En face de moi se dresse mon double qui était partie alors la il y a quelques minutes. Un sourire machiavélique se dessine sur chacune d'entre elles.
------------------------------------------------------------------------------------------Soudain, quelque chose m'attrape par la cheville et me tire vers le fond de la mer. J'essaie tant bien que mal de revenir à la surface mais rien à faire,
je me noie, et,
cette chose m'entraînant dans les fond marins ne faisait que me tirer de toutes ses forces.
L'eau salée s'engouffre dans mon nez et dans ma bouche. J'ai l'impression que l'on me broie les poumons. Il fait noir et l'eau est glacée.Lorsque je réouvre les yeux,
je suis dans mon lit, chez moi,
vêtue de ma robe argentée.
Paniquée, je regarde autour de moi pour voir si il n'y a pas quelque chose qui cloche, mais rien.
Tout semble parfaitement normal,
un cauchemar sans doute.Je me lève de mon lit brusquement et, retire mon poster de la petite sirène de mon mur. Un mauvais souvenir.
Il est 18h45, et je suis déjà prête pour aller à ma soirée d'anniversaire.Je décide d'aller dans le salon pour voir si mon père est encore la.
Je suis encore sonnée de ce qu'il vient de se passer et je me demande vraiment si c'est la réalité ou non. Comme à son habitude qui n'a pas changer, il est sur le bord de sa fenêtre en train de fumer.
Il se tourne et me dit:"-Haaaa enfin!
Tu a finis ta sieste! J'ai bien cru que j'allais devoir te réveiller!
Je t'ai préparé une tisane,
elle est sur la table."J'acquiesce d'un petit sourire en coin
et attrape la tasse encore chaude
et en bois quelque gorgées.
Puis, je m'arrête net et m'observe dans le reflet. Je suis vraiment pale,
pire qu'un fantôme!Mais, soudain, mon reflet se mit à sourire. Son sourire était tellement grand que ses joues s'en fissuraient, laissant apparaître la chaire fraîche en dessous. Prise de panique, j'échappe la tasse et, sous l'attraction de la gravité, se brise en mille morceaux.
Mon père aurait eu pour habitude de se tourner brusquement et de grogner mais là, il n était plus là.
Tout d'un coup, je vis une main couverte de plaies sortir des débris de tasse. Puis une autre main,
puis une autre.Maintenant, une centaine d'avant bras sortent de mon sol, m'entourant, comme si ils me voulaient. J'entends des bruits de pas, et lorsque je me tourne, perçois mon double,
le sourire fissuré sur le visage,
la lettre de ma grand mère à la main...
Tout en me regardant dans le blanc de l'œil, elle s'exclama:"Alors, qu'est ce que ça fait de revenir chez toi?
Là ou tu a grandis?
Qu'est ce que ça fait de me revoir, là, maintenant, tout de suite, chez toi..? "Un frison parcourût tout le long de mon corps. La panique commençait à se faire ressentir dans mon cœur,
et prise de cour, les mains qui m'entouraient commencèrent à m'attraper les chevilles et les pieds. Elles me serrait avec tellement de force que je sentais mes pieds devenir bleu sous mes chaussures. De leurs ongles affûtés, elles me griffent et les plantent dans ma peau ce qui me donne comme des décharges électriques dans les jambes.Au fur et à mesure que je m'enfonçais dans le sol, les bras se grandissaient pour faire place au final,
à toute cette bande de sirènes qui m'entouraient dans l'océan il y a quelques minutes. Effrayé par ce qui est en train de se passer,
je tante tant bien que mal de me délivrer mais rien.J'ai beau hurler au secours et pleurer de tout mon être sous les yeux rieur de mon double, mais rien à faire,
je suis prise au piège.
Maintenant, il ne reste que ma tête dépassant de mon sol, et ces sirènes, debout devant moi.
Je pleure et hurle encore et encore mais au moment où je veux reprendre ma respiration, quelqu'un m'en empêche. Mon double.Cette fille au sourire fissurer qui prend un malin plaisir à me voir souffrir.
Elle se penche vers moi, je ne peux que la regarder dans le yeux même si c'est intimidant car son sourire est tellement fendu, que sa chaire en pourri en dessous ce qui me dégoûte.
Je reconnais ses yeux vert translucide, ses cheveux violine formants de magnifique boucles tout au tour de son visage, mais elle, je ne la reconnaît pas. Sa peau parfaite au teint de porcelaine avait disparue pour laisser son affreux sourire déchirant sa peau.
Elle met ses petites mains autour de mon visage encore une fois, mais munie de la lettre de ma grand mère. Elle me fait son plus beau sourire et me dit:"-Salut, moi c'est Yseult,
j'ai comme l'impression que nous allons nous rencontrer de plus en plus. Cela fait un bout de temps que je te cherche,
quoi de mieux que de se rencontrer véritablement chez toi."Elle fit un petit rire narquois pour ensuite reprendre d'une voix mielleuse:
"-Ne t'inquiète pas,
je ne te veux aucun mal. Maintenant nous sommes liées a jamais et n'oublie pas,
quoi qu'il se passe,
ce qui m'arrive t'arrive obligatoirement dans de bien pire condition.
C'est la loi d'Autchvins, notre gouverneur. Bien. Assez discutée, retourne la d'où tu viens."Sur ce, elle retira ses mains de mon visage, ouvrit l'enveloppe et me montra un passage de la lettre, qu'apparemment,
je n'avais pas pris le temps de lire:"...surtout fait bien attention Amalia, tu va t'aventurer dans un monde dans lequel,
la loi du plus fort réside encore..."Je regarde Yseult, les yeux écarquillés. Bien sûr, elle ne me rétorque qu'un piteux sourire.
Puis, de ses petites mains ou l'on peut percevoir quelques écailles brillé, déchire le vieux papier de toutes ses forces,
en faisant le plus de morceaux possible. Les petits bouts de feuilles s'éparpillent devant moi, pour devenir poussière ce qui me valut un petit sursaut.Je commence à avoir mal à la nuque et je ne sais pas où est l'autre partie de mon corps.
Je relève la tête une dernière fois, recroise le regard de mon double et, d'un coup, je suis tirer par les pieds comme la première fois d'une force incroyable.
Lorsque ma tête passe à travers le carrelage, une énorme douleur me scie en deux. Rien ne m'empêche d'hurler, alors je cris encore et encore au secour, tellement que j'en ferme les yeux.Quand je les rouvre,
je suis dans la taverne,
ligotée sur mon tabouret,
le visage humidifier par mes larmes,
la prêtresse me tenant mes mains à côté de moi...
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Les cieux et les terres sont en nous
ParanormalAmalia, 17 ans, bien dans sa peau et dans ses baskets, se voit projetée dans le passé à cause d'une lettre de sa grand-mère au temps des Viking. Tout se bousculera dans sa tête lorsqu'elle fera la rencontre de sa grand-mère pour tant décédée, d'un V...