Je crie.
-J'suis rentrée!
Dans le salon, j'aperçois mon père en train de fumer au bord de la fenêtre, la où il le fait toujours, son cendrier à la main.
Il me regarde et m'esquisse d'un petit sourire timide dont je me contente.J'entre dans ma chambre en désordre et esquive quelques vêtements, sous-vêtements, manuels et dessins éparpillés au sol.
Je jette mon sac de cours sur mon lit, brusquement, il s'ouvre et des feuilles et cahiers de cours griffonnés tombent du sac, usé par les années d'école.Aujourd'hui j'ai 17 ans.
C'est un jour spécial. Andy et Morgan mes meilleures amies m'ont organisé une fête. Apparement il y aura Loën. Un garçon... qui comment dire.. me fait de l'effet mais qui ne semble pas distinguer le vrai du faux. Comme cette Karole, une fausse blonde, qui d'ailleurs, est fausse avec tout le monde. Je la méprise.Je vais dans la salle de bains pour me préparer. Mes cheveux frisés à la couleur violine tirant au rouge partent dans tous les sens. Mes yeux verts noisette semblent fatigués et en dessous se dessine des cernes bleutées qui s'étendent sous presque tous mes yeux. Mes lèvres beaucoup trop pulpeuses à mon goût sont gercées et mes joues ont prit une couleur rosâtre sous ma peau bronzée.
Je fais peur.
Comment ce fait-il que j'en sois rendue à ce stade la? A 17 ans!Après une contemplation plutôt négative de moi-même, je prends ma trousse de maquillage et dissimule mes cernes sous une couche épaisse de fond de teint. Je me maquille légèrement les yeux en appliquant un trait fin de lyner doré, mon préféré. Je me mets du mascara et un coup de baume à lèvres histoire de les hydrater. Je n'ai pas besoin de me mettre du blush car mes joues sont déjà rosies de la fin de journée.
Je retourne dans ma chambre et attrape mon short en jean. Je regarde l'heure pour être sur de ne pas arriver en retard. 18h34. C'est bon, il me reste une demi-heure. Sur mon armoire mon téléphone vibre.
C'est Andy.-Mets toi en robe! Je sais que tu n'aimes pas ça mais fais un effort pour une fois dans l'année! ;)
Je lâche mon short qui tombe au sol et je m'empresse de lui répondre:
-Je ne me mets en robe que si toi aussi tu t'y mets! Je mettrai ma patineuse argenté que tu adores tant!
-Ok pas de soucis! Tu vas être magnifique comme toujours! Je mets la bleue seyante que tu m'as offerte à Noël. Sois à l'heure et perds tes mauvaises habitudes de toujours être en retard! Bisous!
Bien sûr à ce moment là, je n'avais plus le choix de m'habiller en tenue décontractée. Je prends la robe dans mon placard et l'enfile. J'ai du mal à y passer ma poitrine qui est forte imposante mais en tirant dessus d'un coup sec elle se moule parfaitement à ma silhouette pour s'évaser au niveau des hanches. Elle m'arrive juste au dessus du genou, pile ce qu'il me faut.
Je me munie de mes boots noir, celles a la semelle surélevée que j'aime tant. Je retourne dans la salle de bains pour m'observer et regarder mon allure. Ce n'est pas ma tenue favorite mais je peux faire avec pour une fois.Lorsque je retourne dans le salon pour dire au revoir à mon père il n'est plus là. Je l'appelle plusieurs fois mais il ne répond pas. Je regarde à travers la fenêtre: sa voiture a disparue, laissant la trace des roues former des petits couloirs d'eau boueuse dans les graviers blancs de notre allée.
Il doit être parti faire un tour.Au moment où je me retourne j'aperçois un vieille enveloppe posée sur la table ornée de miettes de gâteaux. Je m'approche et vis mon prénom marqué dessus.
Je pose alors mon sac à mains sur une chaise et m'empresse de l'ouvrir. A l'intérieur se trouve une lettre très ancienne. Elle est déchirée à certains endroits et est jaunie par les années. Elle sent le renfermé ce qui est assez désagréable.Quand je commence à lire, un choque me vint droit au cœur:
"Bonjour Amalia,
c'est Rose, ta grand-mère..."
VOUS LISEZ
Les cieux et les terres sont en nous
ParanormalAmalia, 17 ans, bien dans sa peau et dans ses baskets, se voit projetée dans le passé à cause d'une lettre de sa grand-mère au temps des Viking. Tout se bousculera dans sa tête lorsqu'elle fera la rencontre de sa grand-mère pour tant décédée, d'un V...