Chapitre 5

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The Cranberries - Tomorrow

Lauren c'était levé en même temps que le soleil, lui permettant de se la couler douce sur son porche, accompagné d'un thé fruité. Camila,quand à elle, a dormit quelques heures supplémentaires,puis,finit par se réveiller en toute sécurité. Malheureusement, les blessures qui recouvraient l'entièreté de son corps semblait davantage maligne que le jour précédent, et sa jambe ne semblait pas s'en être remit comme il le fallait.

Elle s'appuya tranquillement sur ses coudes, venant d'ouvrir les yeux,tout en étant toujours dans le même lit enrobé d'une douce odeur : une odeur dont elle ne pourrait jamais se lasser. Lauren vivait dans un bien jolie cabane pour tout dire, une pièce simple mais contenant de magnifiques meubles en bois sculptés et modelés par une main d'artiste, se qui accentuait le certain côté aventurière de celle-ci. Soudain, repensant à sa sauveuse, tout l'histoire farfelu qui lui était tombé dessus enclencha une tonne de questions dans son esprit. Pourquoi l'avait-on emmener? Sa famille allait bien? Mon Dieu, s'était-elle réellement fracturé la jambe pour souffrir le martyr? Elle s'était mis en tête d'aller rejoindre la femme aux yeux émeraude pour avoir les idées clair, à moins que celle-ci n'en sache pas plus.

Cabello commença par se déprendre de la douillette qui la recouvrait, tandis que d'un autre côté, elle résistait du mieux qu'elle pouvait à son mal, se rassurant que tout irait mieux dans les jours à suivre. Une fois cela fait, la jeune femme vint balayer la pièce du regard pour analyser les futurs appuies dont elle aurait besoin : une table de chevet, la grande commode et pour finir, la porte aux nombreux motifs gracieux.

-Aller 1, 2 et 3, murmura Camila à elle-même pour s'encourager à se lever. Une fois debout, même si elle était légèrement chambranle, elle emprunta son parcours pré-décidé pour foncer hors de la chambre. Elle finit par se tenir droite devant un couloir qui était imprégné de la réconfortante couleur du matin, ce qui lui fit chaud au cœur de savoir que tout ce mal était terminé. Camila continua son observation et remarqua un peu plus loin une peinture qui dévorait la plus part de l'espace du mur, c'était un visage brouiller dans le chagrin, seul les larmes étaient peinte d'une couleur vive. Elle exprimait une tonne d'émotion différente, mais elle restait tout autant mystérieuse à la fois. Cabello s'aventura dans le reste de territoire à découvrir, et tomba sur une petite table qui résidait dans un autre coin, celle-ci complétait la pièce avec élégance : les vases aux différentes gravures qui reposaient sur son dessus donnaient un soupçon de vie à ce charmant paysage. Au même moment, un claquement de porte résonna à l'autre bout. Son cœur recommença a refaire des siennes. Elle était bien chez Lauren? Elle n'avait pas rêvé? L'odeur familière qui vint remplir ses narines lui confirma qu'elle ne s'était pas trompé. Personne ne pourrait se tromper sur cette arôme, le parfum de Lauren était paradisiaque.

-Oh! Tu es levée Camila. Ça va mieux? demanda Lauren avec inquiétude tout en se rapprochant.

-Difficile à dire, mais je ne sais pas trop pour ma jambe, dit Camila en baissant la tête sur la concerné. À la suite de ses paroles, Lauren descendit aussi son regard vers la jambe relever de la jeune femme. Elles se lancèrent ensuite un même regard, qui voulait tout dire, et comme si elle lue dans ses pensées, Lauren se ramena pour aider Camila à aller vers la table de cuisine. Celle-ci lui offrit de quoi se remplir l'estomac et Camila se décida à lui poser des petites questions tout en tentant d'ignorer son mal.

-Tiens, commence par le boire et je vais aller te chercher de quoi soigner tout ça, dit Lauren en faisant référence à la grande tasse fumante qu'elle venait de déposer devant ses yeux. Alors que Lauren faisait demi-tour, la jeune femme l'empoigna sur le champ et sirota le contenu en essayant de pas se brûler : comme si elle n'avait jamais vue de thé de sa vie. Il fallait bien la pardonner, tout ça lui donnait soif.

Le doux liquide dévalait dans sa gorge en la réchauffant, créent en elle une sensation de repos. Cabello se sentait bien, elle se sentait de retour sur terre, comme lorsque l'on se réveille d'un cauchemar et qu'au final, celui-ci s'avère faux. D'une autre part, le sien était affreusement vrai.

