Prologue

48 4 11
                                    

18h30, dans une demie heure fini le boulot! Enfin ! Je ne sais pas pourquoi mais aujourd'hui me paraît être un jour interminable.
Déjà ce matin, grosse prise de tête avec Katy sur notre futur mariage, à cause des placements de tables: elle ne veut pas que Sébastien soit à côté de Nadine.
"Du fait de leur tempérament trop grincheux à tout les deux, ils pourraient causer un désastre pendant notre mariage" disait-elle.
Le problème c'est qu'il est impensable de le mettre à côté de Bertrand car celui-ci tomberai en dépression et je ne vois pas où le mettre d'autre.
Si j'aurais su que c'était aussi compliqué je ne lui aurait jamais fait ma demande...
Enfin! Je décide de me rendre au travail malgré tout (de toute façon je n'ai pas trop le choix) , et là.... BOUCHON!
Un énorme bouchon sur la route qui me fit arriver avec un retard d'un quart d'heure au travail. Disons que mon patron n'a pas apprécié, et qu'il n'est pas du genre compatissant car j'ai eu beau lui expliquer que ce n'est pas de ma faute si nous sommes en pleine période de vacances, que notre entreprise est situé quasiment au bord de la mer et que bon nombre de vacanciers ont eu une envie soudaine de s'y rendre. Il me donna quand même un avertissement en disant que c'est la "première et la dernière fois que j'arrive au travail en retard" sinon je suis renvoyé. Il m'a même fait remarqué que je suis tellement en retard que cela fait une demie-heure que j'aurais dû prendre mon poste. Mon boss était tellement en colère que je n'osai pas lui faire remarquer que cela faisait un quart d'heure que j'étais dans son bureau...
Passons, j'arrive donc à mon poste près pour une bonne journée de travail (tout en me disant que le 13 n'est vraiment pas mon chiffre porte bonheur loin de là...) et là, je voie des dizaines de piles de dossiers qu'il faut que je règle "au plus vite" comme l'indique un post-it collé sur le haut d'une des piles. Je ne comprends pas à ce moment-là pourquoi j'en ai autant. J'ai donc demandé à l'un de mes collègues qui me répondit très simplement que Jean et Sébastien (non ce n'est pas le même que celui du mariage mais je crois que le prénom "Sébastien " me porte la poisse...) sont partis en vacances et que je dois travailler sur les dossiers urgents qu'ils n'ont malencontreusement pas pu traiter. Du coup, ça fait depuis ce matin que je travaille comme un forcené pour essayer de voir les tas de feuilles diminuer mais c'est comme si une force maléfique venait en rajouter une à chaque fois que j'ai le dos tourné ou que je regarde mon ordinateur.
Je regarde à nouveau ma montre : plus que 20 minutes et j'ai l'impression de ne pas avoir avancé d'un pouce depuis ce matin.
Le temps de finir le dossier sur lequel je me suis lancé et de ranger toute la paperasse qui se trouve sur mon bureau, il est déjà 19 heure. Après un bref salut aux quelques collègues qui restent, je m'en vais chercher mon manteau et et me dirige directement vers ma voiture. Ma petite Clio jaune m'attendait bien sagement sur ma place de parking réservée, et, lorsque je me trouvai à moins d'un mètre de celle-ci, je commença à fouiller dans mes poches pour attraper mes clés. Bien entendu je ne l'ai trouva pas et je me souviens soudain les avoir laissé sur mon bureau je ne sais plus pour quelle raison d'ailleurs.
Lorsque j'arrivais enfin devant la grande porte de l'entreprise, je me rendit compte qu'il m'était impossible d'ouvrir celle-ci car, avec mes clés se trouvait mon passe...
La galère...
Je décidai finalement de passer par la porte de derrière. Le problème ? C'est qu'il y'a des travaux ce qui rend le chemin plus compliqué que prévu. Entre slalomer entre les bidons, passer sous les échelles ( je suis très superstitieux donc je laisse imaginer mon attitude lorsque je devais traversée celles-ci...), éviter les flaques d'huile... le chemin pour arriver jusqu'à la porte se révélait du parcours du combattant mais je réussi malgré tout. Je pus enfin récupérer mes clés et ma carte et ressortis. Ce n'est que lorsque je passa le seuil de la porte que je sentis qu'on m'observait. C'est une sensation bien étrange et je ne pensait pas que l'on pouvait réellement se sentir observer. Je pensais que ce n'était que dans les films ou les livres mais apparemment non...
Je m'efforçai pourtant à garder une attitude "normal" et je me rendis compte que faire un pas devant l'autre demandait finalement une grande concentration... Je fini par me dire que je perds vraiment la boule: qui voudrait m'espionner ? C'est insensé voyons !
Je mis le contact et ma voiture démarra . J'attendis un peu que ma voiture se réchauffe, avec se froid je ne serais pas étonner qu'il neige bientôt.
Je finis finalement par m'engager sur la route, déserte à cette heure ci et décida de mettre la radio. Il faisait déjà nuit noire et, à la radio, le flash info informai des dernières nouvelles: le bulletin météo nous annonçant que l'on n'avait pas connu d'hiver aussi rude depuis 1995, les résultats du dernier match de football et quelques nouvelles diverses et variées. Puis revint des chansons, plus ou moins connues et plus ou moins à mon goût d'ailleurs...
J'étais concentré sur la route lorsque soudain, deux grosses lumières blanches commencèrent à m'éblouir, cela devint tellement prononcé que je klaxonnai pour faire signe au conducteur de baisser la luminosité de ses phares, si ça continue on va avoir un accident tout les deux! Mais à ma grande surprise, il ne la baissa pas, bien au contraire, il l'augmenta encore et encore de telle sorte que, de réflexe, j'en lâchai mon volant. Mais que me voulait-on à la fin? D'abord cette impression d'être observé, maintenant ça... à quoi tout cela rimait il? Je rattrapai mon volant au dernier moment et réussi à éviter la voiture d'en face qui se retrouva derrière moi. Elle fit un dérapage, tel qu'on en voit dans les films et se remit à ma poursuite. J'accéléra alors et c'est ainsi que je me retrouvai à plus de 150 km/h sur une route à 80, mais là ce qui comptait ce n'était pas les limites de vitesse c'était plutôt de sauver ma peau...
Soudain j'entendis deux détonations, deux coups de feux qui me sont destinés. L'une des balles toucha ma roue arrière me faisant déraper et perdre le contrôle de ma voiture.
On voulait me tuer !!!
Ma voiture fini sa course folle contre un mur qui abima tout le côté droit droit de celle-ci mais qui, par chance, ne me toucha aucunement. Je voulu redémarrer mais la pédale ne répondait plus, plus rien ne répondait, j'étais pris au piège.
J'entendis quelqu'un arriver, je voulu m'enfuir en courant mais, le temps d'ouvrir la portière IL était déjà là. IL m'assena un violent coup de poing qui me plongea dans un trou noir sans fin...

On se reverra... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant