Max

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Il y a 2 heures

Izzy : J'espère que je ne t'ai pas trop embarrassé. Dit à ta mère que le dîner était incroyable.

Simon : Tu lui as déjà dit. Genre... Cinq fois. Elle t'adore. Respire. Oh, et... Maman dit qu'elle adorerait te revoir ! Fondamentalement, ma famille t'aime plus que moi. Comment est le travail ?

Isabelle lève les yeux de son téléphone, observant la pièce avec un sourire coupable sur son visage. Il y a des règles sur la communication, mais l'Institut a de grands réseaux de sécurité. C'est une ligne sécurisée et privée. Isabelle ne prend cependant aucun risque, surtout après les événements récents. Elle s'assure de disposer régulièrement de téléphones bon marché, revenant toujours des récentes missions avec un sourire et un écran défoncé.

Ce qu'elle ne dit pas à l'enclave, c'est que Magnus prend plaisir à être son partenaire dans le crime. Pendant deux semaines, ils se sont relayés pour inventer de nouvelles façons inventives de briser le dernier mobile d'Izzy.

« Ce mec m'a jeté par terre, j'ai atterri dessus, désolé. »

« Je n'avais pas d'armes, j'ai utilisé le téléphone pour créer une distraction magistrale et le pauvre a donné sa vie sur le terrain. »

Magnus montre ce qui reste du minuscule téléphone - un clavier à peine tenu et un demi-écran. « Repose en paix, numéro... sept. » Il arque un sourcil.

Isabelle soupire, secouant tristement la tête. « Numéro 9. Tragique. »

Ils savent qu'ils ne peuvent pas tout à fait tenter leur chance et ne trouvent des excuses que lorsque Maryse remet en question le nouveau téléphone, ce qui est rare, compte tenu de leur niveau d'activité.

Entre l'enlèvement du cercle de Valentin et la préparation du procès de Bénédicte, qui tombe cet après-midi, Isabelle se permet de rester en contact avec Simon.

Le procès prend toute sa bonne humeur, son énergie vibrante, et la fait tourner en une arme. Elle monte sur scène avec précision dans ses mots, comme si elle s'approchait d'un combat. Isabelle ne laisse pas la taille de la pièce - grande, avec l'espace organisé en deux moitiés de bancs - ou ses occupants - d'autres agents, surtout - la décourager. Izzy s'assied quand son nom est appelé, et s'adresse à l'inquisitrice, Imogen, respectueusement.

Ce n'est pas un moment de désarroi, mais Isabelle sait que ce procès pourrait encore une fois répéter l'histoire. Un faux mouvement et les crimes de Bénédicte seront balayés de nouveau.

Quoi qu'il en soit, Isabelle sait qu'il y a un combat à mener, celui qui doit être gagné avec la stratégie et la confiance, pas un tempérament enflammé.

Tout ce que demande Imogen est une confirmation de ce qui s'est passé pendant la mission, et quand les détails correspondent à ceux des autres, elle est renvoyée à la rangée d'agents, et prend place entre Lydia et Raj. Elle voit Clary assis à côté de Luke - qui a été autorisé à entrer à cause de sa présence cette nuit-là - assis derrière.

« Maintenant que nous avons toutes les informations, il est temps pour l'enclave d'évaluer et de juger Bénédicte Lightwood et Sean Lightwood », commence Imogen, sa voix résonne clairement: « Aux yeux de la loi, ils sont coupables de meurtre, d'association avec le criminel connu, Valentin Morgenstern, et sa possession illégale de drogues, et les meurtres liés à la drogue. Bénédicte Lightwood est également coupable d'avoir abandonner l'enclave et d'avoir trahit nos positions. Son fils l'est également, sinon plus, responsable de la mort de quatre jeunes recrues. »

Malec || Le goût du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant