Alexis Potter : When it's all over | Tomes 1, 2, 3, 4 et 5

♣Chapitre 1.

     Un hululement venait d'atteindre mes oreilles et on tapa à la fenêtre de la cuisine. Je souris en y voyant Remus me ramener quelques lettres. Une de Harry, une autre de Hermione, une de Cedric, et enfin, une des jumeaux et Ron.

La première lettre que j'ouvris fut celle de mon frère. Nous nous étions vus en juillet, une journée seulement. J'avais dû retenir un tel fou rire à la tête de Petunia lorsque je me suis montrée sur le pas de sa porte. Elle avait été tellement bouche bée qu'elle n'avait pas osé me dire non et m'avait laissé entrer. J'ai rapidement compris que mon oncle et ma tante utilisait Harry comme un esclave. Ils se contenaient lorsque j'étais là, mais Dudley, mon cousin, qui n'avait pas vu que quelqu'un se trouvait chez eux, ne s'était pas gêné pour donner des ordres à Harry alors que nous discutions des cours, assis sur son lit, Hedwige nous fixant. Il m'avait raconté que jusqu'à présent, cette chambre ne lui avait jamais appartenu et qu'il vivait dans le placard sous l'escalier. J'avais halluciné. Si je l'avais pu, j'aurais donné une bonne leçon à ces fichus moldus... Mais je ne pouvais pas utiliser la magie en-dehors de Poudlard, et je ne voulais pas risquer l'exclusion pour une petite Vendetta.

La lettre d'Harry me disait qu'il ne pouvait malheureusement pas venir me voir à son tour pour mon anniversaire afin de passer un peu de temps avec moi à cause d'oncle Vernon et tante Pétunia. J'étais écœurée... Si seulement Harry pouvait venir vivre avec moi. Tous nos problèmes seraient résolus. Accompagné de sa lettre, il m'avait offert une petite chaîne qui semblait avoir été récupérée d'un collier dont le pendentif s'était cassé, et sur cette petite chaîne avait été rajouté un pendentif en forme de "A" fait-main. Je le posai contre ma poitrine en faisant une moue attentionnée. Il l'avait fait lui-même... Oh, Harry...

     Après avoir montré mon cadeau à mes parents qui furent attendris par l'attention de mon frère, je les prévins que je montais à l'étage pour le reste de mes lettres, les laissant discuter après qu'ils m'aient assuré qu'ils s'occuperaient de nourrir Remus.

Hermione me demandait si je connaissais les cours de deuxième année et me souhaitait au passage un joyeux anniversaire. Harry et moi étions nés durant les grandes vacances. Mon anniversaire était le douze août et nous étions aujourd'hui le onze. Je sais... J'aurais mieux fait d'attendre demain avant d'ouvrir ces lettres, mais je ne pouvais pas m'en empêcher ! Hermione aussi m'avait offert un petit quelque chose, car elle n'allait pas chez les Weasley en fin de vacances. Son cadeau était également adorable. C'était une petite broche en forme de tête de lion. Les yeux de celui-ci étaient en pierre rouge. Je l'adorais.

     La lettre de Cedric fut celle que je lisais avant celle des Weasley qui devait sûrement contenir l'une de leurs nombreuses inventions. Le Poufsouffle m'informait de certaines découvertes et me souhaitait également un joyeux anniversaire. Il avait fourni avec sa lettre un magnifique bracelet argenté à breloques. Les breloques représentaient un niffleur, un oiseau-tonnerre, un lion, un blaireau et une guitare. Il me semblait qu'il avait tout assemblé lui-même, vu la mixité des breloques. Je lui avais avoué que le niffleur était mon animal fantastique préféré, que j'étais allée chez les Oiseau-Tonnerre, et que je faisais de la guitare. Il suffisait de rajouter l'animal totem de nos deux maisons et le tour était joué. Cela rendait plutôt bien. J'adorais !

     Quand mon regard se posa sur la lettre des jumeaux, je ne pus m'empêcher de sourire, tout en appréhendant leur nouveauté, et m'écartai de mon bureau pour me mettre au centre de ma chambre. Tout était dégagé, et aucune de mes affaires ne risquait de se prendre un quelconque liquide inconnu ou une explosion non-désirée. J'ouvris leur lettre et des confettis jaillirent de la lettre avant que celle-ci ne se mette à bouger pour chanter une chanson d'anniversaire. À la fin du chant, les voix des garçons remplacèrent la voix féminine qui chantait, et un énorme sourire niais s'afficha sur mon visage en les écoutant.