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Lorsque je fus en maillot de bain et armée d'une serviette, je me rendis à la piscine que j'avais aperçue depuis le balcon plutôt dans la journée. Une fois arrivée, je vis qu'Adonis avait mis le toit afin que la piscine soit couverte et chauffée. De la buée s'était formée sur les vitres. Sans hésitation, je rentrais. Adonis était déjà dans l'eau. Je déposais mes affaires, enlevais mes vêtements. Je sentis le regard d'Adonis sur mon corps, un frisson me parcouru. Celui-ci m'interpella :

« - S ! Te voilà !

- Je ne trouvais plus mon maillot de bain...

- Tu aurais pu venir sans, il me fit un clin d'œil.

- Pervers ! le grondais-je

- Je rigole. Allez, viens... »

Il ouvrit grand les bras comme pour m'inviter à m'y loger. Je me dirigeais donc vers les escaliers et à ma grande surprise l'eau était tiède. J'entrais plus facilement. J'avais attaché mes cheveux afin de ne pas les mouiller. Adonis s'approchait de moi. J'avais de l'eau jusqu'à la taille. Il était à présent face à moi et je ne pouvais m'empêcher de regarder ses abdos qui étaient vraiment bien dessinés. Je n'en revenais toujours pas de cette transformation. Il toussota. Il m'avait prise en flagrant délit ! La honte ! Je rougis, gênée.

« - c'est que tu as changé depuis la dernière fois, argumentais-je

- T'inquiète pas j'ai l'habitude, il rigola, tu vas te décider à me rejoindre ou il faut que j'utilise la force ?

- Non non c'est bon, je ne tiens pas à revivre la même chose que l'année dernière.

- Ce n'est pas du tout pareil ! Tu es en maillot de bain, là.

- Nathan et toi n'aviez quand même pas besoin de me pousser toute habillée dans la rivière !

- Tu ne vas pas ressasser le passé, si ?

- Pourquoi ? Tu le fais ? la conversation avait changé de ton tout à coup

- Je ne fais que ça depuis que je suis arrivé.

- Le passé est passé, Ad. Il faut se concentrer sur le moment présent.

- Je sais bien... »

Sur ces mots il mit la tête sous l'eau. Perdue dans mes pensées, je ne vis pas qu'il s'était approché. Il m'attrapa la jambe et tira. Je me retrouvais la tête sous l'eau en moins de deux secondes. De nouveau à la surface, je trouvais un Adonis ria aux éclats, fier de sa blague. Je fis semblant d'être en colère et me dirigeais vers lui, je me mis sur son dos et appuyais sur sa tête de toute mes forces afin qu'il coule mais en vain. Au bout de dix minutes de combat, je m'écartais de lui pour pouvoir me reposer un peu. J'étais dos à lui quand je sentis ses bras entourer ma taille et m'attirer vers lui. Je me laissais faire. Dès que je sentis son torse contre mon dos, je me retournais pour lui faire face. J'accrochais mes bras autour de son cou et mis mes jambes autour de sa taille. Il me regarda avec ce regard que j'aimais tant, celui remplit d'amour et de tendresse. Une nouvelle fois, je succombais. Nous nous regardions dans les yeux, le cœur bâtant la chamade. Le temps sembla s'arrêter. Il passa une main sur ma joue pour ensuite détacher mes cheveux trempés. Ceux-ci tombèrent en cascade. Son visage se rapprochait du mien, je commençais à fermer les yeux, le moment était parfait. Tout à coup, on entendit un toussotement. On ouvrit les yeux et on s'écarta vivement. J'avais face à moi celui qui nous accueillait, Monsieur Parker, le père d'Adonis. Je rougis instantanément.

« - Eh bien, Adonis, encore une de tes nombreuses conquêtes ? »

Je fronçais les sourcils et regardais Adonis, attendant qu'il réagisse et dise à son père que ce n'était pas vrai, qu'il n'avait pas eu de copine depuis qu'il était arrivé. Son père remarqua mon incompréhension et continua :

« - Vous ne saviez pas, jeune fille ? J'ai le regret de vous annoncer qu'Adonis, malgré la présence de ses amis et de son premier amour dans la maison juste derrière vous, amène une fille différente chaque soir chez moi depuis que nous sommes arrivés dans ce pays. N'est-ce pas, fils ?

- Papa... C'est Samantha..

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Je suis désolée de publier cette partie aussi tard mais avec la reprise des cours et tout ça, c'est pas évident..

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bisous, 

S.