Inside your veins

Tinginys

(Bonjour/Bonsoir,je t'annonce que cette histoire prend fin. Je suis désolée, je n'aivraiment pas assez de temps pour la continuer sur plusieurs chapitresmais je tenais quand même à y mettre un terme, proprement même sij'aurais aimé tout développer. Sur ce, je te remercie pour tout.D'avoir fait vivre Will et Hannibal une dernière fois. A bientôtpeut-être.)

Je ne savais pas comment te le dire. Je ne savais pas si j'étais sur une bonne piste et je ne voulais pas te donner un soupçon d'espoir si celas'avérait être faux. Pourtant, c'est vrai. Tout. Depuis le début,on restait borné sur le F.B.I qui détenait ta sœur, mais non. Je ne suis même pas sûr qu'ils aient réellement connaissance de son existence. Alors j'ai commencé à faire des recherches de mon côté et je me suis aperçu que tu avais ramené des affaires de Mischa. Quelques livres, des vêtements, rien d'inhabituel. Cependant, en inspectant ces livres, j'ai découvert quelques lettres complètement coincées entre les pages de ces gros bouquins, je me suis même demandé si tu le savais. Mais je ne pense pas, sinon tu me l'aurais dit, non ? C'est comme si elles avaient été mises là pour qu'on les trouve. Dans tous les cas, j'ai compris qu'elle entretenait une relation à distance avec un certain Randall, loin d'être seulement amis. Non, c'était beaucoup plus que ça. Alors, j'ai cherché. Et j'ai trouvé. Ça m'a mis du temps, mais j'ai trouvé. Frederick avait un frère qui séjournait dans son hôpital mais qui avait été libéré pour je ne sais quelle raison complètement vulgaire. Il ne faut pas être intelligent pour deviner que Frederick l'a aidé à sortir de cet endroit. Mais c'était bien avant qu'il décède suite de ses blessures. Voilà pourquoi Randall Chilton est apparu. Parce qu'il cherche à se venger en kidnappant la sœur de Hannibal. Cependant, je voulais en être sûr, ce pourquoi je me suis rendu dans sa cachette en espérant qu'il soit occupé, ce que je pensais puisque j'avais suivi son emploi du temps de près. Sauf que je l'ai croisé et voilà où ça m'a amené.

Il doit se douter que tu le sais. Que je t'ai tout raconté. Que tu vas bientôt sonner à sa porte.

- Où que tu ailles Hannibal. Je serai là.

- Remets-toi de tes blessures pour le moment, tu ne serviras à rien dans cet état.

Je sais. Mais j'ai le pressentiment que tu ne me dis pas tout. Pourquoi Hannibal, je t'en prie parle-moi. Alors que je m'attends à des explications, tu m'annonces que tu sors acheter les soins dont j'ai besoin pour soigner mes blessures. Un bras fracturé,quelques côtes cassées, une plaie à la tête... En réalité,seulement ta personne me préoccupe, c'est pour cela que je te lance un « fais attention dehors » avant que tu ne franchisses la porte du motel. Et me voilà seul avec mes pensées.

Cela fait maintenant quelques heures que tu es parti, la nuit a eu le temps de tombée. Je me vois tremblé dans l'attente de ton retour. Et si il t'était arrivé quelque chose ? Les minutes continuent des'écouler, les heures. Merde. Hannibal. Que fais-tu ? Et si...Non ce n'est pas possible. Cependant... Merde. Je passe nerveusement l'une de mes mains dans mes cheveux, avant de me lever difficilement pour aller jeter un œil par la fenêtre. Tu n'es toujours pas là.Et au fond de moi je crois savoir où tu te trouves. Je n'ai pas le choix, tu ne peux pas t'y rendre seul. Alors je sors de la chambre et je me dirige à l'accueil où est installé une cabine téléphonique.Qui se sert encore de ça aujourd'hui ? Peu importe. C'est entre deux gémissements de douleur que je compose le numéro d'une agence de transports et c'est dans les trente minutes qui suivent qu'un taxis'arrête devant moi.