Chapitre 8 : sexe au restaurant

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Le restaurant est un établissement très chic et je m'inquiète d'en sortir ruinée. Une fois entrés, une serveuse s'occupe de nous et nous place à une table de deux. Mon cœur bat si fort que je crains qu'il ne s'arrache de ma poitrine, je suis en train de passer une soirée avec Edward Cullen et celui ci n'a de cesse de me regarder. Sa présence est si surprenante et si soudaine que je crois rêver, comme lorsque j'avais cru le voir au pied de mon lit.

La serveuse s'occupe de mes commandes (puisque monsieur ne veut rien boire ni manger) puis revient rapidement m'apporter mon assiette de raviolis aux champignons. J'étais si hypnotisée par Edward que j'avais commandé la première chose que mes yeux avaient trouvés sur le menu. Lorsque la serveuse me dépose une bouteille de coca (sans même me jeter un regard) elle drague mon Edward d'une vulgaire façon, je ne saurais dire si elle est plus subtile que Jessica ou non.

- Vous êtes sûr que vous ne voulez rien ? demande-t-elle d'une voix de chaudasse.

- Non sans façon, répond Edward sans même la regarder.

Il a cependant l'air mal à l'aise, il ne la calcule clairement pas. Je ronronne intérieurement.

- Faites moi signe, dit-elle avec un clin d'œil avant de filer.

Ah la jalousie, je dois dire que je ne la connaissais pas encore. Je méprisais les filles qui en faisaient des caisses par jalousie, aujourd'hui je comprends un peu plus : désolée ma poule, tu n'as pas intérêt de le toucher, sinon je t'arrache la tignasse...pour t'enterrer vivante après.

Bref, je finis par oublier cette grognasse. Je goûte la nourriture : berk, je n'aurais pas dû prendre ça. En revanche je me rends compte que je meurs de soif alors je descends mon coca aussi vite que Charlie descend le pastis. Le soda frais me donne des frissons et comme une idiote, j'ai oublié ma veste dans la voiture de Jessica.

- Tu as froid ? me demande Edward.

- Un petit peu mais ça va, t'inquiètes.

Il retire aussitôt son manteau. Je le regarde bouger dans ses gestes fluides qui n'appartiennent qu'à lui puis je sens son cardigan se déposer sur mes épaules. Il est froid également. Frissonnante, non de froid mais de plaisir, ma reconnaissance termine au second plan lorsque l'odeur imprégnant le vêtement d'Edward rencontre mes narines. J'en ai l'eau à la bouche et ce n'est pas grâce à ces raviolis dégueulasses !

Son odeur est si attirante, si masculine et fraîche en même temps que je ne peux m'empêcher de renifler discrètement le manteau, lorsqu'Edward regarde ailleurs l'espace d'une seconde. Je croyais que les psychopathes qui sniffent les vêtements des autres n'existaient que dans les films, pourtant voilà qu'une pulsion malsaine me pousse à vouloir garder mon nez dans son cardigan. Il m'attire tellement que c'en devient ridicule. Je rassemble mes esprits et me force à me concentrer sur mon plan.

- J'attends énormément de réponses, dis-je dans un souffle.

- Oui. Non. De l'autre côté. 4.

- Je ne te demande pas combien font 2+2...

- Tu connaissais ?!

- Comment tu as su ou je me trouvais ?

- Je l'ignorais.

Bien que ce moment soit magique, le fait qu'il se défile une nouvelle fois est la goutte d'eau... qui fait déborder l'eau ! Je tire une grimace exaspérée puis commence à me lever de table avec regret et agacement. Edward prend soudain une expression de martyre.

- Non ne t'en vas pas, s'il te plaît...

Oh non ! Il est trop mignon ! Il secoue la tête, comme si le fait que je parte le blesse. Comment, ô grand comment, résister à une moue pareille ?! Comment puis-je ne pas être une ado débile lorsqu'il me regarde comme ça ?! Pourquoi voudrais-je partir ?!

Twilight Chapitre 1 : Fascination PARODIE (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant