Chapitre 8

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Une femme qu'on aime est toute une famille.

Victor Hugo.

J'avais envie qu'il m'embrasse, là maintenant. Mon coeur me le disait mais ma tête me l'interdisait ainsi que ma conscience. Je recula ma tête. Non, c'est trop tôt. Je tournais la tête, gêné.

Point de vue de Mahdi

Elle recula sa tête puis elle l'a tourna pour regarder le paysage. Hisis peut paraître très froide, parfois. Même tout le temps. Il suffit juste qu'on la connaisse un peu et elle se dévoile. Enfin, on apprends à vivre avec. Elle m'avait raconté que, plus jeune, on l'appelait la Frigide. Elle ne montrait vraiment aucune expression faciale. Son visage était glacial et neutre, aux premiers abords. Je me souviens encore de son visage inexpressif de notre première rencontre, en réelle.

Flash backs de 6mois

Je venais d'arriver sur Montpellier pour voir Clément. Ce n'est pas la première fois que je venais sur Montpellier le voir. Mais comme cela faisait longtemps, Clément avait insisté pour venir me chercher. Apparemment, il avait quelqu'un à me présenter. Je venais directement de Montréal. Assis du côté de la fenêtre, je voyais le ciel changé d'une couleur bleu du midi à une couleur noir du soir. Les étoiles étaient présentes et les lumières de la lune éclairaient les nuages. C'est beau à voir. Le pilote de l'avion annonça qu'on étaient tous arrivés à Montpellier et s'apprêtait à atterrir. Je rangea la commande du petit écran face à moi et me prépara à me lever. Une fois que nous avions atterri, je pris mon sac à dos et le mis sur mon épaule. Les passagers se pressairent vers la sortie. Bordel, ils sont pressés. Je me pris quelques coups de coude mais ne dis rien. À quoi bon? Je me dirigea vers la sortie et pénétra dans l'air froid de la nuit. Enfin, du matin. Il n'était que 5heures du matin. Je descendis les escaliers et me pressa pour récupérer ma valise. Arrivé vers l'endroit de récupération des bagages, je vis pleins de monde tout autour des tapis. Une masse sombre me faisait face. Je prévins Clément que j'étais arrivé et que je les rejoindrais dans 20 petites minutes. Je rangea mon téléphone dans ma poche et joua des coudes pour pouvoir attraper ma valise. Une fois près des tapis, je regardais un peu partout pour la voir arrivée. Ah, elle est là. Je l'attrapa au vol et me dirigea vers la sortie. Je repensa à ce que Clément m'avait dit. Qui était cette personne qui m'attendait avec lui? Peut-être Nico ou Valentin. De toute façon, je ne connais vraiment très bien que ces personnes là. Et puis, si c'était un nouveau... Ou une nouvelle? Je frissonna. Je ne veux pas vraiment que ce soit une fille. Imaginons qu'elle me plaise, je ne voudrais pas sortir avec parce que d'une, trop de distance entre nos deux pays et de deux, j'en ai déjà une qui me les brise un peu. Ah, non. Je n'ai pas de copine, c'est juste une ex un peu trop envahissante qui n'a pas compris que nous n'étions plus ensemble. Elle continue à être jalouse et voir un peu psychopathe alors que nous n'étions plus ensemble. Mais bon, je vis avec.

J'étais dans le hall de l'aéroport, ma valise à la main et les écouteurs dans les oreilles. Je les chercha du regard mais ne vis personne. J'envoya un message à Clément pour lui demander où ils se trouvaient. Il me répondit qu'ils étaient dehors. Ah? Mais il fait froid! Pourquoi il voudrait être dehors? Je me dirigea donc dehors et le vis de dos. De la fumée semblait sortir de sa bouche ou son nez. Il fume, maintenant? Pensais je. Je m'approcha un peu plus vers lui et remarqua que non. Par contre la personne avec qui il était et, comme je le redoutais, une fille qui fumait. Ah. Je fis la bise à Clément. Il me l'a présenta. Luna. Attends, je la connais, elle.. Ça me revient! Il m'avait montré une de ses vidéos! Et j'avais partagé une de ses vidéos. Elle m'avait remercié aussi. Je trouvais qu'elle était charmante et drôle en vidéo mais là, je me heurtais à un mur. En effet, je faisais face à un visage froid, voir glacial. Aucune expression ne passait par son visage. Elle ne me salua pas. Bonjour l'accueil! Je la salua, quand même. Même si elle ne fait preuve d'aucune politesse, je me dois d'être poli, moi! Elle tira sur sa cigarette de façon arrogante et souffla la fumée sur moi. Sympas, je sens que je vais m'amuser, avec elle!

NumbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant