0.9 [La où elle était]

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Quand je les rouvres,
je suis dans la taverne,
ligotée sur mon tabouret,
le visage humidifier par mes larmes,
la prêtresse me tenant mes mains à côté de moi...
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" Elle est en train de reprendre ses esprits, elle ouvre les yeux. Passer lui 100 grammes de modamide et 20 ml de furosémide...
Amalia vous m'entendez? Est ce que vous m'entendez??"

Ce qui semblait être un médecin me souleva une de mes paupières et m'éblouis avec une petite lampe de poche.
Mes yeux se mirent à fabriquer de l'eau salée, des larmes sans doute.
Mais des larmes que je ne contrôlais pas, je ne pleurais pas de tristesse.
En réalité je ne sais pas vraiment pourquoi je pleure, mais je peux juste vous assurez que je n'arrive pas à m'arrêter.

Ou suis-je...?
Qu'est ce que vous êtes en train de me faire...?
Pourquoi suis-je ici...?

Soudain, un son aigu me sortit de mes pensées.
Il se répétât.
Une fois, deux fois, trois fois...
je tournis la tête et aperçu un encéphalogramme.
Ah...C'était donc ça ce bruit qui ne cessait pas de marteler ma tête...

Milles questions me traversèrent l'esprit:
Pourquoi je ne suis pas chez moi? Pourquoi je suis entourée de médecins? Pourquoi Morgane me tient-elle la main??
Pourquoi?
Pourquoi??
POURQUOI?!

Maintenant je suis trempée de mes larmes.

Lorsque je voulu parler, une sensation désagréable fit son apparition.
La trachée est encombrée par quelque chose qui ressemble à un tuyau pour m'aider à respirer, et, comme un vulgaire collage d'enfant,
est scotché à ma bouche pour l'empêcher de glisser et de se retirer.

Je suis sure qu'à cause de ce scotch je vais encore avoir des plaques d'eczéma...
Et, en réalité cela ne m'aide pas du tout à respirer mais me fais suffoquer plus qu'autre chose.

"Retirez lui la sonde à oxygène, elle a du mal à respirer avec la machine maintenant qu'elle c'est réveillée."

J'ai dormi?
Pendant combien de temps?

Puis, d'un coup,
deux médecins firent leurs apparitions au dessus de moi et me retirèrent ce truc que j'avais dans ma bouche depuis un bout de temps.
Une des deux médecin tira sur le scotch qui ne faisait plus qu'un avec mes joues. Je ne le vois pas,
mais je suis sure que je suis écarlate, rien qu'à la douleur de la brûlure je peux le deviner.

Une horrible sensation vint à moi.
Le tuyau apparemment long commençât à se retirer de la paroi de mon œsophage. J'ai l'impression de vomir sans vomir.

J'attrape les bords du lit et les serres de toutes mes forces en n'en oubliant presque mon amie Morgane, qui me tenais la main.
Je sens peu à peu le l'objet sortir de mon corps.
La bouche grande ouverte je ne peu que supporter cette sensation extrêmement désagréable.

Et, comme elles sont gentilles,
les deux femmes médecin qui ne semblent être seulement des internes, au vues de leurs badges pendant à leur cou et s'affichant devant mes yeux, retirèrent le tuyau lentement pour que je n'ai pas mal.

Ce qui, en réalité, était totalement faux. J'avais mal et j'avais juste envie qu'elle le retire d'un coup sec.
Une fois le tuyau retiré de mon organisme, je me renfonce dans mon lit et observe chaque personne une à une autour de moi.

À ma gauche,
il y a Morgane ma meilleure amie,
elle n'est pas habillée comme la dernière fois que je l'ai vue, du haut de ma fenêtre pour aller à ma soirée d'anniversaire.
Et contre toute attente, son visage est fermé et paraît remplit de tristesse.

Au bout du lit,
j'aperçois mon père qui a les mains posé contre le rebord du lit,
une cigarette qui n'est pas allumée dans l'une de ses mains.
Ses yeux sont tous bouffis, comme s'il c'était drogué ou qu'il avait trop fumé.

Lorsque je tourne ma tête droite,
je vois les deux femmes qui c'étaient occupées de moi remettre en place leurs blouses et leurs cheveux.
Ce sont des filles simples.
Brunes, les yeux noisettes,
tout doit leur réussir.

Mais, au moment où je tourne un peu plus ma tête, une magnifique silhouette se dresse devant moi.

C'est un homme.
Ça doit être sa voix que j'ai entendu lorsque je me suis réveillée.
Sur son badge est écrit: " Somène Jérôme médecin spécialisé en psychiatrie".
Je l'observe encore et encore, Mais rien à dire, il est extrêmement envoûtant.

Ses cheveux châtain qui arrivent jusqu'en bas de sa nuque,
ils sont raides mais pourtant,
des mèches rebelles à l'arrière de sa tête viennent former des petites anglaises, ce qui lui donne
un certain charisme.

Sur son visage,
je peux percevoir ses yeux noisettes.
Ils sont tellement clair que je pourrais presque me voir de dans comme ce fameux chef viking.
Ses mèches sont coincées derrière ses oreilles, et grâce à ça,
je peux voir toute l'étendue de son magnifique visage qui conduit mes yeux à sa bouche.

Ses lèvres sont normales.
Il n'y a rien de spécial à dire sur sa bouche, elle a juste du charme.
Il porte un bouc au niveau du menton que je trouve assez ridicule.
Mais, lorsque l'on observe son visage de but en blanc, cela ce marrie parfaitement avec ses expressions faciales.

D'où je suis,
il a l'air d'être un géant,
mais je suis sur que même si j'étais debout il serait quand même grand. Quoi qu'il en soit,
il est vraiment beau pour un docteur.

C'es alors qu'il me sortit de mes pensées et me dit de sa voix d'homme"

"Bonjour Amalia,
Je me présente,
je suis le docteur Somène et
c'est moi qui vais vous suivre jusqu'à votre parfaite guérison. En attendant cela,
vous ne logerez plus à l'hôpital mais dans une maison d'indépendance.
C'est comme un hôpital psychiatrique mais version V.I.P.
Ton père a payé très cher pour t'avoir une place là bas,
tu as intérêt à collaborer
avec nous.
Bon, eh bien quoi qu'il en soit,
je te laisse avec ta famille.
Je reviendrai vers 14 heures pour t'emmener à ton nouveau chez toi.
À plus tard."

Sur ces dernières paroles, il nous tourna le dos et s'en alla de la pièce avec les deux autres femmes médecin et nous laissa en plan moi et ma famille.

Je ne comprend absolument rien.
Il y a 5 Minutes j'étais dans une taverne entourée de vikings et d'une prêtresse.
Maintenant je suis dans un hôpital entourée de mon père et de ma meilleure amie et on me dit que je suis malade.

Qu'est ce qu'il se passe au juste?!

Les cieux et les terres sont en nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant