My Littles Drarry's Book

D'aussi loin que je me souvienne

    D'aussi loin que je me souvienne, tu as toujours été là.
Là, avec ton Putain d'égo insupportable, tes principes à la con, et tes cheveux définitivement trop blancs pour être normaux. ( Oui, je sais, un Malfoy n'est pas normal, il est unique ! Normalité égal banalité, je sais...)
Tu as toujours trouvé le moyen de surgir devant moi, sortant d'un coin de couloir, pour me toiser avec ton air supérieur en me bousculant sans en avoir l'air.
Tu as toujours répondu présent quand il s'agissait de te disputer avec moi, n'importe quand.

D'aussi loin que je me souvienne, pas un jour ne passait sans que ton petit sourire en coin ne vienne piquer mon côté sanguin de Gryffindor bagarreur.
D'aussi loin que je me souvienne...parce que je ne veux pas me souvenir d'un passé où tu ne serait pas là.

Et dans le temps du présent, tu est toujours là. Juste ici, juste maintenant...
Il est trois heures du mat', et je fixe le plafond, ma main prisonnière des tiennes, ta tête sur ma poitrine. Je respire le plus doucement possible, pour ne pas te réveiller...

Tu es si beau quand tu dors. Tu sembles si calme, le front lisse, tout tes problèmes chassés par le sommeil. Parfois, je t'entends murmurer des mots, et froncer les sourcils sous un cauchemar, mais il suffit que je passe mes doigts dans tes cheveux pour que tu t'apaises et que le coin de tes lèvres se relève imperceptiblement...

Tu n'avouera jamais que tu aimes quand je caresse tes cheveux, bien sûr, mais tu ne peux pas t'empêcher de frissonner quand mes ongles frôlent ta nuque et tu sais que je le sais... Et puis, merde, ces cheveux sont faits pour être caressés !

Heureusement que tu as laissé tomber le gel. Naturels, ils sont aussi doux que des chatons. Quand j'ai laissé échapper ça devant Ron, il s'est foutu de ma gueule et a dit que ça devait être la seule chose qui te rapprochait de quoi que ce soit de mignon.
Quel crétin, il est tellement loin de la vérité ! Il suffit de te voir manger du chocolat!

Tu as les yeux qui pétillent, et tu manges plus vite  que d'habitude, quand tu manges du chocolat.
Même si tu essaie de garder ton attitude d'aristo fier et attaché à l'étiquette. Et puis, ça rate jamais, tu fermes les yeux dès que tu prends une cuillère, comme occultant tes sens pour profiter au max de ta petite portion de paradis brun .

Une fois, je te parlais, et tu étais tellement dans ton monde que je racontais n'importe quoi en attendant que tu percutes... tu n'a pas capté un seul de mes  mots jusqu'au moment où j'ai dit que Blaise était un meilleur coup que toi au lit.

Mais quand il n'y a plus de chocolat, la tête que  tu tires, wow.
Tu fais cette petite moue adorable, là, avant te t'essuyer délicatement la bouche avec ta serviette pour te donner contenance. Mais j'ai repéré le petit coup d'œil à la coupelle vide, moi, comme si tu lui reprochait d'être trop petite et d'être coupable de la vitesse à laquelle tu a avalé ton dessert.
Définitivement adorable. Oh, je t'entends d'ici penser  "Je ne suis PAS ADORABLE POTTER ! Bordel arrête de ruiner encore plus ma crédibilité ! Déjà que je lui ai mis un coup de poignard en me mariant avec toi ! "

 Mais tu sais, tu serais un poil plus crédible si tu ne te retenait pas de me tirer la langue comme un gosse à chaque fois.

Tu n'aimes pas que je te dise que tu es mignon, je sais, mais c'est tellement vrai ! Un pur chaton. Mignon, vicieux, démoniaque, câlin (ça non plus tu ne l'avouera jamais, mais je sais que tu sais que je le sais) et putain de manipulateur pour obtenir tout ce que tu veux en un seul  regard.
Mais si j'ai le malheur de le dire à voix haute, je peux être sur que j'aurai le droit à l'Éternel "Un Malfoy N'est PAS Mignon ! Un Malfoy est puissant. Stupide potty-bear."

Je me rappellerai toujours de cette semaine d'abstinence que tu m'a faite subir pour te venger quand j'ai insisté. La gaule que tu m'avais laissée, foutu bâtard !  Le soir du troisième jour tu étais sorti presque nu de la douche tes putains de cheveux encore mouillés, et, satisfait de mon regard surement très admirateur sur ton corps,  tu t'étais glissé contre moi et tu avais chuchoté à mon oreille.