Grâce à nos petits traits nous parvenons à garder le fil des jours qui passent. Quatre jours que nous sommes ici et trois où nous travaillons sous la peur des coups de fouet. Et pourtant j'ai l'impression que cela fait déjà une éternité que nous sommes là. Nous avons perdu beaucoup de poids mais nous ne nous plaignons pas. Ils ont au moins la décence de nous donner de la nourriture, aussi dégoutante soit elle.
Aujourd'hui encore nous travaillons à la machine. Le monstre qui m'aidait au départ a disparu et je dois faire ça toute seule. Heureusement que Meyla ne peux pas aller très vite à cause du rythme de la machine, sinon je serais largement dépassée. Je me demande bien en quoi consiste notre travail et à quoi sert le monstre de ferraille ?
Soudain, la machine s'arrête brutalement. L'humanoïde au fouet peste dans sa langue avant de s'avancer vers moi. Il détache ma chaine et l'accroche à un nouveau cable que je n'avais pas remarquer puis il me donne un papier.
- Va donner ça au monstre au bout du câble.
J'acquiesce avant de suivre mon nouveau rail qui me fait sortir de la salle de la machine. Je commence à me repérer dans la tour même si ce n'est que la première fois que j'ai un nouveau parcours à faire. Mon rail me fait descendre encore de quelques étages. Qu'elle île peut être aussi grande pour abriter pareille structure ? Je fini tout de même par entrer dans une nouvelle salle, qui semble être la partie inférieure de la machine. Ici le bruit est infernal.
Il semble y avoir du grabuge car les monstre cours partout et celui qui semble être le supérieur crie en tous sens avant de me remarquer. il s'avance vers moi et m'arrache des main le papier. Et ce qu'il y a d'écrit ne semble pas du tout lui plaire. Il peste en s'éloignant mais en me demandant d'attendre. J'en profite pour observer l'endroit. Ici se doit être le lieu de préparation des paquets.
Soudain quelque chose attire mon attention. Un monstre frappe avec violence un être comme moi et Meyla un peu plus loin derrière la machine. Il y aurait d'autres prisonniers ? Nous ne serions pas les seules ? Mais pourquoi ne sommes-nous pas dans les mêmes cellules ? Et puis qui est-ce ? J'essaie de m'approcher autant que me le permet mon câble afin de mieux observer la scène.
- Toi casser machine ! Toi puni !
Il s'agit d'une femme plus âgée que moi et Meyla à la chevelure, quoique bien abimée, de couleur rousse. Le monstre s'acharne sur elle. En même temps s'il dit vrai je peux comprendre sa colère. Cela brise tout le système à la chaine. Elle a bien du courage d'oser faire ça. Je me demande bien ce qui l'a poussé à faire ça ? Peut-être qu'elle sait à quoi sert la machine ?
Soudain la jeune femme se relève et m'aperçois. Je ne sais pour qu'elle raison mais mon corps frissonne lorsque ses yeux croisent les miens. Et je crois rêver lorsqu'elle me sourit et me fait un clin d'œil. Mais l'arrivée du monstre qui a pris le mot me force à m'en aller avec un nouveau papier. Alors je m'en vais à contre cœur et retourne quelques étages plus haut.
Lorsque je donne le nouveau mot au monstre au fouet il semble très en colère. Notre geôlier revient quelques minutes plus tard et nous ramène à notre prison bien plus tôt que prévu, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Il semble que la femme est réussie à endommager très fortement la machine la rendant inutilisable pour aujourd'hui. Ce qui m'arrange car j'ai tellement de chose à dire à Meyla. Elle et moi on s'entends de mieux en mieux. Je crois même que je commence à l'apprécier.
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The Songs of Osira - Tome 2 : La Guerre des Elus
FantasíaLa Légende était donc réelle : le Mal est arrivé et la guerre fait rage. Pour ne rien arranger à cet état de crise, la maladie de la précédente Nuit Lunaire a refait surface et l'épidémie se propage rapidement, ajoutant des morts à la liste des sold...