... : T'as l'air bien misérable p'tite sœur.
Moi : Ca te plait de me voir comme ça, hein Sting ?
Assise sur mon lit miteux, je voyais mon frère à travers les grilles de ma cellule. Se tenant fièrement devant moi, les bras croisés et son air supérieur, il me fixait comme si j'étais un insecte à écraser. Pourtant, nous étions si proche avant. Le mythe des deux jumeaux inséparables. Mais depuis ce que j'ai fait il y a cinq ans, aucun autre regard de sa part n'était apparu à mon égard.
Sting : Si je te disais que non tu ne me croirais pas.
Moi : Attendre cent douze jours pour venir me voir, excuse-moi de ne pouvoir penser autrement.
Essayait-il de me berner ? Bien sûr que oui, c'est comme ça que fonctionnait la Confrérie pour arriver à ses fins. Utiliser mon frère pour me manipuler n'était que l'un de leur stratagème.
Sting : Crois-moi, on les retrouvera. Et ce jour-là, tu seras aux premières loges.
J'avais beau tenter de me contrôler, penser à eux ne faisait qu'emplir mon cœur de colère envers lui. Sans réfléchir, mon corps bougeait pour me tenir debout, regardant Sting droit dans les yeux. Par ce regard je voulais lui faire ressentir toute la haine que j'éprouvais envers lui et la Confrérie.
Moi : Touche à un seul de leurs cheveux, et j'aurais ta peau !
Sting, rigolant : Et comment compte tu faire ça ? Tu es enfermé là-dedans. Personne ne te laissera jamais sortir. Pourquoi refuses-tu de comprendre ? Nous devons le faire, pour la liberté.
Moi : J'ai suivi ce que je pensais être la liberté, regarde où ça m'a menée.
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The prince and the princess
Fanfiction... : Tu ne veux vraiment pas nous dire ce qu'il s'est passé là-bas Lucy ? Lucy : Tout ce qu'il s'est passé il y a cinq ans, je compte bien le garder pour moi. ...