La femme au cheveux corbeaux revenu peu de temps après. Puis avec le nécessaire, elle commença doucement à remonter le côté du pantalon où se trouvait la jambe estropiée de Camila. Celle-ci était enflé à l'endroit où l'on pouvait parfaitement distinguer un énorme bleu tirant sur le mauve-noir.

-Ouch, fit Lauren en tirant une grimace, tu vas devoir restreindre tes mouvements pendant un petit bout de temps.

-À ce point? Pourtant j'arrivais à marcher hier! Je vais faire comment pour retourner chez moi? se pressa Camila, coupant sa soigneuse en même temps, puis s'excusant la seconde d'après.

-Avec le choc probablement, répondu l'autre avec un pointe d'irritation, et pour se qui est du reste, je te rapporterai à ton village quand tu seras redevenu correcte, d'accord? On ne pourra pas faire le voyage si je dois te tenir sans arrêt, sa ne marchera jamais, lança-t-elle d'un air sincèrement désolée tout en fuyant la réaction qui allait suivre, pardonnant le geste précédant de la jeune Cabello. Comme prévue,Camila lâcha une quelque petite goutte solitaire, mais elle se ressaisit aussitôt en se disant que Lauren n'était pas ses ravisseurs, et qu'elle s'occuperait bien d'elle. Après tout, la compagnie de la femme était si agréable, charmante et relaxante, c'était une personne très calme dans la vie de tout les jours.

Lauren aida donc du mieux qu'elle pouvait à remettre Camila sur pied, lui offrant en même temps de nouveaux vêtements. Ceux-ci était beaucoup plus robustes que ses vieux lambeaux, de meilleur qualité. En gros bonus,elle était couverte de l'alléchant parfum de Lauren. Cela lui avait fait du bien, se remettre à neuf. Il y avait déjà un changement depuis, ce qui revigora la patience de Cabello.

Les deux jeunes femmes s'entendaient à merveille. Aucun accrochage dans leur discution, comme au début : on aurait dit qu'elles faisaient connaissance pour une deuxième fois. Camila adorait.

Celle-ci était extrêmement attaché à sa famille et protectrice comme personne. Ça, Lauren le comprit bien vite. Par ailleurs, elle avait eu droit à une montagne de question, elles avaient discuté pendant une couple d'heures avant d'avoir finit toute la liste de Camila. Elle avait slalomé les questions un peu trop complexe et émouvante, mais avait dit le principal : dans à peu près une semaine, elle pourrait enfin retourner chez elle.

-Tu ne travailles pas? dit Cabello pour s'intéresser à la femme au teint blanc.

-Non, je voyage, souria Lauren en se rappelant de quelques anecdotes, traînant un sourire en coin. Elle regarda un peu le visage de Camila. Comme prévu, il était rempli de questionnement, mais celle-ci devait être trop gênée pour oser.

-Les semaines que je passe ici sont bien rare, tu en as de la chance tu sais? continua la ténébreuse.

-Oui, j'en doute bien, et je me demande encore comment je vais pouvoir finir de te remercier un jour, lança Camila en se faisant moins confiante qu'auparavant.

-Je ne veux rien, on est quitte non? essaya Lauren pour la rassurer.

-Oui, marmonna l'autre.

Et les questions retombèrent, mais à propos de Lauren cette fois-ci. La femme avait bien pris son temps pour parler d'elle, vue qu'elle passerait encore un bon bout de temps tout les deux. Une semaine, il va bien falloir occuper ça! Elle commença par sa vie en général : son nom,son âge -qui n'était pas si différent de celui de Camila au final, une vingtaine d'année contre la majorité. Jauregui lui avait aussi expliqué son fonctionnement, le principal à savoir d'elle : l'année complète perdu dans des conditions inconnues, puis un moment à sa tendre demeure. Elle revenait d'un long et périlleux voyage du sud, en avouant s'être perdu quelques fois, voilà pourquoi elle n'était pas chaudement habillé lors de leurs rencontre. Camila n'avait jamais rencontré de personne étant si courageuse. Elle pensait que cette vie n'était réservé qu'aux conte de fée. De toute évidence,Lauren était cette exception : elle vivait de sensation forte. Cette vie lui plairait à un point inimaginable! Sa curiosité n'en serait jamais rassasié.

White like a VampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant