Simon est assis dans sa chambre, essayant de se rappeler que des choses comme les essais étaient son plus gros problème, quand un espion rampe à travers sa fenêtre. Il sursaute, jetant ses notes à l'intrus. Comme si les coupures de papier sont suffisantes pour arrêter un attaquant. Quand un visage familier apparaît sous un rideau de longs cheveux noirs, Simon baille.
« Hé, Simon. » Dit Isabelle avec un charmant sourire. Je pensais que je viendrais dire bonjour. Elle agite la main. Ses gants ont une nuance rouge foncé qui correspond à ses lèvres. Elle se retourne, ferme la fenêtre puis se rend sur sa chaise de bureau.
Pris entre la surprise, la peur et l'excitation, Simon se dépêche de recueillir ses pauvres notes. Il les ramasse sur le sol tandis qu'Isabelle regarde sa collection de bandes dessinées alignant les étagères au-dessus de son bureau. Elle se lève, ses talons claquant comme elle arpente lentement.
« Q-qu'est-ce que tu fais ici ? » Demande-t-il dans un murmure. Il est tard dans la nuit, et il est à peu près sûr que la seule raison pour laquelle il pourrait expliquer la situation à ses colocataires est qu'il y a beaucoup de conneries. Il ne peut pas imaginer expliquer Isabelle à ses camarades.
Isabelle hausse les épaules. « Repose-toi . Je ne suis pas là pour te blesser. »
« Je le savais. » Simon marmonne. Il enfonce ses papiers dans une pile et balaie rapidement une empreinte sale sur ses lunettes. Quand l'objectif est clair, il s'arrête sur Isabelle. Il hésite alors qu'elle passe ses longs doigts à travers les livres.
« Est-ce que tout va bien ? » Il lui demande. Et puis se maudit lui-même.
Il se rappelle qu'Isabelle est un agent du l'enclave et qu'ils ne devraient plus jamais se revoir. Il se souvient de la signature des accords confidentiels et la précipitation dans une voiture et le retour à sa maison. Le pouvoir de l'organisation à la fois fait peur et impressionne Simon, alors qu'il retournait à son dortoir et retournait à ses cours sans signe que quelque chose ne soit pas à sa place. Sa guitare, son ordinateur portable et ses affaires ont tous été retournés à la Loge, et tous ses professeurs l'ont cru en situation d'urgence familiale.
Isabelle se tourne pour lui faire face. « Je me suis rendu compte que nous n'avions jamais l'occasion de nous dire au revoir, c'est tout.» Dit-elle, souriant d'un sourire doux qui a Simon faible aux genoux.
« O-oh. Euh, je doute que tes parents aient voulu que je mette un pied hors de la ligne... » Il se rappelle du regard froid de Maryse, il se souvient d'autre chose, quelque chose de stupide: «J'ai essayé de demander aux gardes de te trouver. »
« Tu voulais me voir ? Pour dire au revoir ? » Izzy rayonne. Elle regarde Simon avec surprise, comme si c'était la première fois que quelqu'un risquait de la battre. Simon doute beaucoup que ce soit vrai. Isabelle est sarcastique, rapide et belle, et il s'imagine qu'il n'y a peut-être qu'une dizaine d'hommes qui ne se coucheraient pas et ne mourraient pas à sa commande.
Quelque chose attire son attention. Alors qu'il regarde Isabelle qui se tient là, l'air si déplacé dans son attirail noir, Simon se rend compte qu'elle regarde férocement la pièce. Elle continue à frotter des cercles avec le bout de ses doigts, un geste d'incertitude.
Elle a presque l'air... Instable.
Encore une fois, il prend le risque. « Isabelle, es-tu... En danger ? »
Les mots sont hésitants.
Elle rit. C'est un rire amer, mais pas - il espère - un dirigé vers lui. « Nous sommes toujours en danger », marmonne-t-elle « C'est offert avec le boulot, tu te souviens ? »
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Malec || Le goût du sang
Fiksi Penggemar[TRADUCTION] Lorsque l'agent Alec Lightwood reçoit son premier meurtre, il ne s'attend pas à beaucoup de problèmes. Bien sûr, il ne s'attend pas non plus à ce qu'être un assassin sois quelque chose de joyeux. Magnus Bane: Un assassin devenu voleur...