pas avec ses activités. Il aimait les demoiselles, principalement les aimer pour ensuite les abandonner discrètement. Il vagabondait tandis que Martine vivait et travaillait, et ça leur suffisait emplement.
Martine était partie de la maison familiale à seize ans, Fabien à dix-neuf. Il était parti pour Paris alors qu'elle était restée dans sa région natale. Ils ne s'étaient pas revus depuis. Ils étaient, cependant, restés en contact grâce à des lettres qu'ils s'envoyaient mutuellement.
​Leurs vies s'étaient séparées, et cela faisait bien six mois que Fabien n'avait plus reçu une lettre de sa tendre sœur, peut-être occupée, qui sait.

​Une journée de mars fût cependant différente des autres pour le chef de la police de France. Il s'était levé d'humeur, ma foi, plutôt joyeuse, s'était débarbouillé et avait déjeuné simplement, il n'aimait pas surcharger son estomac dès le réveil. Il avait démarré le travail et avait aidé à arrêter plusieurs complotteurs. Il les avait ensuite torturé et avait eu une réunion avec son altesse. Une journée banale, en soi.
Il n'avait pas diner et s'était couché tôt. La nuit aurait pû être paisible, s'il n'avait pas été réveillé par quelques coups à sa porte au bon millieu de la nuit. Ce ne pouvait pas être un ou une noble s'étant trompé de chambre, la sienne se trouvant dans les caves parmis les prisons et celles des domestiques pour ne justement pas être dérangé. Qui cela pouvait-il bien être ? Peut être une urgence concernant le roi !
Il sortit de son lit et enfila un peignoir, se trouvant sur la chaise juxtaposant son pieu. Il l'attacha prestement et se rua vers la porte. Il colla son oreille à celle-ci mais ne perçu aucun son, pas même des pas de souriceaux. Il l'ouvrit donc pour tomber nez-à-nez avec une jeune fille, probablement d'une vingtaine d'années. Elle était très pâle, portait une cape bleu nuit ainsi qu'un énorme paquet avec une enveloppe par-dessus.

- C'est à quel sujet ? Demanda l'homme, légèrement agacé par cette présence venant le réveiller à une heure aussi tardive.
- Êtes-vous bien Monsieur Fabien Marchal, chef de la garde de sa majesté ?
- Tout à fait. À qui ai-je l'honneur ?
- Vous ne me connaissez probablement pas et ne m'avez sûrement jamais vue même si vous le devriez.
- Je ne vois pas où vous voulez en venir mademoiselle.

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