Alexis Potter : When it's all over | Tomes 1, 2, 3, 4 et 5

♦Chapitre 1.

" COLLÈGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE

Directeur : Albus Dumbledore

(Commandeur du Grand-Ordre de Merlin, Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers)

Chère Mrs. Potter,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, Mrs. Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall

Directrice adjointe "

     C'était avec surprise que je découvris ce courrier dans le bec d'un hibou au petit matin. J'attrapai une friandise pour l'offrir au volatile épuisé avant de descendre, sourcils froncés, pour arriver face à mes parents. Je leur expliquai ce que je venais de recevoir, et eux-mêmes semblèrent confus.

"- Pourtant, ça fait deux ans que tu es à Ilvermorny... Pourquoi changerais-tu d'école ? Ils auraient pu te dire de venir dès tes onze ans...

- Crois-moi, je suis toute aussi confuse.

- C'est bien l'école de sorcellerie d'Écosse, non ?" Demanda Lou alors que je lui répondis en hochant la tête. "Ce qui signifie qu'il va falloir faire les démarches nécessaires pour déménager si on veut t'éviter des voyages jusqu'à New-York à chaque vacance..."

Je la vis soupirer en posant une main sur son front, dépitée.

"- Mutations, recherche de logement... Je ne suis même pas sûre que ma boîte ait des antennes à Londres, chéri.

- Je sais que je peux demander la mienne, en tout cas. On va trouver une solution, ne t'en fais pas."

     Alors qu'ils commencèrent à discuter de ces problèmes d'adultes et du prix des logements à la capitale qui ne me regardaient pas, je remontai dans ma chambre et m'installai sur mon lit. J'étais élève au collège d'Ilvermorny depuis deux ans et personne ne s'était jamais opposé à ce que mes études se déroulent là-bas. Pas une seule personne ne s'était manifestée. Habitante de New-York depuis mes trois ans, je n'avais pas entendu parler de Poudlard arrivée à mes onze ans, ce qui m'avait laissé penser que je ne retrouverai jamais l'Angleterre. C'est pourquoi recevoir cette lettre était aussi surprenant. Surtout qu'à présent, il allait falloir déménager de l'autre côté de l'Atlantique. Victor et Lou allaient devoir demander leur mutation qu'ils n'étaient même pas sûrs d'obtenir en aussi peu de temps. Et j'avais bien peur que Lou soit même obligée de démissionner et retrouver un travail une fois à Londres. Ça allait en faire du changement... Mais je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi il avait fallu me faire changer d'école deux ans plus tard.

     Après avoir jeté un coup d'œil au calendrier accroché au-dessus de mon bureau, je me rendis compte d'une chose. Mon frère allait avoir onze ans ce trente-et-un juillet prochain ! Un sourire illumina mon visage quand j'eus réalisé que j'allais le revoir dans deux mois si tout se passait bien. Ma tête se tourna alors vers mon hibou, Remus. Je me dirigeai jusqu'à lui et m'assis avant de sortir une feuille pour écrire ma réponse positive à Poudlard. Je savais que Victor et Lou allaient tout essayer pour que je sois à Poudlard pour la rentrée. Depuis qu'ils m'avaient adoptée, ils étaient au courant de tout. Même s'ils étaient des non-mages, ils savaient ce que représentait le trente-et-un octobre pour les sorciers, mais surtout pour moi. Et ils connaissaient la cause de cette espèce de "V" gravé dans mon front.

Une fois ma lettre terminée, je me dépêchai de la mettre dans une enveloppe et la donnai à Remus.

"- Ca va être long, je sais... Mais le hibou de McGonagall est déjà reparti et il faut absolument que tu ailles à Poudlard pour donner cette réponse, Mumus. Tu vas gérer ?"

Il souffla, mais lorsque j'ouvris sa cage, il sortit tout de même de celle-ci en ouvrant le bec pour que je puisse lui donner la lettre. Je lui souhaitai bon vol après avoir ouvert ma fenêtre et l'observai s'envoler entre les immeubles new-yorkais, puis disparaître entre les nuages.