P2: Macule moi

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Ce que je préfère, c'est tes yeux.

Je n'avais jamais été aussi conscient de mon corps avant que tes yeux me le brûlent si fort.

Ah, si ton regard pouvais mordre, tes longs cils en canines, combien de morceaux m'aurais tu déjà dérobé pour me faire rouler sur ta langue? Malmènerais-tu ma chair comme tu malmènes mes pensées et les secoue come un shaker, à chaque fois que je te prends sur le fait? Affreux garçon, tu ne le nie même plus. Tu te contente de sourire comme le diable que tu es. Je devrais être habitué,j'ai côtoyé le diable. Mais toi? Foutu toi! Tes pupilles, dictatrices, m'obligent à sortir du confort de ma tête pour m'étendre en moi même, enfiler mon corps comme un costume enfin à ma taille, et je frémis sous ma peau autrefois silencieuse devenue maintemant si douloureusement consciente de t'être visible.A fleur. Elle hurle si fort, cette lâche; ma peau qui a si froid veux me quitter, s'arracher de moi pour se coller à la tienne qui est sable d'or et oranges gorgées de soleil.

Ma peau se regarde dans le miroir et se meurs d'être si fade, si blanche, seulement tâché par ce tatouage à et rayée par la guerre telle une vieille voiture. Elle me tire si fort jusqu'à toi, insolent coloré, que je rêve sous mes draps des marques que tu lui laisserait si dans un moment de démence je te laissait approcher. Déteins, te crie-t-elle, dépeins sur moi rouge, peins moi bleu, par morgane, arque moi en ciel ! Septième; Fais de moi ta toile vierge; je ne seris plus sage. Piment, couvre mon cou et mes lèvres de tes lèvres, oh, mon coeur à vendre pour un peu ton pigment !

Macule moi, pour l'amour de toi, je n'en peut plus d'être ivoire. Je suis si blanc que ça m'en écoeure, mais chacune de tes oeillades me terrifient de couleur, tant que je m'étais cherché des oeillères en d'autres mains brunes pour me cacher de toi. Mais ses baisers sont si tièdement tièdes, pâles protections des coups de soleil que ton sourire promet de m'offrir. Il n'est que pastel, dilué, juste confortable, correct. Tu ne l'es pas, toi tu me piques à vif, plus que le vent quand nous nous bations là haut; Mais je ne veux plus de confort.

Je suis mordu de toi, foutu pour toi, mouru de toi, alors mord moi, et rends moi l'appétit que tu t'amuses à me faire perdre.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 27, 2020 ⏰

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